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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
22 mars 2008

La croissance, pour quand, pourquoi, pour qui et comment?

 

Que  proposent  de concret  les  partis politiques  pour relancer la croissance?

Les municipales s'achèvent  avec  un goût d'amertume. Les  Français  ne sont pas satisfaits et sont  de plus en plus inquiets face à l'avenir.

  le Thème  essentiel  de la dernière campagne présidentielle a finalement porté  sur le pouvoir d'achat.

Souhaiter  la résultante  d'une action n'explique  en rien  le comment pour  y parvenir.

L'avenir économique  de la FRANCE  est paralysé  par  les chèques  en blanc  signés  par la Gauche  et le PS  depuis 1982  avec un recrutement massif  de fonctionnaires  effectué  pour pallier la mise  en faillite  de trop nombreuses  entreprises. (2 millions  de pertes  d'emplois  privés  consécutives à l'interdiction  de liceciement  dans les entreprises)

L'état Français  depuis cette date ne dispose  pas suffisement  de fonds  pour payer  les salaires  de ses trois fonctions publiques  et  doit  en conséquence vivre à crédit  (25%  de son budget depuis 1982)

    Ces  réalités  sont connues  aujourd'hui  du  grand public  et  la mise  en place  des 35h00  par lionel JOSPIN  a aggravé  ce déficit  avec  près  de 30 milliards  d'euros  versés  chaque  année  pour  combler le manque à gagner  dans  les  grandes  entreprises  essentiellement.

    En  clair  payer  les entreprises  pour  que  les salariés travaillent MOIN? Aides  d'ailleurs  qui ne bénéficient  qu'aux  plus grandes sociétés  et de manière marginale  aux PME  qui sont les seules  créatrice d'emplois  dans notre Pays.

    Ces  faits  sont incontestables  et avec un prélévement  de plus  de 54%  de l'ensemble  des richesses  du pays, il n'existe  aucune marge  de manoeuvre  pour  un gouvernement  qu'il soit  de droite  ou de gauche. (tous  les   autres pays européens ont réduit  ces dépenses  à moins  de 47%  et même 45%  pour l'allemagne  avec  certes  la perte  du pouvoir  pour  la Gauche Allemande  qui a conduit  avec beaucoup  de courage  ces réformes)

Que  proposent  les  partis politiques?

  La Gauche  préconise  de mieux répartir  les richesses  du Pays  en taxant  encore plus  les entreprises.

  La Droite  voudrait créer  les conditions  d'un retour  à l'équilibre  de nos dépenses publiques  sans s'attaquer  de front à la réduction  du nombre  de fonctionnaires.

Ces  deux attitudes  sont suicidaires  et non applicables  en France  dans la situation  dégradée  de nos équilibres.

    Les  deux points  de vue  sont défendables  en se plaçant  dans une vision étriquée  des réalités.

  En effet  suivre  les demandes  de la gauche même  si elles  sont acceptables  du point  de vu  social, trop  de Français (10 millions  environ) ne disposent plus  du minimum vital  pour survivre) seraient catastrophiques. 54%  de prélèvements obligatoires  sont  un maximum intenable. La conséquence  serait  alors  la fuite non pas  des  entreprises  mais  des patrons  des PME  eux-mêmes.

    La délocalisation  de l'ensemble  des  sièges  des grandes multinationales  (déjà  entreprise) deviendrai totale également  avec l'asséchement  total  des  rentrée fiscale.

Or  sans patron, il n'y a plus d'entreprise, donc plus  d'emploi  et surtout plus de rentrée fiscale  pour payer les salaires des fonctionnaires.

  Ce serait  la faillite  totale  du pays.  Ceci  est inconcevable.

Se limiter  aux recommandations  actuelles  de la droite  serait porteur  des conditions d'une véritable révolte.

  Si la réduction  des  effectifs  de la fonction Publique sont la condition sine qua non  du retour à l'équilibre des finances publiques , l'entammer  sans avoir créer  les conditions  de création  d'emplois de substitution  dans le privé se traduirait  alors  par la mise  au chômage  de plusieurs millions de personnes, ceci  est tout aussi inconcevable.

Il ne reste donc  qu'une seule possibilité. Créer  les conditions réelles  d'une augmentation  des richesses. Ces nouvelles richesses  qui reposent avant   tout  sur la vente  de nos produits made in France à l'export.

  c'est  sur  cette seule politique  que nous pourrons très vite  comprendre  si  le pouvoir  en Place  est capable  de faire face  aux défis.

  Si  les  grands groupes  du CAC 40  ont déjà été cédés depuis 1982  à des fonds de pensions étrangers, le gouvernement  ne pourra  s'appuyer  que  sur l'accompagnement  des PME  françaises.

Il devra  pour ce faire faciliter   avec les syndicats   les conditions  de licenciement  au sein  de ces petites entreprises  qui constituent la quasi totalité  de notre écobnomie (96%  comptent moins  de 20 salariés  et 93% moins  de 9) motif essentuiel  aujourd'hui  de non trecrutement  autre  qu'en CDD.

Il devra  modifier  la fiscalité  de ces PME  pour leur permettre  d'acceder à l'export.

Il devra toujours  avec une fiscalité  volontaire aboutir  à des regroupement  de PME  pour leur permettre d'atteindre la taille critique  pour aborder l'export.

il devra  surtout mettre  en place  des structures  privées  et surtout pas  d'état  pour accompgner  nos PME  à l'export  comme le pratiquent  avec succès depuis plus de 30 ans l'Allemagne  ou le JAPON.

ce ne sera  qu'en augmentant  la part  du gateau national  que l'état  se donnera demain  les vconditions  de répondre  à ses multuiples défis.

1/ donner  un emploi privé  à 7 millions  de personnes supplémentaires (2 millions de fonctionnaires  de trop, 2 millions de chômeurs  (BIT), 3 millions de temps partiels et création d'un million de PME  de plus  que compte la France aujourd'hui)

2/ Porter  le salaire  minimum ou mieux  les plus bas revenus à 2000€ nets mensuels  comme  en SUISSE

3/Réaliser  la réorganisation  de l'état  par obligation  avec  le manque  de   deux millions  de fonctionnaires, réalisé non pas  par licenciement  mais  par manque  de recrutement.

  les mois  qui viennent  nous donneront  un éclairage  sur  la volonté  politique  du gouvernement  ainsi  que  sur  le programme  de la gauche  qui devra être  en phase  avec  les réalités  du monde.

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