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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
24 juin 2008

Départ des PATRONS cause d'une véritable catastrophe nationale

La FUTURE catastrophe NATIONALE: l'EMPLOI

 

Inquiétudes   majeures  pour  l'avenir   des  emplois en  FRANCE.

les  réformes  engagées  par  le gouvernement sont  certes  nombreuses  plus  de 50  à ce jour, mais ne porteront  des effets  visibles  que  dans plusieurs  années.

L'impatience  du  monde  des  salariés  est  tout à fait  compréhensible, comment  vivre  aujourd'hui  avec  un salaire  du niveau  du SMIC

Il existe  plus  de 3 millions  de travailleurs  dans  cette situation  sans  compter  ceux  qui ne bénéficient même  pas  de ce niveau  de rémunération.  (7 millions  de personnes  qui disposeraient  de moins  de 850€  par  mois,  est ce acceptable?)

  la  situation  de la FRANCE  n'est  pas  directement  imputable  au nouveau président  contrairement  à ce  que voudrait  laisser  croire  une opposition  dont  la responsabilité  est  entière  dans  l'état  de délabrement  du  pays et  de plus  sans  avenir  ni programme.

35  ans  d'incohérences  économiques    dans  notre  pays  et  surtout  des  engagements  de dépenses  sur  le long terme  comme le recrutement massif  de plus  d'un million  et demi  de fonctionnaires  depuis 1982.

trop  d'électeurs  ont  voulu  croire  à des  promesses  qu'ils  sont  parfois  les  seuls à entendre.

Peut  on imaginer  le redressement  des  comptes  publics  de la  FRANCE  en moins  de 5  ans?

ceci  est  tout à fait  impossible  compte  tenu  des  équilibres  existants  et  de la défense  systématique   des  quelques  avantages  dont bénéficieraient  certains.

dans  les  années 1965  le  pays  comptait  déjà  près  de 23 millions  de population  active.  notre  pays  ne  comptait  alors  que  moins  de 2 million  et demi  de  fonctionnaires  soit  moins  de 11%  de sa population  active.

  le  nombre  des  chômeurs  était  très  limité  du  fait  du besoin  de main  d'oeuvre  mais plus  certainement  en raison  de la  modicité  des allocations  chômage  qui ne permettaient  pas  de vivre.

  le  travail  existait  mais  les  salaires  étaient  très  modestes  comparativement  à  ceux  de 2008, y  compris  les  allocations  sociales  diverses  qui sont  sans commune  mesure  avec  ce  qui existait  alors.

Le  choc  démographique  des  années 66 à 70  avec  l'arrivée  massive  d'une jeunesse  dont  les effectifs  dépassaient  chaque  année 930 000  personnes  pour  relever  des  populations  inférieures  à 600 000  engendra  normalement  la montée  du chômage  en déséquilibrant  totalement  le  flux  des  recrutements.

la meilleure  formation  de cette jeunesse  posa  alors  problème  aux  classes  plus  anciennes  jusque  dans le monde  du travail.

Le  premier  choc  pétrolier  de 1973  marquera  le début  de l'inadaptation  de la  FRANCE  face  à un monde  en pleine mutation.

Si  le  pays  pouvait  faire  face  à la pénurie  d'énergie  il pourra cependant  mettre  en place  ses  centrales nucléaires  civiles  qui aujourd'hui  encore  assurent 80%  de l'ensemble  de nos besoins  en électricité.

En  revanche  la montée  du chômage  lié  au  choc  démographique  empirait  du  fait  même  des  difficultés  de nos  entreprises  et  surtout  de nos  PME  caractéristique  bien Franchouillarde,  qui  sont ignorées  du  pouvoir  issus  pour  la majorité  de nos  grandes  écoles  et  qui depuis  des  siècles  assurent  l'avenir  du  pays  au  travers  de  quelques  grandes  sociétés.

1975  marquera la mise  en place  de  mesures  démagogiques  par  le premier ministre  de l'époque. 90%  d'allocations  chômages  pour  tout  salarié  privé  d'emploi  et cela  pendant une  année  complète.

