TIPP ou l'impuissance de l'état
Le prix du pétrole aujourd'hui, les grèves des pécheurs, des transporteurs, et de tous les autres demain. Quelles sont les marges de manoeuvre pour l'état français en ce qui concerne les taxes sur le pétrole? La réponse est simple: Aucune ou presque. En reprenant les informations du site du ministère des finances, notre pays depuis 1981 dépense près de 20% de plus chaque année qu'il n'encaisse d'impôts. Pourquoi une telle dérive? la réponse est simple pour qui veut bien prendre en compte les réalités. La mise au chômage de deux millions de salariés entre 1981 et 1985 par l'interdiction de licencier au sein des entreprises a eu pour conséquence la mise en faillite de milliers d'entreprises et la mise au chômage de l'ensemble des personnels. Pour faire face à cette catastrophe, l'état a abaissé l'âge de la retraite de 65 à 60 ans dégageant ainsi près de 3 millions d'emplois; mesure démagogique prise par nécessité car déjà à cette époque personne ne savait comment financer ce surplus de retraités alors même que le ratio salariés (qui payent les montants des retraites) et retraités devenait de facto totalement déséquilibré. Cette mesure prise les sociétés qui avaient été contraintes de déposer le bilan ne purent recruter les nouveaux chômeurs d'autant que les patrons qui avaient été dans l'obligation de tout perdre ont alors remonté des entreprises avec le moins possible de salariés. l'état instaura alors les CDD, solution la plus injuste socialement qui soit, mise en place par la gauche et maintenue par la droite de retour aux affaires. L'autre solution démagogique imaginée par le gouvernement dépassé fut le recrutement massif de fonctionnaires. Plus d'un million et demi de fonctionnaires supplémentaires en particulier dans la fonction publique territoriale et surtout hospitalière. Solution d'urgence et démagogique alors même que l'état se trouvait déjà en déficit et qu'il n'avait déjà plus les moyens de verser le salaire de ses fonctionnaires déjà trop nombreux avec plus de 14% de la population active du pays (nous en sommes à plus de 23% et en ajoutant un million trois cent mille emplois associatifs rémunérés par le budget nous parvenons fait historique à plus de 33% de la totalité des emplois en FRANCE). Mais les recherches de solutions se sont encore accélérées, l'état a alors ouvert le capital de nos grandes entreprises ce qui aujourd'hui se traduit par le contrôle du capital de toutes nos grandes entreprises qui de fait ne sont plus françaises et servent à payer les retraites de nos amis salariés des USA (22 milliards d'euros en 2007 sur les 103 milliards de profits dégagés par nos multinationales) les sièges ,de nos grands groupes se sont depuis dé localisés afin de payer moins d'impôts. La TIPP qui ne représente que moins de 6% des recettes de l'état parviendra à peine à 16 milliards d'euros en raison même du manque de consommation des Français depuis le début de l'année. La baisse des taxes se traduirait par une augmentation simultanée des cours, raison pour la quelle l'Europe refuse la proposition française de plafonner la TVA sur le pétrole. Ces sommes sont par ailleurs déjà versées aux régions et aux départements, alors comment faire, comment se priver de ces ressources alors même que le déficit déjà intégré est de près de 80 milliards d'euros dont 40 liés au remboursement des emprunt contractés tous les ans depuis 1981 ? Le gouvernement français est impuissant du fait même des mesures démagogiques prises depuis 1981 sans compter d'ailleurs les 22 milliards d'euros que paye chaque années l'état pour financer le maintien des 35 h 00 dont 15 milliards sont versés aux grandes multinationales qui gênèrent 103 milliards d'euros mais qui depuis 1983 ne sont plus françaises et dont les impôts sont désormais payés en Belgique en SUISSE ou au LUXEMBOURG. Les réformes sont tristement urgentes, elles doivent d'abord viser à réduire les dépenses de l'état, mais il n'existe qu'une solution la réduction massive du nombre de fonctionnaires qui ne peut s'envisager qu'avec la création identique et préalable de postes dans le privé. Nous n'en prenons malheureusement pas le chemin, et la révolte gronde déjà car près de 10 millions de nos compatriotes subissent malgré eux les conséquences des erreurs commises tant par la gauche démagogique que par la droite lâche depuis 30 ans déjà. Les mois qui débutent verront une progression du prix du pétrole qui dépassera les 150$ dès l'été pour frôler les 200$ à noël. Les prix des produits alimentaires ne fera qu'empirer la situation avec de mauvaises récoltes et une prochaine flambée des