La RUPTURE si nécessaire au Pays
La France dispose d'environ 26 millions de personnes en âge de travailler pour une population totale de 63 millions.
Contrairement à tous les pays occidentaux nous avons massivement recruté des fonctionnaires depuis 1982 (près de deux millions en plus) alors que l'ensemble des pays de l'OCDE réduisait la masse salariale du nombre de ses fonctionnaires.
Paradoxalement la Gauche au pouvoir en 1981 est directement responsable de la mise en faillite de centaine de milliers de Petites PME et la suppression de près de deux millions d'emplois dans le privé.
Avec la mise en place de la retraite à 60 ans nous avons assécher de près de 5 années d'emplois, notre population active en mettant à la retraite près de 3 millions de personnes supplémentaires en moins de 18 mois (5 fois 600 000 travailleurs) tout en recrutant massivement dans les trois fonctions publiques (près de deux millions de nouveaux fonctionnaires en 25 ans)
Avec l'asséchement des emplois dans le privé depuis 1981 et surtout le maintien des PME dans des effectifs réduits (96% des entreprises à moins de 20 salariés) nous avons détruit les postes de cadres dans le privé tout en mettant sur le marché des étudiants de plus en plus nombreux (230 000 titulaires au minimum d'une licence dont plus de 10 000 doctorats par an) qui ne peuvent et pourront jamais rivaliser avec les élèves des grandes écoles (30 000 par an) .
De ce fait avec le transfert des emplois du privé vers le public la majorité des diplômés des université rejoignent le public avec des formations à bac plus 3 ou 6 pour des emplois dont la qualification requise correspond au BEPC (bac moins trois) sans aucun avenir en raison des statuts choisi lors du concours d'entrée.
Comment s'étonner alors que nos PME sans encadrement suffisant du à la confiscation des compétences par le public , alors même qu'elles sont surtaxées ne puissent pour 80% ne pas survivre aux 5 premières années et qu'elles soient incapables contrairement à tous les autres pays d'atteindre en 5 ans des effectifs de 40 à 50 salariés?
Pour rémunerer nos 5 millions et demi de fonctionnaires (dont 58% de femmes) aux quels il convient d'ajouter les 1,5 millions d'emplois subventionnés par l'impôt dans nos associations, c'est près de 7 millions de salaires que l'impôt doit rétribuer soit plus de 30% de la population active. Sommes nous sérieux?
Les charges impératives qui pèsent de ce fait sur les entreprises Françaises pour faire face aux dépenses de fonctionnement de l'état (SALAIRES des trop nombreux fonctionnaires) atteignent déjà 54% de l'ensemble de la richesse produite dans notre pays, en clair nous avons depuis trop longtemps dépassé le seuil acceptable avec un déficit annuel de plus de 25% chaque année depuis 1982 qui explique en particulier la constitution de notre dette (près de 1200 milliards d'euros en 2008).
La rupture si ce mot a un sens passe IMPÉRATIVEMENT par une réduction de plus de deux millions de postes de fonctionnaires indûment créés depuis 1982. ( il s'agit avant tout d'un retour logique à l'équilibre de nos dépenses et de nos seules possibilités financières)
Cette remise à l'équilibre avec les objectifs actuels du gouvernement sera possible que dans 60 ans au minimum. ce qui est donc absurde. ( 30 000 postes par an soit 60 ans)
Ce rééquilibrage ne peut avoir de sens sans reconsidérer complètement l'organisation même de l'état.
Or sans créer simultanément la création de nouveaux emplois privés cette mesure est logiquement vouée au désastre en portant en germe la mise au chômage de près de 50 000 jeunes de plus chaque année.
La véritable réforme de l'état qui doit se traduire par la suppression de deux millions de postes ne pourra être mise en oeuvre non pas par des suppression de poste mais uniquement par l'assèchement de nouveaux postulants qui auront été recrutés dans le privé si ce dernier a été capable de créer les 8 millions de postes qui manquent en FRANCE.
A cette seule condition, nous pourrons alors revenir au niveau des départements au fusionnement comme il existait jusqu'en 1982 des fonctions publiques d'état et territoriales. (gain un million de postes)
De même l'implantation des hôpitaux devra être corrigée en tenant compte uniquement des besoins des populations et non plus le traitement social du chômage que trop de maires (de gauche ou de droite) ont utilisé pour répondre (gratuitement) aux demandes sociales de leurs électeurs.
