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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
10 avril 2006

PRESIDENTIELLES 2007, L'HEURE DE VERITE

Les risques d’une explication complète sur les causes de la situation spécifique de la France

            Le CPE est remplacé ; ou du moins l’article 8 de la loi qui vient d’être promulguée sera réécrit.

Si le problème posé par la flexibilité ou souplesse comme le nomme François HOLLANDE doit être accepté car inévitable, il en va de même avec l’acceptation de l’économie de marché, seule susceptible de créer des richesses en suffisance pour faire face aux besoins de notre pays.

            Ces deux points qui posent encore problèmes auprès des alliés potentiels du PS devront très rapidement trouver des réponses claires et sans ambages de la part des dirigeants.

            Nous ne sommes plus comme en 1980, où François MITTERAND avait pu rassembler les forces de gauche sur le thème très fédérateur de la RUPTURE DEFINITIVE face au CAPITALISME.

            Prendre cette posture comme le réclament encore certains (même au PS), c’est condamner irrémédiablement la Gauche à son maintien dans l’opposition. 63% des français estiment aujourd’hui que la gauche n’est pas en mesure d’apporter des réponses crédibles aux enjeux du pays et tout particulièrement dans le domaine économique.

            Accepter l’économie de marché sera une pilule difficile à avaler par certains, même comme préalable à la création des richesses, La mise en place d’une sécurisation des parcours professionnels aura nécessairement un coût sur le quel les Français attendent les responsables des partis politiques et surtout ceux de gauche.

            Il est par avance évident de dire que les sommes colossales à mettre en œuvre (minimum 150 milliards d’euros qui correspondent aux salaires, aux formations et à l’accompagnement des 4 millions d’exclus du monde du travail actuel) n’existent pas et n’existeront pas dans les budgets futurs de la France.

            La sécurisation des parcours professionnels risque pour cette raison majeure n’être qu’une idée généreuse mais qui comme le CPE deviendra mort née par absence de financement.

            Les pays scandinaves souvent mis en exergue, n’ont pu mettre en place ces dispositifs de sécurisation qu’après avoir assaini leurs finances et surtout DEGRAISSER les effectifs de leur fonction publique sur 5 à 10 ans. Sommes nous capables de promettre de telles mesures qui s’avéreront inévitables ?

           Outre ces deux points, personne ne pourra faire l’impasse sur une critique constructive de tout notre système éducatif.

            L’inadaptation aux réalités économiques du monde réel est une spécificité française. La création des classes préparatoires et des grandes écoles en est une preuve évidente.

            L’excellent Ouvrage du professeur ALLEGRE donne une image très contrastée de l’ensemble de l’édifice. « TOUTE VERITE EST BONNE A DIRE » 2000.

            Les responsabilités d’un grand nombre de syndicalistes y sont mis en exergue et prouve s’il en était nécessaire que les conservateurs ne se situent pas là où nous pensons qu’ils sont.

            Il en ira de même avec l’Europe, la technocratie de BRUXELLES ne peut se substituer aux Politiques. Les mesures catastrophiques en matière d’échanges le prouvent dans le domaine commercial. Comment expliquer que l’Europe accepte 40% d’intrusion de marchandises qui détruisent nos emplois alors que les USA n’en acceptent que moins de 15% et le Japon 12%. Sommes nous plus royalistes que le roi ?

            Qui sont les plus libéraux ?

            Pourquoi le banque centrale européenne ne joue t elle pas son rôle dans la défense de l’emploi et se limite t elle au maintien des taux de changes et à sa lutte contre l’inflation ?

            C’est aux politiques de donner un sens à l’action de l’Europe et non aux fonctionnaires qui ne doivent conserver qu’un rôle d’exécution.

            Nous paierons là aussi les réformes que nous avons repoussées car inévitables.

La nécessaire démocratie sociale réclamée aujourd’hui, permettra de faire des diagnostiques partagés par tous et d’identifier les mesures acceptables par l’ensemble du Pays.

            L’accroissement des exportations de la France s’avérera indispensables pour faire face rapidement aux besoins énormes de financement du Pays. La réorganisation de l’état est un préalable à toute réforme crédible.

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