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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
29 mars 2007

pourquoi l'impasse en France?

12.01.2006

Les causes de l'impasse du pays

                         LES CAUSES DE L’IMPASSE

          L’état français est en faillite structurelle depuis 1981 date d’arrivée de la gauche au pouvoir.

          Le déficit budgétaire s’est creusé chaque année de près de 50 milliards d’euros ce qui en 25 ans représente 1100 milliards d’euros et qui placent les remboursements de la dette cumulée depuis 1982 au deuxième poste budgétaire avec plus de 30 milliards à payer par an.

          L’alternance politique n’a jamais pu endiguer ce déficit structurel qui trouve ses causes dans les choix politiques irréversibles pris par  François MITTERAND lors de son premier mandat, mais surtout aux effets pervers qui découlent de mesures sociales en apparence justes à cette époque.

                      L’accroissement des dépenses publiques.

          La situation de la France en 1981date d’arrivée de la gauche au pouvoir se caractérise déjà par un volume anormal de fonctionnaires comparativement aux autres pays (comparables démographiquement à la France) Européens

          Cette situation est l’héritage des mesures prises lors des années qui suivirent la guerre dans le premier gouvernement du général de Gaule

          L ‘arrivée des ministres communistes au sein du gouvernement se traduira par l’intégration de nombreux résistants au sein de la fonction publique.

          Pour la première fois leur poids relatif depuis des siècles dépassera les 10% de la population active du pays.

          En 1982 simultanément à  la montée du chômage structurel du pays le gouvernement mettra en place une décentralisation (en son temps refusée en 1969 au Général De Gaule) qui devait théoriquement être conduite sous enveloppe budgétaire c'est-à-dire sans création de postes de nouveaux fonctionnaires

          En effet les missions transférées des préfectures aux nouveaux conseils généraux et régionaux  devaient être assurées par un détachement de fonctionnaires des services préfectoraux.

          Ce seront plus d’un MILLION trois cent mille nouveaux fonctionnaires qui seront alors recrutés en moins de 5 ans.

          Le poids de la fonction publique d’état des nouvelles collectivités territoriales et hospitalière dépassera 22% de la population active du pays. Fait unique dans l’histoire pour un pays de la taille démographique de la France. (Aucun pays nordique ne compte plus de 5 millions d’habitants)

            Au cours de cette période l’organisation du système de santé devint le prétexte  et le moyen à de nombreux élus locaux de droite ou de gauche pour résoudre le chômage croissant de leurs populations et de leurs électeurs.

            Le Maire très souvent Président du conseil d’administration de l’hôpital présent sur son territoire  utilisera cette structure pour résoudre provisoirement les conséquences désastreuses de la montée du chômage. (Sans avoir à en payer les coûts)
            L’hôpital n’avait plus pour seul objectif d’apporter les soins aux malades mais aussi et surtout de fournir une réponse concrète à la satisfaction des demandes d’emploi des futurs électeurs.

            Une étude approfondie de l’implantation de nos hôpitaux sur le territoire national montre à l’évidence cette incohérence qui nuit à l’efficacité de l’ensemble mais qui est justifié dès lors que le paramètre social est prioritairement pris en considération.

            L’irresponsabilité des élus et le laisser faire des autorités de tutelle génère un malaise croissant, car les structures paralysées ne peuvent s’adapter et de ce fait ne répondent que partiellement aux attentes et besoins réels des patients.

            Seule une régulation de fait, qui sera générée par le corps médical lui même apportera les correctifs indispensables à cette déviance.

            Le nombre de chirurgiens et plus encore d’anesthésistes (moyenne d’âge 55 ans) va décroître brutalement au cours des 5 prochaines années.

            La chute de ces effectifs résulte des conséquences perverses des lois de monsieur KOURCHNER, qui  autorise tout patient insatisfait  à attaquer en justice son chirurgien.
Les procès ont plus que décuplé depuis la mise en vigueur de ces lois mais plus grave pour l’avenir les jeunes internes se détournent massivement de ces spécialités très prisées jusqu’en 1995.

            La suppression des blocs opératoires par hémorragie de chirurgiens et plus rapidement encore d’anesthésistes entraînera  d’ici 2010 la fermeture d’un nombre important d’hôpitaux et conduira alors l’état devant l’urgence de cette situation prévisible à rationaliser l’existant conformément aux besoins réels de santé des populations.

