Madame ROYAL et la politique de DEFENSE
La politique de DEFENSE de la candidate. (un domaine pour le moins inconnu) maintenir l'effort à 2% du PIB Donner les mêmes droits citoyens aux militaires (comme le droit degrève sans doute?) Un nouveau service citoyenn non à 6 mois mais pouvant aler jusqu'à 12 ou 24 mois Un seul porte avion Améliorer la condition militaire donc sans transfert de budget vers l"éducation nationale? Contrôle du parlement sur les opérations extérieures ? La stricte suffisance nucléaire (sans changement depuis De GAULLE moins de 200 t^tes contre 7000 en RUSSIE et autant aux USA ) La recherche d'une défense EUROPEENNE (réalisable dans un minimum de 50 ans et en attendant???) ceci est un souhait à très très très long terme mais innaccessible dans le moyen terme (15 à 20 ans) que dire pour cinq ans? Quid du titre 5 du budget? le niveau serait maintenu certes à 2% avec redéploiements, quelles sont lespriorités, la condition militaire? les effectifs insuffisants pour faire face aux besoins? l'armée de terre dispose de moins de 45 000 soldats qui peuvent être projetés, soit moins de 15 000 en instantané. Toute diminution des équipements militaires se traduiront par du chômage. 67% des dépenses de l'état en équipement dépendent de ce titre 5 du budget de la DEFENSE. , qui fait travailler 10 000 entreprises (souvent des PME) et concernent directement 2 millions de salariés. Par ailleurs le gel de tout programme aura nécessairement des conséquences sur le budget globall de la recherche et développement; Ce seul budget qui représente près de 50 % du total , consacre près de 40% à la recherche qui est sous traitée auprès d'entreprises civiles ce qui permet de payer les salaires des ingénieurs et des chercheurs. cet exemple trouve son explication dans la réussite des AIR BUS, Combien d'ingénieurs ont été rémunérés pendant des dizaines d'années avant d'adapter leurs savoirs à des projets civils??? Pourquoi la candidate socialiste ne dit elle rien comme Nicolas SARKOZY d'ailleurs? n'a t elle rien à dire? cela paraîtpeu probable, à moins que ses choix puissent paraître contraires aux intérêts supérieurs du pays ? Ségolène Royal a présenté samedi ses orientations en matière de défense, en indiquant qu'elle souhaitait "maintenir et adapter" l'effort budgétaire actuel, "appuyé sur une confiance renouvelée entre les citoyens et la défense". Devant un parterre composé surtout de spécialistes, dont Hubert Védrine, Jean-Pierre Chevènement ou Paul Quilès, réuni à Paris à la maison de la Chimie, la candidate socialiste à la présidentielle, jusqu'ici peu loquace sur la question, a développé son programme sur ce qu'elle considère "être l'affaire de tous". Quelques jours avant son rival Nicolas Sarkozy, qui doit s'exprimer mercredi sur ce thème, la candidate a affirmé qu'elle "veillerait" à ce que la dissuasion nucléaire "indispensable à notre indépendance (...) garde en permanence sa crédibilité et dispose des moyens de sa modernisation". Mais "je n'ambitionne pas de rivaliser avec les 7.000 têtes américaines ou russes" a-t-elle affirmé en indiquant qu'elle se limiterait au "principe de la stricte suffisance". Elle a assuré qu'elle maintiendrait l'effort budgétaire pour la défense au niveau actuel, soit 2% du produit intérieur brut (PIB), tout en précisant "qu'à l'intérieur de cet effort" des "redéploiements nécessaires" seraient opérés. Car, a-t-elle ajouté, "l'effort sera hiérarchisé" et "toutes les coopérations européennes seront recherchées". A ce sujet, elle a rappelé sa position sur la construction d'un 2e porte-avion, à savoir que ce projet "peut se réaliser en coopération avec les Britanniques", mais que "les discussions engagées (...) ne permettent pas encore d'envisager aujourd'hui avec certitude" cette construction. "Un gouvernement de fin de mandat ne saurait, en démocratie, vouloir rendre +irréversible+, comme je l'entends dire (...), un programme qui incombera entièrement à son successeur et dont la nécessité de surcroît n'apparaît pas clairement établie", a-t-elle ajouté. La candidate a soutenu une vision "globale" de la défense, où "tout se tient du renseignement à la protection de l'eau potable", tournée vers l'Europe, car elle n'entend "pas mettre (ses) pas dans ceux de l'administration américaine". "Devant le désordre du monde, nous devons faire émerger en Europe un acteur stratégique" et "veiller à ce que l'OTAN ne dérive pas vers un rôle de gendarme du monde, se substituant à l'ONU", a-t-elle estimé. Sur le nucléaire iranien elle a réitéré ses appels à une "fermeté sans faille" pour que Téhéran "se soumette aux contrôles de l'AIEA". En fille et soeur de militaires, elle a particulièrement insisté sur la nécessité de "renouveler la confiance entre les citoyens et la défense" et d'améliorer la condition militaire. Elle a renouvelé sa proposition d'un service civique qui "pourra avoir une dimension de formation de base aux missions de protection civile et de défense du territoire" et "déboucher sur des volontariats de services longs de 18 à 24 mois". Pour renforcer "l'attractivité de la condition militaire", elle a souhaité que les "restrictions en tous genres" qui pèsent sur eux "soient levées" pour qu'ils accèdent "à la pleine citoyenneté" avec une généralisation de leur représentation "dans les instances de concertation". Elle a aussi souhaité mettre les parlementaires au coeur du contrôle des opérations extérieures, qu'elle ne compte engager "qu'avec discernement", et qui disposeront d'un contrôle sur le renseignement et "d'informations complètes et actualisées" sur les ventes d'armes. Ségolène Royal a présenté samedi ses orientations en matière de défense, en indiquant qu'elle souhaitait "maintenir et adapter" l'effort budgétaire actuel, "appuyé sur une confiance renouvelée entre les citoyens et la défense".