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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
30 avril 2013

L'acceptation enfin du refus du réel et le retour au bon sens

 

L'acceptation enfin du refus du réel et le retour au bon sens

 

 

Le gouvernement après avoir essayé de tarir la source du fleuve de l'emploi vient enfin de comprendre en rectifiant avec bon sens les dispositions fiscales vis à vis de la re vente des sociétés innovantes.

 

 

En effet après avoir porté à 66% et 75% les taxes qui auraient pesées sur la re vente de ces entreprises créatrices des emplois de demain si nécessaires au pays, le président vient enfin d'INVERSER à 180% sa position sur ce sujet.

 

 

Certes les pigeons devraient être rassurés mais plus encore les investisseurs qui eux prennent tous les risques financiers dans l'accompagnement de ces sociétés d'avenir quand l'état y compris avec sa nouvelle banque dit d'investissement n'a pas et n'aura jamais "le sou" pour y faire face.

 

 

En effet, tout porteur de projet innovant, dès lors qu'il a inventé un produit d'avenir,se retrouve dans l'obligation de chercher des partenaires financiers s'il veut un jour créer une entreprise et surtout commercialiser son invention.

 

 

or pour protéger son invention et pouvoir conserver captif un marché pour au moins dix ans, ce futur chef d'entreprise doit absolument déposer des brevets internationaux.

 

 

mais la dépose de ces brevets pour être efficaces nécessite des sommes considérables dont ne disposent jamais nos porteurs de projets

 

soit au minimum près de 2 à 3 millions d'euros.

 

 

Il est donc impératif pour eux de chercher et surtout de trouver des partenaires financiers qui eux prendront des risques calculés mais qui en cas d'échec assumeront tous les risques.

 

 

or quel intérêt y avait il tant pour les investisseurs que pour le porteur de projet à créer une nouvelle entreprise en FRANCE en sachant par avance que 75% des bénéfices seraient CONFISQUES dès la revente de la société?

 

 

or la revente de ce type de société était le seul moyen aux porteur s de projets de disposer 4 ou 5 ans après le lancement de leur première société, de moyens financiers suffisants pour créer une seconde entreprise dont ils conservaient alors le contrôle du capital social.

 

les priver de ce bénéfice les condamnait donc à quitter la FRANCE et créer leurs entreprises à l'étranger ou une fiscalité bien comprise leur permettait alors d'exister.

 

 

depuis mai 2012 ce sont plus de 30% selon l'INSEE de ce type d'entreprises qui n'ont pas été créées en France.

 

les conséquences malheureusement se traduiront dans l'augmentation du chômage car les emplois ont depuis été crées ailleurs et plus pour les salariés Français.

 

 

En effet qui aujourd'hui peut encore ignorer que les destructions de nos emplois privés dépassent chaque année 2 millions de postes (sur 16 au total) , liées à l'adaptation de nos entreprises aux réalités du marché.

 

or jusqu'ici le même volume de nouveaux emplois étaient crées et compensaient ainsi le stock des emplois privés à hauteur de 16 millions sans pour autant aggraver le nombre de chômeurs certes trop élevé.

 

or depuis mai 2012, le manque de ces emplois nouveaux dépassera sans doute 200 à 300 000 emplois qui se répercuteront directement sur le décompte macabre du chômage

 

en effet moins 2 millions compensés par 1 700 000 se solde en effet par une augmentation de 300 000 chômeurs supplémentaires directement imputables au gouvernement actuel.

 

 

il reste encore un long chemin de réformes à conduire pour enfin adapter le PAYS au réalités du monde d'aujourd'hui et non celui périmé d'hier.

 

 

La compétitivité de notre tissus économique devient vitale comme commence enfin à le comprendre de plus en plus de nos concitoyens

 

 

il faudra très vite supprimé les 35 heures et revenir aux 39 ou 40 heure sans modification de salaire

 

il faudra avec courage s'attaquer enfin aux dépenses inexorablement exponentielles de notre sécurité sociale (600 milliards de dépenses soit 33% de toute la richesse du pays) alors que tous les régimes sont déficitaires et que les dépenses augmenteront de 50% au cours des prochaines années, 50% du seul régime maladie en raison du vieillissement de la population et 100 milliards de déficit prévisible d'ici 2020 si aucun correctif n'est courageusement décidé. dès cette année.

 

 

mais il faudra remettre en place la TVA anti localisation à 3 ou 5% qui concerneraient alors les importations si l'Europe se montre incapable de le faire. (avec 70 milliards de déficit de notre balance commerciale avons nous d'autre solution pour rétablir les comptes et protéger nos emplois?)

 

 

Il faudra inévitablement s'attaquer enfin aux dépenses publiques qui augmentent de 10 milliards chaque année alors qu'elles dépasseront 1250 milliards sur les 1960 milliards du PIB soit 57% de prélèvements obligatoires en 2013 qui font de la FRANCE la championne du monde toute catégorie dans ce domaine.

 

(lire les fiches précédentes)

 

 

mais comment parvenir à ces réformes de fond à conduire dans l'urgence ?

 

 

Certains naïfs préconisent déjà un gouvernement d'union national; (78% des français selon des sondages)

 

 

mais ces mêmes ignares comprennent ils qu'avec une majorité au parlement d'un seul camp et un gouvernement mixte aucun loi ne pourrait être votée

 

 

il conviendrait alors de dissoudre le parlement de rendre la parole au peuple après avoir rétabli un scrutin proportionnel celui appelé de leurs voeux des adeptes de la 6° république

 

 

à cette seule condition institutionnelle, il serait alors cohérent d'imaginer une alliance de tous pour enfin réformer en profondeur le pays et l'adapter aux enjeux de demain.

 

 

mais s'agit il encore d'un rêve?

 

 

Peut on imaginer les députés nouvellement élus dont le soutien populaire serait réduit dit on à 19% de la population puissent rendre leurs "tabliers" et les 20 000€ mensuels (rémunérations et primes diverses lire sur le site du parlement) dont ils disposent ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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