Tous des menteurs
La révolte populaire gronde , la grande messe des grèves à la Française rassemblera jeudi dans l'odeur des frites et des merguez le bon peuple de gauche.
Pouvoir enfin exprimer sa colère, quel soulagement, mais contre qui?
Combien dans l'opposition utiliseront cet artifice dans la perspective simpliste d'exister?
Les effets de cette crise financière inachevée au passage ne sont pas encore visibles.
Mais chacun sait ou devrait savoir que le chômage dépassera trois millions de personnes en fin d'année soit un million de chômeurs supplémentaires.
Plus personne ne peut ignorer que le volume du chômage technique dépassera au cours de l'année plus de 4 à 5 millions de salariés du privé qui de ce fait perdront plus de 10 à 15% de leur pouvoir d'achat sur l'année.
Notre économie Nationale repose depuis toujours que sur des entreprises qui comptent moins de 20 salariés (96% de l'ensemble des entreprises françaises).
particularisme Franchouillard voulu par la haute administration de ce pays et de l'ensemble de ses élites (plus souvent de gauche d'ailleurs)
Notre pays ne dispose que de moins de 2000 entreprises qui emploient plus de 500 salariés ( soit près de 2 millions d'emplois seulement)
le capital de ces entreprises a été ouvert aux fonds étrangers depuis 1982 par l'action courageuse de Monsieur FABIUS et de ce fait la FRANCE ne contrôle plus librement l'avenir de ces entreprises dont les sièges ont été délocalisés afin de ne plus payer d'impôts en FRANCE. (33% en France contre moins de 10% ailleurs)
Seulement 27 000 entreprises Françaises sur près de 3 millions parviennent à peine à salarier 50 personnes.
Près de deux millions d'emplois sont supprimés chaque année dans le privé, mais un volume équivalent de création vient remplacer ces pertes d'emplois liés à l'adaptation inévitable de l'économie aux réalités du marché.
14 millions d'emplois se situent au sein des toutes petites entreprises de moins de 50 salariés dont 6 millions dans les entreprises de moins de 9 salariés.
75% de nos emplois se situent aujourd'hui dans les services. La totalité ou presque de ces emplois se concentre dans ces PME de moins de 20 ou 10 salariés.
La suppression des commandes des sociétés de taille supérieure (plus de 50 salariés) entraînera automatiquement la mise en faillite de dizaine de milliers de ces entreprises.
65 000 mises en faillite depuis le mois de septembre 2008, soit plus de 30% des chiffres habituels.
Réclamer comme le font certains de augmentations de salaires immédiates, condamneraient définitivement des centaines de milliers de petites entreprises qui au passage constituent le seul vivier d'emplois dans notre pays.
Les fonctionnaires dont le % représente plus de 25% de la population active de ce pays, mais sans doute plus de 90% des effectifs des bataillons de syndicalistes devraient prendre garde non plus à décourager Billancourt, mais à ne pas inciter ceux qui seuls demain pourraient créer des entreprises à quitter définitivement la FRANCE.
Les patrons ne servent à rien répète la nouvelle porte parole de LO, attendons quelques années car cette crise durera au moins 4 ou 5 années, alors les salariés mais plus encore les fonctionnaires pourront mesurer l'impact réel du rôle des patrons sans les quels il n'existera plus d'emploi demain en FRANCE.
Sans patron, pas d'entreprise viable, pas de salarié et donc plus d'impôt pour rémunérer les fonctionnaires....
Seules les locomotives tient les train.