recherche et emplois futurs en france
Tous nos candidats répétent à tout vent, recherche, recherche et développement.
Cette recherche et développement étant par ailleurs la seule condition de notre adaptation à l'économie mondiale et de la création des emplois futurs indispensables au remplacement de tous ceux que nous allons inévitablement perdre.
Les études sérieuses montrent que nous perdrons 20% de nos emplois industriels au cours des 5 prochaines années soit 1 million d'emplois.
Sans doute autant dans les services avec l'apparition de nouveaux centres d'excellence informatique en Chine, en INDE ou en TUNISIE.
Que Faire, copier les autres sans doute,mais nous disposons déjà du CNRS une des structures étatiques les plus nombreuses et les plus chères du monde.
Certains affirment qu'il serait impératifs d'y consacrer encore plus d'argent.Est ce la meilleure solution,certains préconisent de diminuer les crédits militaires dont plus de 20% sont utilisés essentiellement au paiement des salaires de nos chercheurs civils au sein de plusieurs milliers d'entreprises.est ce intelligent et surtout souhaitable?
Chacun sait que l'état étant en faillite ne consacrerait pas ces sommes à la recherche.
Que faut il faire?
la recherche seule ne débouche sur de l'économie qu'après des années.par aileurs ceci n'est pas l'objectif des chercheurs qui par définition sont tous des fonctionnaires.
Ce sont les porteurs de projets industriels innovants qu'il faut soutenir.
Contrairement à tous nos voisins nous sommes les seuls à mal pratiquer cette aide qui est et sera encore plus demain la seule solution pour créer les emplois qui nous manquent déjà mais de toute façon pour REMPLACER ceux que nous perdrons inévitablement.
Ily a URGENCE. Les solutions existent elles ne sont ni de droite ni de gauche mais du parti du bon sens et de celui de l'efficacité.
Qu'attendons nous pour nous y mettre enfin? Les candidats ont ils compris les enjeux et sont ils prêts à prendre les bonnes dispositions???
réédition d'une fiche déjà publiée qui s'inspire des recommandations du professeur ALLEGRE et de Christian BLANC
LE CAMPUS STATEGIQUE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
Ce CONCEPT imaginé à « la française » devrait permettre de faire la synthèse de nombreuses propositions et nous fournir les moyens d’intégrer non seulement nos spécificités FRANCAISES mais de disposer d’un outil performant pour répondre aux enjeux de notre adaptation au Monde non seulement de demain mais surtout d’aujourd’hui.
SIX constats s’imposent en préalable à cette proposition.
L’économie française, n’offre pas de débouchés suffisants de postes de cadres à l’ensemble des jeunes diplômés qui quittent notre système universitaire chaque année
Sans reprendre la démonstration faite sur une fiche antérieure, avec un taux d’encadrement de 15% de notre population active, ce sont moins de 100 000 postes d’encadrement en flux qui sont disponibles chaque année. 30 000 sont réservés aux étudiants issus des grandes écoles, 30 000 permettent aux jeunes cadres juniors sans emploi de retrouver un poste, il ne reste donc que moins de 40 000 postes réellement disponibles en flux pour nos 230 000 diplômés au minimum du niveau d’une licence. (plus de deux millions de jeunes diplômés Français expatriés de puis 10 ans qui manquent à la compétitivité de notre économie aujourd’hui et plus encore demain)
Les PME avec la législation, la fiscalité actuelle et le manque d’encadrement qui en découle sont condamnées à se limiter à une activité de SURVIE.
Le manque d’autonomie Financière des universités est un frein à leur ouverture sur le monde réel de l’emploi et l’accès aux financements indispensables pour mener leurs recherches avec des moyens suffisants. (Ce malgré l’ouverture initiée par le professeur ALLEGRE)
L’absence de délégation des moyens financiers au niveau régional pour conduire le changement adapté en temps réel auprès des bassins d’emplois.
Le contrôle préalable des ministères de tutelle et en particulier celui des finances est l’obstacle majeur à l’efficacité attendu des futurs pôles de compétences en cours de mise en place.
L’absence impardonnable des PME française sur les marchés extérieurs
(CF) FICHE sur « Un COMMERCE EXTERIEUR EFFICACE pour sauver nos emplois »
Actuellement moins de 500 PME accompagnées contre plus de 30 000 en Allemagne et 20 000 en Grande Bretagne par an.
La création de Dispositifs de Crédits étudiants garanti par l’état pour permettre à tous les étudiants de suivre une scolarité dans de bonnes conditions matérielles et s’acquitter de droits d’inscription correspondant aux besoins des universités pour leur offrir des études et des cadres adaptés à leurs besoins
Le BUDGET du Ministère de la défense dont la moitié au moins de son titre V est consacrée à la recherche et développement devra être porté à hauteur de 3% du PNB
Pour garantir les crédits de recherche au niveau souhaitable, 30% au moins de ce titre V sera investi auprès d ces fondations régionale afin de faire émerger les petites PME comme le pratique depuis plus de dix ans l’Agence Spatiale Européenne en évitant ainsi le captage des crédits au seul bénéfice des grandes entreprises.