                                 L’INCAPACITE A REPONDRE AU CHANGEMENT

            Dès 1984 la France comme de nombreux pays occidentaux se trouva confrontée à une conjoncture internationale délicate. Nos parts de marché diminuent et entraînent des difficultés croissantes au sein des entreprises et surtout de celles qui sous-traitent.

            Face à une situation évolutive il convenait de s’adapter et ainsi de sauver l’essentiel c'est-à-dire les entreprises seules capables de produire de la richesse, de financer l’état et surtout de fournir de l’emploi aux salariés français.

            La France une fois encore comme après 1929 se distingua de ses partenaires. Le président MITTERAND conforme à son pragmatisme politique vis-à-vis de ses partenaires  de l’époque proclame haut et fort

                                        « On ne touchera pas aux acquis sociaux »

            Belle posture, mais négliger les lois de l’économie (ainsi que les positions de Michel ROCCARD) réserve toujours de grosses et très mauvaises surprises, il n’y a pas une économie de droite ou de gauche mais seulement une bonne économie c'est-à-dire celle qui obtient des résultats et qui tient compte des réalités.

            Aux USA à la même époque une grande entreprise comme FORD confrontée elle aussi aux difficultés du marché et à la perte de 30% de ses parts de marché pouvait faire face dans l’urgence et ainsi sauver l’essentiel paradoxalement en France les entreprises ne le pouvaient pas.

            Les dirigeants de FORD purent réunir leur personnel, dirigeants syndicaux et arrêter en commun des mesures socialement très difficiles pour sauver l’essentiel qu’est et restera toujours l’entreprise.

            Les salaires furent réduits de 25%, 30% des salariés furent licenciés immédiatement.

            Ces mesures draconiennes  décidées en commun et sans délais permirent la survie de cette grande entreprise. L’alternative refusée par tous était le dépôt de bilan et la mise au chômage de la totalité du personnel.

                        Comparativement le gouvernement français appuyé en cela par les syndicats de la fonction publique puisqu’ils représentent 90% de leurs membres interdirent cette approche pragmatique pour faire face à l’urgence.

                        Il n’était pas question de modifier le code du travail et de permettre au patronat de jouer sur ce qu’ils qualifiaient alors  de variables d’ajustement, c'est-à-dire de licencier l’excédent de personnels que les entreprises ne pouvaient plus payer

           Même avec l’accord des personnels concernés il fut impossible de sauver les « navires » on privilégiera alors le dépôt de bilan des entreprises en difficulté à leur survie par une modification du code du travail.
            Le nombre des entreprises acculées à poser le bilan fut considérable mais les effets pervers furent encore plus redoutables et destructeurs pour la cohésion sociale de notre pays.

            Les chefs d’entreprises qui déposèrent le bilan purent 48h00 après créer de nouvelles structures en embauchant 50% seulement du personnel de leurs anciennes sociétés.

            Echaudés par l’expérience vécue ils ne reprirent que ceux dont la compétence était indispensable à la vie de la nouvelle société. Ils complétèrent alors leurs effectifs avec des contrats de CDD ou d’intérimaires correspondant aux seules commandes en cours.

            A la rigidité du code du travail le patronat fut conduit à s’adapter par une flexibilité légale offerte par le travail à durée déterminé.

            Paradoxalement c’est un gouvernement de gauche qui pour défendre idéologiquement les acquis sociaux de la classe ouvrière aura permis et surtout conduit le patronat français à exclure pour ne pas dire éliminer tous les personnels improductifs au sein de ses entreprises.

            Un million huit cent mille personnes furent débarquées du monde du travail au cours des 4 ou 5 années de cette période. (L’embauche d’un million trois cent mille nouveaux fonctionnaires permirent de masquer cette catastrophe NATIONALE)

            La gauche par calcul et aveuglement de ses syndicats (de fonctionnaires) aura contraint les entreprises à exclure tous les improductifs bien souvent les moins capables à s’adapter au changement. Jamais le patronat par éthique ou par obligation n’aurait pu envisager ni même espérer une telle situation.

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