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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
17 avril 2012

22 avril 2012 table rase ou le tsunami des présidentielles

Toujours à la suite des trois notes précédentes, imaginons encore l'inimaginable du moins présenté comme tel par tous les experts médiatico politiques.
il ne nous reste que quelques jours pour vérifier si les recommandations de jacques ATTALI (voir fiche ci dessous) écrites le 12 juin 2007 après la débâcle socialiste des législatives se vérifie.
"Si elle ne veut pas rester dans l’opposition pour le prochain
quart de siècle, elle doit reconnaitre ouvertement
sa déroute et en tirer toutes les conséquences."
TABLE RASE fiche du 15 juin 2007
Comment éviter le Naufrage du PS dimanche soir

Comme toujours la critique constructive viendra d'un des sages du parti socilaliste

Table rase, voici ce qu'il convient de faire
 
 
 
après le naufrage du parti socialiste.
 
Naufrage idéologique tout d'abord,
 
erreur impardonable de
n'avoir pas su ou voulu bâtir un programme
en phase avec les réalistes du monde et les aspirations du peuple.
 
Erreur encore plus lourde de n'avoir pas voulu mener
une vraie campagne législative
 
ce qui sans doute aurait supposé d'accepter de reconnaître la défaite.,
d'entamer immédiatement le correctif idéologique
sans le quel la déroute était inévitable mais qui sera quand même dès dimanche.
La soirée sur les plateaux télévisés restera dans les mémoires
des électeurs de gauche qui eux ne sont pour rien dans cette débacle.
 
Il faudra dès dimanche soir DEMISSIONER tous
les responsables de la débacle.
 
Laisser la place aux jeunes sinon le PS risque de rester
dans l'opposition au moins 25 ans encore.

lu sur le site de Jacques ATTALI

12 juin 2007

Tabula rasa

La gauche a donc perdu des élections présidentielles ,
puis législatives, imperdables.
 
Si elle ne veut pas rester dans l’opposition pour le prochain
quart de siècle, elle doit reconnaitre ouvertement
sa déroute et en tirer toutes les conséquences.

D’abord, les électeurs et les militants des partis de gauche
doivent, dès le soir du second tour des législatives ,
avoir le courage d’écarter des responsabilités tous ceux
de leurs dirigeants qui ont participé à cet échec,
 
dont le peuple de gauche est la première victime :
 
Dirigeants des partis, candidats à l’élection présidentielle,
animateurs de campagne, rédacteurs du programme,
tous, malgré leurs qualités indéniables, ont échoué et doivent
laisser leur place à d’autres.
 
Quitte à revenir, plus tard, aux affaires, s’ils saven
t se nourrir d’une traversée du désert.

Ensuite, les militants socialistes doivent reconnaitre que
tout était faux dans la stratégie mise en œuvre par
leurs responsables depuis dix ans :
 
Le refus de débattre du fonds ,
 
l’incapacité à reconnaitre les changements du monde,
 
la crispation sur des enjeux dépassés,
 
le maintien de rituels de partis devenus anachroniques,
la confusion entre des discours contradictoires,
l’absence de programmes présidentiels clairs
et ancrés dans la modernité ;
 
et enfin, ultime absurdité,
après la défaite aux élections présidentielles,
 
le refus de mener une campagne pour gagner les élections législatives.
 

Et voilà que ces dirigeants discrédités prétendent
continuer comme avant.
 
On les entend avec consternation débattre d’alliances
sans parler de programmes,
 
de postes sans réfléchir aux missions,
de règlements de comptes sans bâtir des projets.
Enfermés dans des schémas d’analyse et d’organisation dépassés,
ils pérorent, insultent, invectivent, promettent.
Comme s’ils avaient gagné. Comme s’ils étaient l’avenir.
 

Les Français attendent de l’opposition de gauche
qu’elle reconnaisse d’abord son erreur,
 
qu’elle retrouve son rôle d’avant-garde,
 
qu’elle décrypte le monde, ses injustices et ses potentialités.
 
Et qu’elle choisisse ces combats
 
: d’abord celui de la responsabilité (comment rendre aux citoyens
une influence concrète sur leur propre destin ?),
 
puis celui de la liberté (comment ne pas devenir prisonnier
de l’hypersurveillance)
 
et enfin celui de l’égalité,
(comment recréer une réelle mobilité sociale ?).

Les Français attendent enfin des socialistes qu’ils changent
d’organisation et peut etre meme de nom .
 
C’est une immense tache.
Si elle veut être prête dans cinq ans,
la gauche doit commencer tout de suite
 
 
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