La croissance, pour quand, pourquoi, pour qui et comment?
Que proposent de concret les partis politiques pour relancer la croissance? Les municipales s'achèvent avec un goût d'amertume. Les Français ne sont pas satisfaits et sont de plus en plus inquiets face à l'avenir. le Thème essentiel de la dernière campagne présidentielle a finalement porté sur le pouvoir d'achat. Souhaiter la résultante d'une action n'explique en rien le comment pour y parvenir. L'avenir économique de la FRANCE est paralysé par les chèques en blanc signés par la Gauche et le PS depuis 1982 avec un recrutement massif de fonctionnaires effectué pour pallier la mise en faillite de trop nombreuses entreprises. (2 millions de pertes d'emplois privés consécutives à l'interdiction de liceciement dans les entreprises) L'état Français depuis cette date ne dispose pas suffisement de fonds pour payer les salaires de ses trois fonctions publiques et doit en conséquence vivre à crédit (25% de son budget depuis 1982) Ces réalités sont connues aujourd'hui du grand public et la mise en place des 35h00 par lionel JOSPIN a aggravé ce déficit avec près de 30 milliards d'euros versés chaque année pour combler le manque à gagner dans les grandes entreprises essentiellement. En clair payer les entreprises pour que les salariés travaillent MOIN? Aides d'ailleurs qui ne bénéficient qu'aux plus grandes sociétés et de manière marginale aux PME qui sont les seules créatrice d'emplois dans notre Pays. Ces faits sont incontestables et avec un prélévement de plus de 54% de l'ensemble des richesses du pays, il n'existe aucune marge de manoeuvre pour un gouvernement qu'il soit de droite ou de gauche. (tous les autres pays européens ont réduit ces dépenses à moins de 47% et même 45% pour l'allemagne avec certes la perte du pouvoir pour la Gauche Allemande qui a conduit avec beaucoup de courage ces réformes) Que proposent les partis politiques? La Gauche préconise de mieux répartir les richesses du Pays en taxant encore plus les entreprises. La Droite voudrait créer les conditions d'un retour à l'équilibre de nos dépenses publiques sans s'attaquer de front à la réduction du nombre de fonctionnaires. Ces deux attitudes sont suicidaires et non applicables en France dans la situation dégradée de nos équilibres. Les deux points de vue sont défendables en se plaçant dans une vision étriquée des réalités. En effet suivre les demandes de la gauche même si elles sont acceptables du point de vu social, trop de Français (10 millions environ) ne disposent plus du minimum vital pour survivre) seraient catastrophiques. 54% de prélèvements obligatoires sont un maximum intenable. La conséquence serait alors la fuite non pas des entreprises mais des patrons des PME eux-mêmes. La délocalisation de l'ensemble des sièges des grandes multinationales (déjà entreprise) deviendrai totale également avec l'asséchement total des rentrée fiscale. Or sans patron, il n'y a plus d'entreprise, donc plus d'emploi et surtout plus de rentrée fiscale pour payer les salaires des fonctionnaires. Ce serait la faillite totale du pays. Ceci est inconcevable. Se limiter aux recommandations actuelles de la droite serait porteur des conditions d'une véritable révolte. Si la réduction des effectifs de la fonction Publique sont la condition sine qua non du retour à l'équilibre des finances publiques , l'entammer sans avoir créer les conditions de création d'emplois de substitution dans le privé se traduirait alors par la mise au chômage de plusieurs millions de personnes, ceci est tout aussi inconcevable. Il ne reste donc qu'une seule possibilité. Créer les conditions réelles d'une augmentation des richesses. Ces nouvelles richesses qui reposent avant tout sur la vente de nos produits made in France à l'export. c'est sur cette seule politique que nous pourrons très vite comprendre si le pouvoir en Place est capable de faire face aux défis. Si les grands groupes du CAC 40 ont déjà été cédés depuis 1982 à des fonds de pensions étrangers, le gouvernement ne pourra s'appuyer que sur l'accompagnement des PME françaises. Il devra pour ce faire faciliter avec les syndicats les conditions de licenciement au sein de ces petites entreprises qui constituent la quasi totalité de notre écobnomie (96% comptent moins de 20 salariés et 93% moins de 9) motif essentuiel aujourd'hui de non trecrutement autre qu'en CDD. Il devra modifier la fiscalité de ces PME pour leur permettre d'acceder à l'export. Il devra toujours avec une fiscalité volontaire aboutir à des regroupement de PME pour leur permettre d'atteindre la taille critique pour aborder l'export. il devra surtout mettre en place des structures privées et surtout pas d'état pour accompgner nos PME à l'export comme le pratiquent avec succès depuis plus de 30 ans l'Allemagne ou le JAPON. ce ne sera qu'en augmentant la part du gateau national que l'état se donnera demain les vconditions de répondre à ses multuiples défis. 1/ donner un emploi privé à 7 millions de personnes supplémentaires (2 millions de fonctionnaires de trop, 2 millions de chômeurs (BIT), 3 millions de temps partiels et création d'un million de PME de plus que compte la France aujourd'hui) 2/ Porter le salaire minimum ou mieux les plus bas revenus à 2000€ nets mensuels comme en SUISSE 3/Réaliser la réorganisation de l'état par obligation avec le manque de deux millions de fonctionnaires, réalisé non pas par licenciement mais par manque de recrutement. les mois qui viennent nous donneront un éclairage sur la volonté politique du gouvernement ainsi que sur le programme de la gauche qui devra être en phase avec les réalités du monde.