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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
29 mars 2007

le sens des programmes pour 2007

13.02.2006

LE SENS DES PROPOSITIONS DE NOS FUTURS CANDIDATS

    LE SENS DES PROGRAMMES QUI SERONT PROPOSES AUX FRANCAIS

            Aucun candidat déclaré n’aborde ce qui devrait être le cœur des futures élections.de 2007

       Quelles sont les raisons qui par leurs conséquences plombent notre pays et son économie ?

      Quelles sont les raisons du décrochage d’un nombre de plus en plus important de nos concitoyens qui vivent dans leur chaire la fracture sociale depuis maintenant 25 ans ?

            Quelle est la  responsabilité de nos dirigeants pour qu’aucun n’ose aborder ce thème avec sincérité ?

            Ce ne sera qu’à partir du moment où toutes les causes de notre décrochage auront été identifiées que les solutions proposées prendront leur sens.

            Les BLOGS de nos futurs candidats sont assez muets sur les interrogations  légitimes des internaute citoyens.
            Aucune réponse n’est donnée malgré les multiples questions posées sur ce sujet.

                                             LA FRANCE DROGUEE PAR SA DETTE

                        Texte de François d’ORCIVAL (Spectacle du monde janvier 2006

            La France dépense plus qu’elle ne produit. Socialistes  ou de droite les gouvernements ont depuis 1980 eu recours à l’emprunt pour financer un train de vie au dessus de nos moyens. Thierry BRETON met les chiffres sous nos yeux pour briser une accoutumance malsaine…

            Nous avons SACRIFIE l’avenir à la FACILITE. « Nos enfants auront à financer nos dépenses de santé et d’indemnisation du chômage en plus des leurs. »

            La conclusion de Michel PEBEREAU est sans concession. Thierry BRETON, ministre des finances lui avait confié, le 6 juillet dernier, un rapport sur la dette publique qu’il a remis le 14 décembre. Un débat national est ouvert qui n’est pas près de se clore.

            Exprimé jusqu’à présent, comme nos déficits en pourcentage du produit intérieur, notre endettement restait dissimulé entre les lignes des documents budgétaires, à l’écart des discussions publiques. Et pour cause !

            Cette dissimulation a permis aux gouvernements de gauche, et de droite de faire voter des budgets dont les dépenses étaient systématiquement supérieures aux recettes, en couvrant les déficits par l’emprunt.

            En avons-nous bénéficié pour améliorer notre niveau de vie ? Sans doute, mais celui de nos voisins a augmenté plus vite que le nôtre tandis qu’eux réduisaient leur dette. En avons-nous profité pour faire baisser notre chômage ? Aucunement, puisque nous sommes parmi les derniers de la classe en terme d’emplois.
« La France vit au dessus de ses moyens », dit THIERRY BRETON, la dette publique dépasse les milli milliards d’euros, soit plus de 17 000 euros par Français. Pour la première fois, en 2006, l’impôt sur le revenu payé par les ménages français ne servira qu’à rembourser les intérêts de cette dette au lieu de préparer l’avenir…

            Les vrais chiffres sont désormais sous nos yeux. En monnaie constante, le montant de la dette (1 117 milliards d’euros à la fin 2005) a été multiplié par cinq en vingt-cinq ans, depuis l’élection de FRANCOIS MITTERAND jusqu’à la réélection de JACQUES CHIRAC.

            Le poids de cette dette par rapport à la richesse produite (PIB) a lui-même triplé, passant de 21% à 65%. Ainsi, quand notre taux de croissance moyen était de 2% par an, notre endettement s’accroissait trois fois plus vite pour atteindre 6%.

            Pourquoi tant de négligence ? Parce que, longtemps, nous avons compté sur l’inflation pour alléger cette politique de l’emprunt systématique. Mais cette commodité, nous n’en disposons plus ; l’inflation a été éliminée et nous avons, nous-mêmes, renoncé à notre politique monétaire pour la confier à la BANQUE CENTRALE EUROPEENNE.

            Pourtant, comme si la France était « droguée » nous avons continué à dépenser plus que ce que nous produisions. C’est ainsi que la charge de cette dette atteint cette année, 40 milliards d’euros, c'est-à-dire 4 milliards de plus que nos dépenses militaires, deux fois plus que nos dépenses de recherche et d’enseignement supérieur, quatre fois plus que les crédits affectés à l’équipement et aux transports.