prix pire que celle de 2007. la conjoncture internationale se tassera avec une recession aux USA qui ne peut qu'avoir des incidences sur les pays asiatiques et donc la CHINE. Le déficit Françaus battera à nouveau des records avec sans doute plus de 60 milliards de déficit de notre balance commerciale. En octobre novembre les commentateurs dits spécialisés découvriront alors ce que chacun peut sans se tromper prévoir depuis des mois déjà. imaginons alors une flambée au sein de nos banlieues et le décor d'une véritable révolution est en cours. "Gouverner c'est prévoir " et non surfer sur les évènements comme le font tristement nos gouvernants depuis trop longtemps. Rappel des connaissances élémentaires à connaître sur le budget: minimum minimorum La répartition par mission des crédits du budget général définie par le projet de loi de finances pour 2006 peut être détaillée comme suit : Mission Autorisations d’engagement* Crédits de paiement* Action extérieure de l’État 2 401 2 359 Administration générale et territoriale de l’État 2 557 2 213 Agriculture, pêche, forêt et affaires rurales 4 330 2 951 Aide publique au développement 5 311 3 014 Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation 3 913 3 898 Conseil et contrôle de l’État 453 445 Culture 2 886 2 803 Défense 36 972 36 061 Développement et régulation économiques 3 990 3 957 Direction de l’action du Gouvernement 536 535 Écologie et développement durable 633 616 Engagements financiers de l’État 40 890 40 890 Enseignement scolaire 59 740 59 737 Gestion et contrôle des finances publiques 9 029 8 816 Justice 6 905 5 959 Médias 345 345 Outre-mer 2 268 1 898 Politique des territoires 865 702 Pouvoirs publics 872 872 Provisions 487 135 Recherche et enseignement supérieur 20 557 20 688 Régimes sociaux et de retraite 4 491 4 491 Relations avec les collectivités territoriales 3 000 2 898 Santé 409 399 Sécurité 15 372 14 668 Sécurité civile 470 464 Sécurité sanitaire 941 642 Solidarité et intégration 12 243 12 223 Sport, jeunesse et vie associative 810 739 Stratégie économique et pilotage des finances publiques 984 865 Transports 9 338 9 437 Travail et emploi 13 663 13 174 Ville et logement 7 222 7 190 Total 274 883 266 084 En 2006, les recettes fiscales nettes, c’est-à-dire après les dégrèvements et remboursements d’impôts, du budget général de l’État, s’élevaient à 267,89 milliards d’euros. En brut, elles représentaient 340,13 milliards d’euros et se répartissaient comme suit : Impôts indirects (60,7 %), dont : – la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) (48,9 %) ; – taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) (5,5 %) ; – autres : notamment les droits de succession (6,3 %). Impôts directs (39,3 %), dont : – impôt sur le revenu (IR) (17,2 %) ; – impôt sur les sociétés (IS) (17,1 %) ; – autres : notamment la taxe sur les salaires et l’impôt de solidarité sur la fortune (5 %). • La taxe sur la valeur ajoutée (TVA), créée en 1954, est une invention française s’appliquant aujourd’hui dans près de trente pays, principalement en Europe. C’est un impôt indirect proportionnel, calculé sur le prix de vente hors taxes de tous les biens et services. Les exportations sont exonérées de la TVA française mais subissent la TVA du pays de destination. La banque, les activités médicales ou le secteur associatif sont exonérés de TVA mais sont soumis, en contrepartie, à la taxe sur les salaires. Le taux normal de la TVA est de 19,6 % depuis avril 2000, mais il existe des taux réduits : – à 5,5 %, notamment sur certains produits alimentaires, les transports, les cantines scolaires, les livres, les abonnements d’électricité et de gaz et, depuis septembre 1999, sur les travaux de rénovation et d’entretien des logements ; – à 2,1 % notamment sur les médicaments remboursés et la presse. Des taux réduits particuliers s’appliquent dans les départements d’outre-mer et en Corse. La TVA est un impôt indirect supporté par les consommateurs mais versé par les entreprises à l’État, déduction faite de la TVA qu’elles ont antérieurement payée lors de l’achat du produit ou des matières premières nécessaires à leur production. Il est souvent considéré comme un impôt injuste, car supporté de la même manière par les consommateurs quel que soit leur revenu. Son rendement est important : au total, les recettes nettes de TVA se sont élevées à 120,96 milliards d’euros en 2006 à 166,27 milliards d’euros bruts et à 127,09 milliards d’euros nets, soit 48,9 % des recettes fiscales brutes de l’État. Elles sont évaluées à 131,1 milliards d’euros nets pour 2007 (135,02 pour 2008). • L’impôt sur le revenu est apparu en