Présidentielles 2012, la fin de la démagogie politique et des mensonges
Augmentation immédiate des salaires et interdiction de licenciements!
tel est le programme et le slogan du nouveau parti anti-capitaliste que rejoindra Idéologiquement sans doute prochainement MELENCHON le seul pur socialiste s'il en est.
Deux erreurs pragmatiques déjà engagées par la gauche et le PS.
1981 et 1982: interdiction de licencier dans les entreprises.
Résultat un million huit cent mille destructions d'emplois avec la mise en faillite de dizaines de milliers d'entreprises.
Mieux vaut voir le patron faire faillite que céder sur l'essentiel.
Les patrons sont tous des inutiles malfaisants comme dit Besancenot,
aucun n'est irremplaçable.
Bilan : " quand ce salaud de patron fait faillite"
Ce salaud met tout le monde au chômage.
2/ Augmentation immédiate des salaires
Si l'objectif doit être un thème de campagne, il mérite d'être construit c'est à dire de créer les conditions de sa mise en place et non seulement son incantation.
Suivre cette demande certes légitime sur le fond mais démagogique dans les circonstances entraînerait plus de 500 000 chômeurs qui viendraient
encore s'ajouter aux 500 000 déjà prévisibles dans les prochains mois.
68 000 licenciements déjà inscrits au sein des entreprises de plus de 100 salariés (voir liste)
qui se traduiront obligatoirement par la mise en faillite de dizaines de milliers de petites PME de service qui n'auront plus les commandes de ces moyennes PME en contraction d'activité.
C'est à dire au bas mot quatre fois plus de licenciements à savoir 280 000 licenciements inéluctables qui s'ajouteront aux 68 000 identifiés en moins de 8 semaines en France.
La pression qui existe en France sur nos entreprises, plus de 15 points comparativement à toutes les entreprises étrangères de même taille, impose déjà plus de 54% de prélèvements obligatoires sur toutes les richesses du pays. (fiscalité de l'état et prélèvements des cotisations sociales)
la conséquence de plus en plus visible se traduira cette année par un record historique du déficit de notre balance commerciale avec plus de 70 milliards d'euros de déficit (soit plus de 450 milliards d'anciens francs, nous en sommes à plus de 56 milliards à 9 mois seulement depuis le début 2008).
Rappel de la note publiée sur ce blog le:
27.09.2008
Nos salaires c'est tout de suite
article nouvelobs
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080927.OBS3031/plusieurs_milliers_de_manifestants_pour_le_pouvoir_dach.html
La situation de très nombreux Français s'est aggravée depuis plusieurs mois, personne ne peut en douter
ni nier cette évidence
Quel est le sens de la manifestation conduite par le PCF aujourd'hui?
Les salaires peuvent ils raisonnablement être augmentés?
Car c'est avant tout à cette question qu'il s'agit de répondre.
Devant l'inertie du PS plus occupé à régler l'avenir interne , de ses cadres qu'à traiter des problèmes des Français, seule la LCR et sa transformation en parti anticapitaliste semble avoir encore un peu de vigueur aujourd'hui.
L'absence du PCF dans ce débat confirmera le déclin enclenché depuis 15 ans comme la faillite actuelle de son journal l'Humanité qui ne survit qu'avec les subventions de l'état (plusieurs millions d'euros annuels)
mais jusqu'à quand?
Certes près de 7 millions de nos compatriotes vivent ou plus exactement survivent avec moins de 847€ par mois.
ce qui est profondément SCANDALEUX.
Cette situation est cependant la résultante des politiques menées depuis 1981 où déjà l'entreprise et la manipulation de la réalité était le dogme sur le quel François MITTERAND avait été élu.
La lutte contre le capitalisme et la "Chasse" aux patrons pris tous ensembles sous le même vocable.
La réalité économique Française est cependant très différente.
Il existe bien de très grandes entreprises dans notre pays. Grandes entreprises au passage très peu nombreuses et quasiment toutes issues de l'action de l'état depuis Colbert.(2000 entreprises françaises comptent plus de 500 salariés dans notre pays cas unique dans les pays de l'OCDE)
Le reste du tissus Français concerne de trop petites entreprises que nous qualifions de PME TPM ou micro entreprises.
Aucun Français ne peut ignorer ce fait , sans mentir.
96% du total des entreprises françaises comptent moins de 20 salariés,
93% moins de 9,
87% moins de 4
et même 67% sans aucun employé si ce n'est le "PATRON"
Moins de 1% de nos entreprises comptent plus de 50 salariés.
La réalité du petit patron exploiteur de son salarié en France est donc une fausse perception entretenue par beaucoup à des fins purement politiques.
Cette réalité dérange d'autant que pour ce qui concerne nos grandes entreprises,
la Gauche a commis cette erreur irréparable d'ouvrir leur capital aux spéculateurs étrangers ce que depuis le Général De GAULLE était interdit part la loi: 80% du capital de ces sociétés devaient IMPÉRATIVEMENT être sous contrôle de fonds FRANCAIS, afin d'éviter toute fuite des bénéfices vers les actionnaires étrangers.
C'est donc la Gauche et elle seule (y compris le PCF) qui est à l'origine de la perte de contrôle de nos grands groupes.