Mesure  sociale  mais  inadaptée  déjà  aux  finances  du  pays  avec  plus  d'un million  de chômeurs.

1981  ou mieux  encore 1982  avec  la mise  en place  de la décentralisation atteindra  le comble.

paradoxalement  le  gouvernement  interdira  aux  entreprises  de licencier  alors même  que  leurs  revenus  ne leur permettaient  plus  de payer  les  salaires  des  employés.

si  les  grands  groupes  durent  s'y  plier, les petites  entreprises  toujours ignorées  par  la classe politique  françaises  furent  acculer  à poser  le bilan  et  à mettre  au  chômage  près d'un million huit  cent mille personnes  en moins  de trois  ans.

  Il   manque  depuis un million de PME  en FRANCE  comparativement  à nos  voisins  européens

  la  perte  de ces  emplois  privés  liés  avant  tout  à la disparition  de ces  PME  fut l'occasion  de la pire  des  mesures  du gouvernement  de l'époque.

  pour permettre  aux  chômeurs  de retrouver  un  emploi  le  gouvernement  recrutera  alors massivement  au  sein  des fonctions publiques  nouvelles déséquilibrant   en cela  les  comptes  de l'état  non pas  pour  quelques  années  mais  sur  plus  de 50 ans.

Alors  que  tous  les  pays  de l'OCDE  y  compris  les  pays  nordiques  si  souvent  mis  en avant  pour  l'aspect  social  de  leur  accompagnement, ont  su adapter  leurs  dépenses  en  fonction  de leurs  capacités  seule  la FRANCE  a persévéré   dans  son erreur en payant  ses  dépenses  de fonctionnement  (c'est  à dire  la masse salariale  de  ses  fonctionnaires ) en faisant  du crédit.

crédit  qui dépassera  chaque  année  depuis 1982  25%  du total  de toutes  les recettes  de l'état  et  qui cumulées  depuis  cette date  représentent  plus de 1100  milliards  d'euros  qu'il nous  faudra  rembourser.

  Comble  de malheur, nos  dirigeants  de l'époque  qui  manquaient  de  finances  eurent  la brillante  idée  de vendre  les bijoux  de famille.

Le noyau  dur  de nos  entreprises  nationales  qui   représentaient  depuis  toujours  dans  un état  centralisé  et jacobins  la  seule richesse  du  pays virent  leur  capital  ouvert  aux  investisseurs  étrangers.

c'est  ainsi  que la  quasi totalité  de nos  grandes  entreprises  passèrent  sous  contrôle  de  fonds  de pension  et  qu'aucune  aujourd'hui  est  encore  sous  contrôle  complet  de nos  actionnaires  nationaux.

le  comble  est  alors  atteint  quand  nous  constatons  que  de 1982  à 2008, plus  de 10%  du PNB  a  glissé  des  salaires  de nos  employés  du  privé  vers  les  actionnaires  qui représentent  en  fait  des  salariés  des  USA  qui ne disposent  pas  de notre  système  de protection  sociale  (même financé  à crédit)

Pour  sortir  le  pays  de l'ornière,  les  mesures  sont  en apparence  simples  à mener  mais  très  compliquées  à mettre  en oeuvre.

  Il  faut  réduire  les  dépenses  inconsidérées    de l'état  54% du  PIB  de prélèvements  contre  une moyenne  de 47%  chez  tous  les autres  pays  de la CEE

Or  ces  dépenses  concernent  quasi  exclusivement  les  salaires  de nos  trop nombreux  fonctionnaires. comment  faire  sans  risquer  une  révolution?

  il faudra  donc  trouver  des  solutions  alternatives  pour  parvenir   à ces  réductions indispensables  d'effectifs non pas  en licenciant  les fonctionnaires  mais  par tarissement  des  recrutements. il n'y a pas  d'autre  alternative  crédible  en FRANCE.

Toute  politique  économique  devra  donc  s'articuler  sur  l'accompagnement  volontariste  de nos  seuls  PME.

Nos  grands  groupes  ne  sont  déjà  plus  sous  contrôle  national  car  nous  les  avons vendues en 1982.