A quoi ces emprunts ont-ils été consacrés ? Au fonctionnement courant de nos administrations, de notre système de santé et de notre « modèle  social » d’indemnisation du chômage.
Nous avons tout financé à CREDIT, en allant chercher plus de la moitié de cet argent auprès des grands fonds étrangers, et notamment américains. Même durant les années de croissance dont il a bénéficié LIONEL JOSPIN n’a pas consacré un euro à notre désendettement..

Au total, entre 1982 et 2003, soit quatorze années de gouvernement socialiste et sept de gouvernement de droite, l‘Etat a recruté 310 000 fonctionnaires supplémentaires. Parmi eux, 187 000 de plus pour l’Education Nationale, et 53 000 pour la Justice et l’Intérieur. Les seuls ministères dont les effectifs aient baissé sont ceux de la Défense (- 35 000), des Affaires étrangères (-14 000) et des finances (-8 000). Même l’Agriculture, alors que le nombre d’exploitations a diminué d’un tiers, a engagé trois mille agents supplémentaires. « On pourrait penser que l’essentiel de la hausse des effectifs est dû à la réduction du temps de travail, note le rapporteur, mais ce n’est pas vrai. 85% de l’augmentation a eu lieu avant le passage aux trente-cinq heures »

Aux 310 000 fonctionnaires d’Etat, se sont ajoutés 450 000 agents des collectivités territoriales (décentralisation oblige) et  200 000 dans les hôpitaux.

LA FONCTION PUBLIQUE S’EST DONC ACCRUE DE PRES D’UN MILLION D’AGENTS  DEPUIS 1982 (soit une hausse de 24%). Ce qui alourdit d’autant les engagements de l’Etat pour le financement de leurs retraites : quelque 900 milliards d’euros.

La France est elle mieux gérée, mieux administrée ? Son système scolaire fonctionne t il mieux que les autres, ses services publics sont ils plus performants, ses aides à l’emploi ont-elles créé plus de travail ? Plus la France s’est endettée, plus elle a décliné. Logique, la Politique du moindre effort a anesthésié le corps social, l’a rendu rebelle à toute réforme et crispé sur ses «  avantages acquis »

Certes, chaque année depuis 1980, la France a créé plus de richesses que l’année précédente, mais moins et moins vite que ses partenaires. Elle a pris un point de croissance de retard par an vis-à-vis de l’économie américaine, prés d’un demi point vis-à-vis de l’économie britannique, et 0,7 point à l’égard de l’ensemble des pays industriels de l’OCDE.

Il aurait suffi que nous produisions autant que la moyenne de ces pays pour accumuler 320 milliards d’euros de plus : le tiers de notre endettement.

D’où vient cet écart ? De ce que nous avons travaillé de moins en moins. Depuis les lois sur les 35 heures, nous consacrons même entre 10 et 15 milliards d’euros par an à aider les salariés (à travers leurs entreprises) à ne pas travailler ! En trente ans, le nombre d’heures travaillées par habitant a baissé chez nous de près de 25%. Ce qui fait de nous les champions de tous les pays industriels ! Alors qu’il a baissé de 15% environ pour l’Union Européenne et qu’il a en revanche, augmenté de 15% aux Etats-Unis

Comment s’étonner des résultats ? Le taux de chômage est en Amérique inférieur au nôtre de plus de la moitié.

CE RAPPORT PEBEREAU, c’est donc bien plus que l’examen à la loupe de notre endettement. Le gouvernement veut s’en servir comme d’un outil de pédagogie nationale. Il ne s’agit plus seulement de convaincre les Français que leur pays vit au-dessus de ses moyens, que les caisses de l’Etat sont vides, mais de ce que cela signifie : une politique de rupture radicale avec les habitudes du passé. Arrêter de prétendre résoudre un problème par une dépense.
A cet égard, les incendies de banlieues ont réduit en fumée beaucoup d’argent distribué en pure perte, sans objectif ni contrôle. Il s’agit aussi de faire comprendre qu’il n’est pas de solution à l’endettement sans croissance, autrement dit sans travail.
La leçon s’adresse en particulier aux cinq cent mille élus de ce pays, tous mandats confondus, pour qui la réforme de l’Etat concerne toujours »Les autres » alors qu’elle commence par chacun d’eux.

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