(plus de 800 000 postes)
Que doit couvrir la notion de rupture dans les prochaines années?
Les réponses sont vraies aussi bien pour la droite que pour la gauche qui élabore enfin un programme en adéquation avec les réalités du monde.
Comment faire pour créer dans le privé et dans le PRIVE seulement les 7 à 8 millions d'emplois qui nous sont nécessaires au rétablissement de nos équilibres vitaux.
Tout le reste n'est que littérature et sans aucun intérêt.
Les quelques pistes réalistes ont été décrites sur ce blog:
Seul l'accompagnement des PME est de nature à nous permettre nos ajustements mais sur une période de 5 à 10 ans au moins (contre les 25 années de gabgies de nos finances depuis 1981)
La réussite repose sur la mise en place d'une véritable politique d'accompagnement des PME que l'état se refuse à mettre en place depuis 20 ans contrairement à tous nos partenaires Européens. (67% du commerce extérieur du royaume de BELGIQUE est réalisé par des PME dont les effectifs dépassent 200 à 300 personnes alors qu'en FRANCE 1% du total de nos entreprises dépassent péniblement 50 salariés pourquoi?
Ce seront la créations d'emplois essentiellement privés qui permettrons le dégraissage par transfert de nos trois fonctions publiques.
En aucun cas les fonctionnaires en poste n'auront à SUBIR la lâcheté des gouvernements successifs du PAYS. En effet si la gauche est responsable des débuts des recrutements massifs de fonctionnaires, (600 000 entre 82 et 86) la droite n'a pas corrigé cette anomalie mais l'a amplifiée à son retour au pouvoir.
par ailleurs 58% du total des fonctionnaires de nos trois fonctions publiques sont des femmes..
Cette politique GLOBALE d'adaptation de notre pays aux réalités ne peut être conduite ni par la GAUCHE seule ni et surtout par la droite seule.
Cette politique Globale doit impérativement être validée par un référendum national avec des objectifs sociaux à atteindre impérativement comme des salaires minimum de 2000€ mensuels comme en SUISSE.
Une réelle participation égale au moins à 25% du capaital de toutes les entreprises présentes en FRANCE.
Une nouvelle politique FAMILIALE sans doute articulée essentiellement sur les seules Mères de FAMILLES qui de plus en plus élèvent seules les générations futures.
Atteindre les objectifs de ce nouveau contrat social doit être financé et supporté par ceux qui le peuvent.
Commençons par avoir le courage de supprimer les 35h00 et les 20 à 30 milliards d'Euros accordés indûment aux grands groupes qui réalisent plus de 100 milliards d'euros de bénéfices chaque année.
Ces sommes seraient alors utilisées à financer les 3 milliards d'Euros nécessaires au financement su service civique (destiné à l'accompagnement des entreprises PME à l'export)
10 pourraient être injectés d' emblée à la mise en place impérative de la fléxi-sécurité des parcours des salariés.
imposons le maintien des sièges de ces sociétés (CAC 40) en FRANCE (25% de capital acquis au personnel)
Recréons un service civique qui concernera tous les jeunes FRANCAIS en leur offrant une expérience d'une année à l'étranger (voir fiche)
Modernisons l'état avec en cible la suppression de deux millions de postes sur 15 ans et détachons gratuitement 100 000 fonctionnaires par an au sein de nos PME qui doivent être armées pour l'export (voir politique globale d'accompagnement des PME fiche antérieure, 96% des entreprises Françaises comptent moins de 20 salariés avec un seul cadre le patron lui même)
Créons des banques d'investissement au profit exclusif des inventeurs porteurs de projets industriels innovants (voir fiche antérieure)
Financements publics et privés par un allégement total de l'ISF si investi dans ces structures.
Créons de véritable CLUSTERS à l'Américaine (voir fiche antérieure). Campus universitaires tout neufs intégrants des étudiants mais surtout des entreprises partenaires et des pépinières d'entreprises de Haute technologie sous contrôle des REGIONS.
Portons les années de cotisation à 42 ou 43 ans ce qui permettrait de conserver près d'un million et de demi de salariés en postes, avec une politique ciblée et efficace sur l'emploi de séniors.