Départ des PATRONS cause d'une véritable catastrophe nationale
Inquiétudes majeures pour l'avenir des emplois en FRANCE.
les réformes engagées par le gouvernement sont certes nombreuses plus de 50 à ce jour, mais ne porteront des effets visibles que dans plusieurs années.
L'impatience du monde des salariés est tout à fait compréhensible, comment vivre aujourd'hui avec un salaire du niveau du SMIC
Il existe plus de 3 millions de travailleurs dans cette situation sans compter ceux qui ne bénéficient même pas de ce niveau de rémunération. (7 millions de personnes qui disposeraient de moins de 850€ par mois, est ce acceptable?)
la situation de la FRANCE n'est pas directement imputable au nouveau président contrairement à ce que voudrait laisser croire une opposition dont la responsabilité est entière dans l'état de délabrement du pays et de plus sans avenir ni programme.
35 ans d'incohérences économiques dans notre pays et surtout des engagements de dépenses sur le long terme comme le recrutement massif de plus d'un million et demi de fonctionnaires depuis 1982.
trop d'électeurs ont voulu croire à des promesses qu'ils sont parfois les seuls à entendre.
Peut on imaginer le redressement des comptes publics de la FRANCE en moins de 5 ans?
ceci est tout à fait impossible compte tenu des équilibres existants et de la défense systématique des quelques avantages dont bénéficieraient certains.
dans les années 1965 le pays comptait déjà près de 23 millions de population active. notre pays ne comptait alors que moins de 2 million et demi de fonctionnaires soit moins de 11% de sa population active.
le nombre des chômeurs était très limité du fait du besoin de main d'oeuvre mais plus certainement en raison de la modicité des allocations chômage qui ne permettaient pas de vivre.
le travail existait mais les salaires étaient très modestes comparativement à ceux de 2008, y compris les allocations sociales diverses qui sont sans commune mesure avec ce qui existait alors.
Le choc démographique des années 66 à 70 avec l'arrivée massive d'une jeunesse dont les effectifs dépassaient chaque année 930 000 personnes pour relever des populations inférieures à 600 000 engendra normalement la montée du chômage en déséquilibrant totalement le flux des recrutements.
la meilleure formation de cette jeunesse posa alors problème aux classes plus anciennes jusque dans le monde du travail.
Le premier choc pétrolier de 1973 marquera le début de l'inadaptation de la FRANCE face à un monde en pleine mutation.
Si le pays pouvait faire face à la pénurie d'énergie il pourra cependant mettre en place ses centrales nucléaires civiles qui aujourd'hui encore assurent 80% de l'ensemble de nos besoins en électricité.
En revanche la montée du chômage lié au choc démographique empirait du fait même des difficultés de nos entreprises et surtout de nos PME caractéristique bien Franchouillarde, qui sont ignorées du pouvoir issus pour la majorité de nos grandes écoles et qui depuis des siècles assurent l'avenir du pays au travers de quelques grandes sociétés.
1975 marquera la mise en place de mesures démagogiques par le premier ministre de l'époque. 90% d'allocations chômages pour tout salarié privé d'emploi et cela pendant une année complète.
Mesure sociale mais inadaptée déjà aux finances du pays avec plus d'un million de chômeurs.
1981 ou mieux encore 1982 avec la mise en place de la décentralisation atteindra le comble.
paradoxalement le gouvernement interdira aux entreprises de licencier alors même que leurs revenus ne leur permettaient plus de payer les salaires des employés.
si les grands groupes durent s'y plier, les petites entreprises toujours ignorées par la classe politique françaises furent acculer à poser le bilan et à mettre au chômage près d'un million huit cent mille personnes en moins de trois ans.
Il manque depuis un million de PME en FRANCE comparativement à nos voisins européens
la perte de ces emplois privés liés avant tout à la disparition de ces PME fut l'occasion de la pire des mesures du gouvernement de l'époque.
pour permettre aux chômeurs de retrouver un emploi le gouvernement recrutera alors massivement au sein des fonctions publiques nouvelles déséquilibrant en cela les comptes de l'état non pas pour quelques années mais sur plus de 50 ans.
Alors que tous les pays de l'OCDE y compris les pays nordiques si souvent mis en avant pour l'aspect social de leur accompagnement, ont su adapter leurs dépenses en fonction de leurs capacités seule la FRANCE a persévéré dans son erreur en payant ses dépenses de fonctionnement (c'est à dire la masse salariale de ses fonctionnaires ) en faisant du crédit.
crédit qui dépassera chaque année depuis 1982 25% du total de toutes les recettes de l'état et qui cumulées depuis cette date représentent plus de 1100 milliards d'euros qu'il nous faudra rembourser.
Comble de malheur, nos dirigeants de l'époque qui manquaient de finances eurent la brillante idée de vendre les bijoux de famille.