Il ne reste  que  nos  PME  qui sont  dans  une situation  très  critique  pour  la majorité.

67%  ne comptent  qu'une  seule personne, 87% moins  de 4 salariés, 93% moins  de 9 salariés  96% moins  de 20 salariés.  Car telle  est  la situation  en FRANCE.

moins  de 1%  de nos  entreprises  comptent  plus  de 100  salariés.

à  ce  manque  d'effectif  il convient  d'y  ajouter  le  manque  d'encadrement  spécificité  FRANCAISE  du  fait  du captage  des  compétences  au sein  des trois fonctions publiques.  (combien   de BAC  plus 5  dans  des  emplois  de secrétariat  sans  aucun avenir? )

manque  de financement  et  aucun accès  au  crédit  à l'identique  de tous nos partenaires  de l'OCDE.

Manque  d'accompagnement  efficace à l'export  et ce malgré  un  nombre  incroyable  de fonctionnaires  qui représentent  le  double  de ce  qui existe  en Allemagne  pour  les résultats pitoyables que nous connaissons.

50 milliards  de déficit  en FRANCE  et 300 milliards  d'euros  d'excédents  en ALLEMAGNE.

  Notre  seul  avenir  passera  donc  par nos  PME, nos  grands  groupes  par  ailleurs  excellents  n'étant  plus  français  mais  anglo  saxons  depuis 1982, n'en déplaise  à ceux  qui sont  à l'origine de cette dramatique  erreur  ou  trahison   que  supportent    nos  salariés. (moins 10%  de  PIB  dans  les  feuilles  de paye)

Les  PME  Françaises  à  la  condition  de bénéficier  d'un accompagnement  comparable  à ce  qui existe  en ALLEMAGNE  ou  en BELGIQUE  pourront  demain créer  les 7 à 8 millions  d'emplois  qui nous  manquent.  (2 millions  de fonctionnaires  de  trop , 2 millions  de chômeurs, 2 millions  d'inscrits  à l'ANPE non   chômeurs  mais  sans  emploi,1 million  et demi de  salariés  des associations  payés  sur  les  impôts....etc...

L'avenir  des  PME  Françaises  passe  par  une  conquête  de nouveaux  marchés  à l'export où elles  sont  si  peu présentes.

si  nos  grands  groupes  réalisent  plus  de 1500 milliards  d'euros  de chiffres  d'affaires (et 103 milliards  de bénéfices),  elles pourraient  demain  en réaliser  près  de 500  milliards  ce  qui représenterait  près  de 8 millions d'emplois nouveaux  pour  notre  pays.

En  France 50%  du  commerce  extérieur  est  réalisé  par moins  de 50  entreprises, 5000  autres  en assurent 90%  et 125 000  le reliquat  pour  près  de 3 millions  d'entreprises  que  compte notre  pays.

imaginons  des  résultats  équivalent  à  ceux  obtenus  en BELGIQUE  où 57%  du commerce  extérieur  est  réalisé  par  les  seules  PME?

L'avenir  de  toute  PME  repose  cependant  sur  un point  fondamental,  le  créateur  de l'entreprise  et  sur  lui seul.

Nous  constatons  avec  beaucoup  de tristesse  que  trop  de jeunes  patrons  quittent  la  FRANCE.

Ils  ne partent  pas  seulement  avec  leur  compétences  mais  aussi  et  surtout  avec l'avenir  de tous  les  autres  FRANCAIS qui sont  incapables  et seront  toujours incapables  de  créer  leurs  emplois.

Ces  départs  qui  semble  s'accélerer  depuis  plusieurs  semaines  après  avoir  connu  une hésitation  après  les  présidentielles  devraient  inquiéter  nos  dirigeants  de droite  mais  surtout  de gauche.

Nous  sommes  en train  de scier  la branche  sur  la quelle  repose l'avenir  du  pays.  Il  est  urgent  de mettre  en place  cette politique  des  PME  sans  les  quelles  l'avenir  de la  France  risque  de  se  transformer  en  CATASTROPHE  NATIONALE

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