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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
18 octobre 2006

présidentielles 2007 le non débat des candidats du Parti Socialiste

PRESIDENTIELLES 2007 Premier débat TV des candidats socialistes

Extrait de l'AFP. Comme nous l'écrivions hier, nous avons assité à un non débat. Chacun des candidats ne présentant que le seul programme du Parti Socialiste. Dans de telles conditions, sans confrontation réelle des positions de chacun, comment l'électeur pourra t il se faire une opinion?

Les débats futurs seront de même nature et de ce fait très frustrant pour les auditeurs. Pourquoi ce refus de confrontation des idées? alors que la suite de la campagne se révélera sans concession aucune.

Débat télévisé policé entre les trois candidats à l'investiture socialiste

18/10/2006 07h06

Les trois candidats à l'investiture socialiste Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, lors d'un premier débat télévisé, le 17 octobre 2006
©AFP - Fred Dufour

PARIS (AFP) - Le premier débat télévisé entre candidats à l'investiture socialiste pour la présidentielle s'est déroulé mardi dans une ambiance policée, toute confrontation étant bannie par des règles du jeu très strictes qui n'ont permis que quelques courtoises passes d'armes.

Pour cette première française, organisée à un mois du vote des adhérents du PS qui les départagera, Laurent Fabius, Ségolène Royal, grande favorite des sondages, et Dominique Strauss-Kahn ont détaillé pendant deux heures leurs propositions économiques et sociales, sur la base du projet socialiste.

Un peu raides derrière des pupitres de bois clair, leurs places avaient été tirées au sort, tout comme l'ordre de leurs réponses aux questions.

Croissance, emploi, revenus, délocalisations, 35 heures, retraites, énergie, logement, santé ont scandé une soirée très cadrée, déclarations scrupuleusement minutées et aucun échange direct.

Chacun appuyait ses convictions sur ses expériences locales, Sarcelles pour Strauss-Kahn, le Grand-Quevilly pour Fabius, la région Poitou-Charentes pour Royal. Tous trois se sont souvent retrouvés sur des idées proches, se référant généralement au projet du PS.

"Sur ce point je rejoins Dominique Strauss-Kahn", glissait M. Fabius. "Je rejoins ce qui vient d'être dit sur le décrochage et la montée des pauvretés", indiquait Mme Royal. "Ce qu'a dit Ségolène Royal va dans le bon sens, mais...", notait M. Strauss-Kahn.

Les trois candidats à l'investiture socialiste Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius lors d'un premier débat télévisé, le 17 octobre 2006
©AFP - Fred Dufour

Loin de l'attaque en règle que craignaient certains de ses partisans et des fortes réserves que ces débats provoquaient chez Mme Royal, ce sont surtout DSK et Fabius qui, à quelques rares reprises, se sont opposés, en particulier sur l'augmentation de 100 euros du SMIC proposée par M. Fabius dès après la présidentielle.

Mme Royal restait dans un registre souvent général. Elle a d'abord éludé la question des 35 heures, point où ses positions sont controversées, le journaliste s'y reprenant à trois fois pour l'entendre les qualifier "dans certains cas et pour une minorité, (de) régression sociale".

Emaillant son discours de ses formules favorites, "ordre juste" ou "désir d'avenir", elle s'est affichée "candidate pour faire gagner la gauche et ensuite pour faire réussir la France".

M. Fabius, avec un discours très marqué à gauche et un ton souvent passionné, a dénoncé "des situations, des inégalités, des injustices que je n'accepte pas".

Il a estimé que ses concurrents étaient "peut-être plus flous, plus vagues". "Ce qui compte c'est le projet politique", a-t-il dit, demandant "des engagements précis, pas de la théorie".

"Je n'ai pas le sentiment d'être flou, juste le sentiment d'être plus complet", a rétorqué M. Strauss-Kahn, affirmant "qu'il ne faut s'engager que sur ce qu'on pourra tenir".

Les deux hommes, qui ont bataillé pour que ces débats aient lieu, se sont réjouis de leur tenue : "nous en sortirons plus forts", "nous aurons eu un débat et nous arriverons rassemblés", a dit DSK. L'ancien premier ministre a estimé que ce débat faisait "honneur à la démocratie".

Extraits du "débat" télévisé des trois prétendants à l'investiture socialiste. Durée: 1mn
©La Chaine Parlementaire

"Le projet socialiste ait été le grand vainqueur, tout le monde y a fait abondamment référence", s'est félicité le Premier secrétaire du PS, François Hollande, compagnon de Mme Royal.

La confrontation s'est déroulée à un mois du vote des militants le 16 novembre pour le choix du candidat à la présidentielle. Un éventuel deuxième tour aura lieu le 23 novembre.

Deux autres débats télévisés seront organisés d'ici le vote, sur les questions de société puis sur les enjeux internationaux, ainsi que trois débats devant les militants en région.

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Commentaires
F
On entend partout que la présidentielle 2007 se jouera sur la toile ou ne sera pas<br /> Interessant ce blog, dans un esprit totalement différent, un site amusant : http://presidentielles-2007.new.fr<br /> Ce qu'ils appellent sur ce blog http://webnews.blogspirit.com/web/, la million dollar présidentiable
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