Le noyau dur de nos entreprises nationales qui représentaient depuis toujours dans un état centralisé et jacobins la seule richesse du pays virent leur capital ouvert aux investisseurs étrangers.
c'est ainsi que la quasi totalité de nos grandes entreprises passèrent sous contrôle de fonds de pension et qu'aucune aujourd'hui est encore sous contrôle complet de nos actionnaires nationaux.
le comble est alors atteint quand nous constatons que de 1982 à 2008, plus de 10% du PNB a glissé des salaires de nos employés du privé vers les actionnaires qui représentent en fait des salariés des USA qui ne disposent pas de notre système de protection sociale (même financé à crédit)
Pour sortir le pays de l'ornière, les mesures sont en apparence simples à mener mais très compliquées à mettre en oeuvre.
Il faut réduire les dépenses inconsidérées de l'état 54% du PIB de prélèvements contre une moyenne de 47% chez tous les autres pays de la CEE
Or ces dépenses concernent quasi exclusivement les salaires de nos trop nombreux fonctionnaires. comment faire sans risquer une révolution?
il faudra donc trouver des solutions alternatives pour parvenir à ces réductions indispensables d'effectifs non pas en licenciant les fonctionnaires mais par tarissement des recrutements. il n'y a pas d'autre alternative crédible en FRANCE.
Toute politique économique devra donc s'articuler sur l'accompagnement volontariste de nos seuls PME.
Nos grands groupes ne sont déjà plus sous contrôle national car nous les avons vendues en 1982.
Il ne reste que nos PME qui sont dans une situation très critique pour la majorité.
67% ne comptent qu'une seule personne, 87% moins de 4 salariés, 93% moins de 9 salariés 96% moins de 20 salariés. Car telle est la situation en FRANCE.
moins de 1% de nos entreprises comptent plus de 100 salariés.
à ce manque d'effectif il convient d'y ajouter le manque d'encadrement spécificité FRANCAISE du fait du captage des compétences au sein des trois fonctions publiques. (combien de BAC plus 5 dans des emplois de secrétariat sans aucun avenir? )
manque de financement et aucun accès au crédit à l'identique de tous nos partenaires de l'OCDE.
Manque d'accompagnement efficace à l'export et ce malgré un nombre incroyable de fonctionnaires qui représentent le double de ce qui existe en Allemagne pour les résultats pitoyables que nous connaissons.
50 milliards de déficit en FRANCE et 300 milliards d'euros d'excédents en ALLEMAGNE.
Notre seul avenir passera donc par nos PME, nos grands groupes par ailleurs excellents n'étant plus français mais anglo saxons depuis 1982, n'en déplaise à ceux qui sont à l'origine de cette dramatique erreur ou trahison que supportent nos salariés. (moins 10% de PIB dans les feuilles de paye)
Les PME Françaises à la condition de bénéficier d'un accompagnement comparable à ce qui existe en ALLEMAGNE ou en BELGIQUE pourront demain créer les 7 à 8 millions d'emplois qui nous manquent. (2 millions de fonctionnaires de trop , 2 millions de chômeurs, 2 millions d'inscrits à l'ANPE non chômeurs mais sans emploi,1 million et demi de salariés des associations payés sur les impôts....etc...
L'avenir des PME Françaises passe par une conquête de nouveaux marchés à l'export où elles sont si peu présentes.
si nos grands groupes réalisent plus de 1500 milliards d'euros de chiffres d'affaires (et 103 milliards de bénéfices), elles pourraient demain en réaliser près de 500 milliards ce qui représenterait près de 8 millions d'emplois nouveaux pour notre pays.
En France 50% du commerce extérieur est réalisé par moins de 50 entreprises, 5000 autres en assurent 90% et 125 000 le reliquat pour près de 3 millions d'entreprises que compte notre pays.
imaginons des résultats équivalent à ceux obtenus en BELGIQUE où 57% du commerce extérieur est réalisé par les seules PME?
L'avenir de toute PME repose cependant sur un point fondamental, le créateur de l'entreprise et sur lui seul.
Nous constatons avec beaucoup de tristesse que trop de jeunes patrons quittent la FRANCE.
Ils ne partent pas seulement avec leur compétences mais aussi et surtout avec l'avenir de tous les autres FRANCAIS qui sont incapables et seront toujours incapables de créer leurs emplois.
Ces départs qui semble s'accélerer depuis plusieurs semaines après avoir connu une hésitation après les présidentielles devraient inquiéter nos dirigeants de droite mais surtout de gauche.
Nous sommes en train de scier la branche sur la quelle repose l'avenir du pays. Il est urgent de mettre en place cette politique des PME sans les quelles l'avenir de la France risque de se transformer en CATASTROPHE NATIONALE