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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
28 janvier 2009

la suite de la crise financière en FRANCE

La  suite  de  la  crise  financière.

Alors  que  les  fonctionnaires  français  paralysent  le  pays  au  motif  de  sauver  l'emploi privé ,alors  qu'ils  ne  sont  pas  concernés  directement, la  crise  du  système   bancaire  international  viendra  très  vite se rappeler  à la  mémoire  de  tous.

les  pertes  colossales  de  trésorerie  des  banques  mondiales imposeront  dans  quelques  semaines la levée  de  plus  de 3000  milliards  d'euros  dont 100 milliards  pour  les  seules  banques  françaises.

Refuser ce  nouvel  effort  aurait  pour  conséquence  inévitable  la  paralysie  définitive  de  notre  économie  et  donc  une récession  massive  et  des centaines  de milliers  de licenciements.

les  FRANCAIS  comprennent   ils la  situation  dans  la  quelle  se  trouve   non  seulement  le  pays  mais  le  monde?

Nous  pouvons   en    douter à  entendre  les  slogans  traditionnels  qui  se  préparent  pour  le 29  janvier.

les  élites  de  la  FRANCE   auront  ils  enfin   le  courage  d'expliquer la  situation  réelle  du  pays,

Nous  entrons  dans  une  guerre  économique  qui  fera  des  ravages  sociaux  considérables  pour  les  peuples  qui  seront  incapables  de  s'unir  pour y   faire  face.

lu  sur  le  blog  de    jacques  ATTALI

"Unionisation des banques

Jacques Attali

Parmi les nombreux écueils que recèle encore la crise, il en est un d’ampleur tout à fait considérable, encore soigneusement dissimulé, malgré son imminence : Dans quelques semaines, les banques vont devoir annoncer leurs résultats de 2008 ; elles devront alors reconnaitre que leurs fonds propres (c'est-à-dire l’argent  dont elles disposent, ou les entreprises dont elles possèdent au moins 20% du capital, ce qu’on nomme dans le langage technique le « tier one »)  ont diminué, en raison de la baisse de la valeur de ces actifs et  du caractère toxique de beaucoup d’entre eux.

Selon certaines estimations, ces fonds propres, évalués de la façon la plus généreuse possible,   ont en effet fondu d’au moins  1000 milliards de $. Or, selon la réglementation imposée par les accords entre banques centrales, dite de « Bale II », ce tier one doit représenter au moins 7% du montant des crédits des banques ; c'est-à-dire que celles-ci,   doivent prêter moins de 15 fois ce qu’elles ont en caisse. Si ce ratio est dépassé, les  banques    devront se procurer de nouveaux fonds propres  ou réduire leurs prêts, ce qui approfondira leur récession.

De plus,  les  banques centrales, ne souhaitant pas etre accusées d’avoir été trop laxistes, voudront sans doute, dans les semaines qui viennent, augmenter ce ratio de 7% à 9%, c'est-à-dire que les banques ne pourront plus prêter que 12 fois leurs ressources.

Or, selon certaines estimations, le total des prêts bancaires du monde (85 trillions de $)  est 18 fois le total des  fonds propres des institutions financières ;  et même, pour certaines d’entres elles, parmi les plus respectées, ce ratio est  de plus de 50, au lieu de 15 autorisé !   Pour satisfaire les exigences des régulateurs, il faudrait augmenter les fonds propres des banques françaises d’au moins 100 milliards d’euros,   et de 3000 milliards ceux des banques du monde.

Seuls les gouvernements seraient assez fous pour investir aujourd’hui dans des banques. Ils auront donc le choix entre une nationalisation, au moins partielle, ou la réduction massive des crédits.

Nationalisation ou dépression, tel est le choix. Il est fait d’avance, pour tout gouvernement, de gauche comme de droite. Et ces   nationalisations ont déjà commencé en Grande Bretagne et en Irlande.

Pour éviter qu’elles ne mettent à bas tout le processus de la construction européenne, en mettant les institutions financières au service des intérêts nationaux de leurs actionnaires publics, il faudrait que

la Commission

européenne  dispose d’un outil de nationalisation à son niveau, qu’on pourrait appeler un outil d’ »Unionisation ». Et qu’elle puisse aussi  isoler les actifs toxiques, qui réduisent la valeur des actifs,  dans une structure ad hoc, comme le fit, avec grand succès, 

la Suède

en 1992.

Aujourd’hui, rien ne permet juridiquement à

la Commission

de devenir actionnaire d’entreprise, ni même de s’opposer aux changements des normes de tier one par les Banques Centrales. Rien ne lui permettrait non plus,  de financer une telle dépense, par son budget exsangue, et limité à  1, 28% du PIB européen.

Si on ne veut pas que l’inquiétude sur  la solidité du système bancaire européen vienne s’ajouter à celle qui s’annonce sur la solvabilité de certains gouvernements,  sans doute  faudra- t-il  en venir là.

Personne n’y est préparé. "

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