France avec les lois de 1914 et 1917. C’est un impôt direct calculé au niveau du foyer fiscal (ex : un célibataire ou un couple et ses enfants à charge). Il est progressif, c’est-à-dire que son taux augmente avec la valeur imposable ; il est prélevé par l’État, et porte sur les salaires et l’ensemble des revenus des personnes physiques composant ce foyer (ex : revenus financiers, loyers...). Les redevables de l’impôt sur le revenu sont les personnes ayant leur foyer fiscal en France, ou ceux domiciliés fiscalement à l’étranger mais touchant des revenus de source française. Le calcul de l’impôt s’effectue en fonction de la situation et des charges de famille du contribuable et d’un barème fortement progressif fixé par tranches de revenus. Le taux de l’impôt, appliqué à chaque tranche de revenu, s’étageait en 2005 entre 0 % et 48,09 %. Les centres des impôts calculent l’impôt et les trésoreries assurent son encaissement. L’impôt sur le revenu ne représente qu’une part faible des ressources du budget de l’État. Compte tenu des multiples exonérations, abattements ou crédits d’impôts, le produit de l’impôt sur le revenu ne s’élevait qu’à 58,62 milliards d’euros en 2006, soit 17,2 % des recettes fiscales brutes de l’État. Il est évalué à 56,76 milliards d’euros pour 2007 et à 60,49 milliards d’euros pour 2008. En 2006, le produit de l’impôt sur le revenu était donc inférieur aux 76,3 milliards d’euros rapporté par la contribution sociale généralisée (CSG), créée en 1991 au profit de la sécurité sociale et qui taxe l’ensemble des revenus au taux de 7,5 %. Par ailleurs, il n’est acquitté que par une courte majorité des contribuables (52 % en 1999), ce qui est atypique au sein des pays de l’OCDE où une large majorité des contribuables acquitte un impôt sur le revenu. Enfin, l’impôt sur le revenu suscite des critiques portant notamment sur sa complexité, son caractère insuffisamment ou excessivement redistributif. • L’impôt sur les sociétés est un impôt direct proportionnel sur le bénéfice des entreprises. Le taux de base est de 33,33 % en 2002 pour les entreprises au chiffre d’affaire annuel hors taxes supérieur ou égal à 7 630 000 €. Il existe toutefois des taux réduits, notamment pour une fraction des bénéfices des petites et moyennes entreprises (15 %). Le produit de l’impôt sur les sociétés, qui fluctue dans des proportions importantes en fonction de la conjoncture, a atteint 48,95 milliards d’euros en 2006, soit 17,1 % des recettes fiscales nettes de l’État. Il est estimé à 51,46 milliards d’euros pour 2007 et à 53,87 milliards d’euros pour 2008. • La taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) est un impôt indirect. Elle frappe les différents produits pétroliers (fioul, essence, etc.), proportionnellement à leur volume ou à leur poids, au moment de leur mise en circulation. Son produit s’est élevé à 18,87 milliards d’euros en 2006, soit 5,5 % des recettes fiscales brutes de l’État. Elle est évaluée à 17,55 milliards d’euros pour 2007 et à 16,89 milliards d’euros pour 2008. A elle seule, la TIPP, dont le taux dépend des produits concernés, constitue la majeure partie, les deux-tiers environ, du coût du carburant à la pompe. Les carburants supportent également la TVA, qui est, elle, proportionnelle à leur prix de vente TIPP incluse. Une partie du produit de la TIPP a été transférée, au 1er janvier 2005, aux régions et départements, afin de compenser les transferts de compétence opérés dans le cadre de la relance de la décentralisation de 2003. • Les autres ressources fiscales comportent des impôts directs et indirects. Parmi les autres impôts directs figurent notamment l’impôt de solidarité sur la fortune, ainsi que la taxe sur les salaires acquittée par certaines activités (banque, hôpitaux, secteur associatif) exonérées de TVA. Ils ont rapporté à l’État 16,7 milliards d’euros en 2006. Les autres impôts indirects sont composés pour l’essentiel de l’impôt de bourse, des droits de timbre et des droits d’enregistrement (en particulier les droits de succession, les droits de donation et les droits de mutation à titre onéreux). Leur ensemble représentait 21,27 milliards d’euros en 2006, soit 6,3 % des recettes fiscales brutes de l’État
*Autorisation d’engagement : limite supérieure des dépenses pouvant être engagées. Crédit de paiement : limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année pour couvrir les engagements contractés dans le cadre des autorisations d’engagement. Source : Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Chiffres clés du projet de loi de finances pour 2006.Quels sont les différents impôts perçus par l’État ?