Comment s'étonner alors que depuis cette date près de 10% de PIB ait été transféré des salaires au paiement des dividendes légitimement dus aux propriétaires de nos grandes multinationales qui avaient été bradées?
89% de l'emploi privé se trouve au sein des PME françaises, et donc 11% seulement dans les grands groupes.
Par ailleurs les trois fonctions publiques comptent à ce jour plus de 5 millions et demi de fonctionnaires
non inclus les société d'état,
Le recrutement de plus d'un million et demi de fonctionnaires en plus depuis 1982, place la FRANCE dans une situation incroyable en étant le pays où le ratio emplois privés et publics est le plus important, à savoir plus de 23% de la population active du pays et qui absorbe de ce fait plus de 60% du total du budget de l'état.
L'état étant déjà parvenu à 54% de prélèvements obligatoires (en ajoutant les coûts de la sécurité sociale) ce dernier ne dispose d'aucune marge de manoeuvre à savoir la possibilité d'augmenter des impôts ou de laisser filer les dépenses.
Cet état dont les caisses sont vides du fait qu'il vit à crédit depuis 1982 essentiellement, et dont la dette colossale trouve son explication avec un budget en déficit chaque année de près de 25%.
Dans ces conditions, comment augmenter les salaires?
Pour ce qui concerne les fonctionnaires cette demande justifiée sur le fond en ce qui concerne les moins payés et ils sont trop nombreux, est impossible du fait même que l'argent a déjà été engagé ailleurs (recrutement des fonctionnaires depuis 1982)
Pour ce qui concerne les salariés du privé, il existe deux catégories:
Les grandes sociétés 11% du monde salarial privé, où cette demande pourrait être envisagée, mais les personnels bénéficient déjà de nombreux droits sociaux qui n'existent pas et n'existeront jamais au sein des PME.
Il reste les 89% des emplois du privé au sein des petites entreprises, or dans ce cas la demande est impossible au risque mortel d'entraîner le dépôt de bilan de très nombreuses de ces petites structures.
En 1982 et l'année suivante, l'interdiction de licencier le personnel que ces petites entreprises ne pouvaient plus payer avait eu pour conséquence la mise en faillite de plusieurs centaines de milliers de ces structures et 2 millions de chômeurs (chiffres du ministère du travail)
Cette cause fut la raison majeure des recrutement des fonctionnaires au sein de la FP territoriale et hospitalière.
Il fallait absolument trouver des emplois aux chômeurs, malgré l'engagement du ministre de l'intérieur de l'époque (Gaston ) qui s'était engagé à ne recruter aucun fonctionnaire pour armer les nouveaux conseils généraux. les personnels devant alors être fournis par les Préfectures dépossédées d'une part de leurs missions.
Le recrutement au sein de nouveaux hôpitaux (1000 contre moins de 300 à l'époque) fut également le prétexte à traiter le mal social et non répondre aux besoins des malades.
les maires présidents des conseils d'administration de l'hôpital de leurs villes recrutèrent ainsi leurs futurs électeurs, sans avoir à payer les charges inhérentes aux salaires.
Nos PME sont exsangues, elles sont les plus lourdement taxées en Europe (33%).
la crise bancaire et les difficultés qu'elles rencontrent déjà depuis plusieurs mois pour obtenir des découverts de trésorerie en condamnera beaucoup à déposer le bilan.
Toute augmentation de salaire imposée par le gouvernement aurait donc pour conséquence logique un flux grandissant de mises en faillite.
Est ce que souhaite le PCF ? sans doute pas car les centaines de milliers de chômeurs consécutifs à cette demande démagogique lui seraient alors partiellement imputables .
Si les salaires ne peuvent pour cette raison être augmentés dans l'immédiat, l'état de survie sociale de très nombreux Français reste une réalité Humaine qui devra être traitée dans l'urgence et surtout immédiatement.
Rappel de fiches publiées sur ce blog
Augmentation immédiate de 30% des allocations familiales
Gratuité des soins pour les 1 million et demi d'enfants non couverts par les mutuelles parentales
Gratuité des cantines et des transports scolaires.
Sans la création d'une banque d'état (ou nationalisée) dédiée exclusivement aux PME comme demandée par le SÉNAT depuis 1994, pour tenir compte de la conjoncture, plusieurs milliers de PME sont déjà condamnées à la faillite.
Les chiffres du chômage font s'amplifier au cours des prochains mois
sans doute plus de 50 000 en octobre,
60 000 en novembre
et près de 80 000 en décembre avec plus de 70 milliards d'euros de déficit de notre balance commerciale (record historique en France, du au fait que nos produits sont déjà trop chers pour s'exporter).......
L'évidence montre à qui veut voir que la France vit très largement au dessus de ses moyens.
Depuis 1981 en particulier notre pays vit à crédit, fait que personne ne peut contester malheureusement.
Les purges de l'économie mondiales qui préfigurent la guerre économique totale et du chacun pour soi inévitable dans de telles circonstances marqueront profondément la France qui n'est toujours pas prête à affronter les défis du monde dans le quel nous sommes même si nous refusons majoritairement d'accepter ce fait.
liens:
changer le monde:
Le 04/11/2008 |
Le 04/11/2008 |
Le 03/11/2008 |