Aux ARMES CITOYENS "Socialistes"
Aux ARMES CITOYENS!!
La patrie SOCIALISTEest en danger,les soldats de l'an II reviennent sur le pont. Même les vieux grognards sont là comme le
victorieux JOSPIN. accuilli comme l'enfant PRODIGE.
Ceci n'annonce t il pas un nouveau WATERLOO comme pour l'Emppereur? Combien de BERNADOTTE pour trahir? de combien les rangs des SPARTACUS vont ils croître? la menace pèse encore plus sur l'avenir même
du PS et les legislatives que les présidentielles. C'est cela qui motive ce ralliement contre nature au PS.
Qui peut croire à la sincérité de certains éléphants qui ont été totalement écartés depuis des mois et qui l'aurait été définitivement en cas de succès? article de l'AFP publié sur AOL.
- Ségolène Royal a battu jeudi le rappel des troupes socialistes en rassemblant autour d'elle tous les "éléphants" du parti, de Dominique Strauss-Kahn à Laurent Fabius - et plus surprenant encore Lionel Jospin - pour relancer une campagne marquée par des difficultés. La candidate PS à l'élection présidentielle Ségolène Royal et l'ancien premier ministre Lionel Jospin le 16 septembre 2006 à Lens AFP/Archives - Denis Charlet
A deux mois de l'élection présidentielle,
la candidate socialiste a annoncé la nomination
d'une "l'équipe du pacte présidentiel", dont font
partie ses deux anciens rivaux dans la primaire
socialiste, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn,
mais également l'ancien Premier ministre
Lionel Jospin, qui se cantonnait jusque-là
dans un soutien réservé à la candidate.
Cette "équipe du pacte présidentiel" comporte
treize personnes: il s'agit, outre les trois
premiers nommés, de Pierre Mauroy,
Henri Emmanuelli, Bertrand Delanoë,
Martine Aubry, Bernard Kouchner,
Gérard Collomb (maire de Lyon), Yvette Roudy
(ancien ministre), les présidents des groupes
parlementaires Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Bel,
et le premier secrétaire du PS François Hollande,
a précisé Mme Royal, en donnant la liste dans cet ordre.
"Tout le monde est rassemblé dans cette phase
décisive de la campagne", a ajouté la députée
des Deux Sèvres.
Ce "groupe des 13" est chargé d'"animer et de
tenir des réunions de campagne à travers le pays",
a indiqué Mme Royal en précisant que ses membres
pourront se réunir "à leur convenance".
Cette annonce survient alors que les 28 sondages
réalisés depuis le 15 janvier, au lendemain du congrès
de l'UMP ayant investi Nicolas Sarkozy, tablent
sur une victoire du ministre de l'Intérieur
contre Mme Royal.
Mais après être allé jusqu'à 10 points (55% contre 45%),
l'écart entre le ministre et la députée PS s'est amenuisé,
revenant à deux points dans le dernier sondage
CSA (51-49) ou à quatre dans le dernier BVA (52-48).
Mme Royal, dont la campagne a été marquée par
une série de couacs et de fausses notes - polémique
à propos du Hezbollah libanais, propos sur le nucléaire
iranien ou la justice en Chine, et la démission récente
du secrétaire national à l'économie du PS Eric Besson-
est parvenue ces derniers jours à refaire une partie
du chemin perdu dans les sondages, notamment grâce
à sa prestation réussie sur TF1.
Lundi à la télévision, elle a réussie a faire apparaître
"une ligne de cohérence", estime ainsi Jean-Daniel Lévy,
de l'institut CSA.
La présence de Lionel Jospin dans ce pack créé
autour de Ségolène Royal constitue la principale surprise.
L'ancien Premier ministre avait sévèrement combattu
la candidature de la députée des Deux-Sèvres lors de
la primaire interne au PS, avaient de lui manifester son soutien.
En revanche, la présence dans cette équipe de
Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn était attendue.
Tout comme celle du chef du PS, par ailleurs le
compagnon de Mme Royal, François Hollande.
M. Jospin, qui était absent de Villepinte lorsque
Mme Royal avait présenté les 100 propositions de
son "pacte présidentiel", le 11 février, avait cependant
indiqué trois jours plus tôt qu'il interviendrait "dans la
campagne de façon positive, à sa façon", "de temps
en temps", un soutien du bout des lèvres qui n'augurait
pas de son entrée dans cette équipe rapprochée.
Le groupe des 13 ainsi constitué est finalement la
solution qu'a retenue Mme Royal, plutôt que la formation
d'un "conseil stratégique", qu'avaient laissé prévoir ses
proches mercredi. "Ce rôle appartient au Bureau national"
du PS, a-t-elle expliqué.
En réaction, le premier secrétaire du PS François Hollande
a exprimé "sa gratitude" à l'égard de Lionel Jospin jeudi
soir à Gerzat (Puy-de-Dôme), pour son ralliement à
l'équipe de campagne de Ségolène Royal.
"Lionel Jospin peut apporter son expérience, sa force,
le souvenir des campagnes qu'il a menées et notamment
montrer ce qu'il ne faut plus refaire: la dispersion et
la perte des repères", a déclaré M. Hollande en marge
d'un "couscous républicain" avec des militants auvergnats.
"Oui, Lionel Jospin a accepté de venir dans cette bataille
avec nous", a ensuite lancé le Premier secrétaire aux
600 militants auvergnats, qui ont chaleureusement
applaudi cette annonce.
"Nous allons monter que nous sommes une force
capable de nous unir pour la conquête du pouvoir",
a-t-il poursuivi.
"Ségolène Royal est consciente de la nécessité
d'emmener toute sa famille politique", a-t-il ajouté, tout
en soutenant qu'elle allait "préserver sa liberté, sa
singularité, son indépendance d'esprit".
Selon lui "le pack du pacte" est nécessaire parce que
les socialistes "entrent dans une nouvelle phase de la
campagne, celle de la conviction".
"La campagne va être rude, âpre, nous avons besoin
de la mobilisation de toutes les forces, de toutes les
générations, de tous les talents autour de Ségolène",
a encore dit M. Hollande.