CONDITIONS PREALABLES
Si la politique doit être arrêtée au niveau national, sa mise en place ne peut dans un souci d’efficacité être conduite qu’au niveau LOCAL
Les décisions budgétaires doivent donc être entièrement déléguées au niveau REGIONAL
Les contrôles ministériels ou de la cour des comptes ne pouvant intervenir qu’à posteriori et non en préalable comme notre administration JACOBINE l’impose encore aujourd’hui.
La LOI doit être modifiée par ordonnance dans un premier temps avant l’élaboration d’une loi cadre, pour INSTITUER un véritable budget de fonctionnement au niveau des universités. La création de société mixte sur le modèle appliqué en Belgique devra permettre légalement à toute université de passer des contrats à but lucratif par des partenariats avec des entreprises privées. L’ensemble des marges réalisées devant être inclus dans le Budget de l’université concernée.
La création de banques d’investissement privée et Publiques est un préalable au niveau régional. FONDATIONS D’INVESTISSEMENTS REGIONALES
Seules les autorités locales émanant des élus et civiles du conseil d’administration de ces structures auront l’autonomie de choix des engagements de dépenses.
Ces banques d’investissement alimentées par des fonds publics et privés joueraient le rôle de busines Engels auprès de tous les porteurs de projets innovants. Ces fondations seraient alors propriétaires de 20% du capital de toutes les sociétés accompagnées et garantiraient ainsi 80% du capital aux futurs entrepreneurs.
L’impôt sur les grandes fortunes pourrait également alimenter ces fondations avec un allègement total dès lors que ces sommes seraient investies pour le développement économique.
La mise en place progressive de fonds de pension à la française sur tous les salaires pourrait également permettre une alimentation financière de ces structures.
Tous les organismes Français qui aujourd’hui perçoivent les DIVIDENDES de la dette Française (intérêts qui représentent plus de 40 milliards d’Euros par an) seront incités (très fortement) à investir dans ces fondations pour l’intérêt général. Et l’avenir du Pays.
Frais de recherches du Ministère de la DEFENSE à hauteur de 30% de son titre V
LE CONCEPT
Placé sous l’autorité des REGIONS, créer des campus qui s’articuleraient autour de structures AUTONOMES, disposant toutes d’une entière AUTONOMIE Financière et de décision dans l’engagement de ses crédits.
Véritable Zone de vie, à l’identique des Campus de la FLORIDE, tous les personnels résidants y trouveraient non seulement un cadre de travail mais aussi et surtout une qualité de vie et la possibilité de mettre en synergie toutes les compétences présentes.
Articulé autour d’un Campus UNIVERSITAIRE, de grandes entreprises, de plusieurs pépinières d’entreprises innovantes et de structures sportives, culturelles et récréatives en adéquation avec les besoins d’une grande qualité de vie.
Chaque université disposerait de sections spécifiques aux besoins des entreprises, Sup. de Co, AES, ETC.. dont les travaux pratiques d’effectueraient auprès des entreprises présentes sur le campus.
Les laboratoires de recherche pourraient alors travailler avec les entreprises dans le cadre des partenariats financiers rendus possibles par la création de société privées au sein de l’Université
L’accompagnement des porteurs de projets innovants, financés par les banques régionales d’investissements pourraient ainsi bénéficier des structures de recherche universitaires mais également associer des élèves dans leurs recherches. Ils pourraient par ailleurs dispenser des cours en rapport avec leurs propres travaux.
Le recrutement de ces élèves serait alors assuré par ces entreprises dans le cadre de leur montée en puissance.
Campus à taille humaine, la zone de vie offrirait en permanence des moyens de rencontre et d’échanges, dans les restaurants, les installations sportives et culturelles ouvertes à tous et en continue. (concept du village à taille humaine)
La création de zone pavillonnaire où seraient mixées toutes les populations permettrait la continuité des échanges comme cela se pratique depuis toujours sur les campus Anglo saxons.
Par souci de rentabilité, ces campus ne devront jamais dépasser la taille critique de plus de 5 à 6000 personnes.
Des constructions récentes ou l’aménagement de zones déjà existantes sera rendu nécessaire, L’efficacité de ce système se mesurera au nombre d’entreprises accompagnées d’une part et au volume de nouveaux emplois de cadres qui en découleront.
Toutes les constructions nouvelles devront répondre à des soucis d’économies d’énergies par l’utilisation des moyens et des matériaux les plus efficaces et devront être conçues pour pouvoir être aménagées ou déplacées en fonction d’un schéma directeur qui sera adapté aux nouveaux besoins.
Situés en priorité à proximité de grandes villes, dans un cadre champêtre et bucolique ces campus seront la vitrine d’un nouveau cadre de vie adapté aux exigences et aux souhaits des Français.