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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
28 janvier 2009

Le malaise de la jeunesse française

La  présence  nombreuses  des  étudiants lors  de  toutes  les  grèves  organisées  depuis  maintenant  des  années  traduit l'angoisse  de  beaucoup  devant  la  prise  de  conscience  que nos  économie  ne  pourront  leur  offrir  les  emplois  aux  quels  ils  pensaient  s''être  préparés.

Avec  cette  prise  de  conscience  ils  seront  donc  très  nombreux  une  fois  encore  dans  les  rues  le  jeudi 29 janvier.

En  quoi  le  gouvernement  actuel  peut  il  être  tenu  pour  responsable   de  leur  situation?

l'incapacité  des  dirigeants  du  pays  depuis 30  ans n'est  elle  pas  la  véritable  cause  de  leur  désespoir?

Un  pays  qui  compte environ 26 à 27 millions de personnes  (population  active) n'offre comme  dans  tous  les  autres  pays  de  l'OCDE  que 15% d'emplois  de  cadres, c'est  à  dire moins  de 4 millions  de  postes.

Comme  la  durée  de  vie  d'un  cadre  est  d'au  moins 40  ans,  le  flux  de  remplacement  annuel est  donc 

d'environ 100 000 postes  seulement.

Or  chacun  sait  ou  devrai  savoir  que  nos  grandes  écoles alimentent  en  cadres  chaque  année près  de 45 à 50 000  postes.

Que  le  recrutement  interne  des  grands  groupes réserve  environ 20 à 30 000  postes  de  cadres dans  les  quelques 2000  entreprises  françaises  qui  comptent  plus  de 500  salariés.

Le  reliquat  réel  de  postes  d'encadrement  est  donc totalement décalé  par  rapport  aux  attentes  de  trop  de  nos  étudiants qui  jamais  par  construction  ne  pourront  prétendre  en  France  à  des  emplois  de  cadres. (plus  de 230 000  étudiants  diplômés  chaque  année d'une  licence  au  moins  (  dont 10 000 doctorats).

Pour  leur  permettre  d'accéder à  ces  emplois  de  cadres pour  les  quels  ils  se  sont  formés, il  conviendrait  sans  doute  de les  aider  à  créer de nouvelles  entreprises  seules  capables  de  leur  offrir  ces  postes  d'encadrement  qui  n'existent  et  n'existeront  jamais  ailleurs..

Il  manque  plus  d'un  million  d'entreprises  en  France  comparativement  à  tous nos  voisins européens.

La  seul piste  crédible  se  situe   là,  mais  nos  jeunes  diplômés ont ils  les  qualités indispensables

de  chef  et  de  créateurs  d'entreprise?

Là  est  la  véritable  question, car  combien  de  diplômés  créateurs   d'entreprises se  montrent  il  incapables  de  faire  vivre  des  entreprises?

Pourquoi  le  nombre  de  diplômés créateurs  d'entreprises  est  il deux  fois  plus  importants  à  faire  faillite  que  les  non  diplômés  en  FRANCE?

lu  sur  le  blog  de  Jacques  ATTALI

lien:  http://blogs.lexpress.fr/attali/

"Le  désespoir  à  20  ans

"Il n’est pas possible de ne pas entendre le désespoir des jeunes d’aujourd'hui:

Ceux qui font des études sont perdus dans la complexité des parcours, la vétusté des lieux d’enseignement, l’absence de bourses et de logements étudiants.

Ceux qui ne font plus d’étude sont soit au chômage soit trop souvent employés dans des conditions honteuses :   500.000  moins de 25 ans, (soit 20% de ceux qui sont désireux de travailler) sont au chômage, soit   trois fois plus que dans les autres classes d’âge, alors que ce taux n’est que de  deux fois supérieur au taux global dans le reste de l’Union Européenne.

Même les diplômés ne sont pas particulièrement  protégés : combien de Bac +3, ou + 5 sont serveurs de restaurants ou vendeurs dans des grandes surfaces ? Avec, pour les plus pauvres, un chômage particulièrement long  à la sortie des écoles, suivi d’une longue période, faite de stages, trop  souvent sans débouché.

Et, lorsqu’ils trouvent un emploi, c’est presque toujours dans des conditions particulièrement précaires, avec des  contrats de courte durée, faiblement générateurs de droits en matière d'Assedic : il faut attendre aujourd’hui en moyenne  27 ans et demi pour avoir son premier contrat à durée indéterminée.

Enfin, s’ils sont les derniers recrutés,  les jeunes sont les premiers licenciés.

Sauf pour une minorité, enfants de professeurs, d’ingénieurs, ou de gens informés, qui,  disposant des moyens de connaitre les meilleures filières, font les meilleures études et obtiennent, souvent par relation, les meilleurs emplois.

Plus généralement, pas  étonnant si les jeunes voient très souvent l’avenir avec désespoir : la mondialisation les met en concurrence avec des salariés aussi bien formés qu’eux et dix fois moins chers ; la crise financière leur annonce dix ans de galère dans des emplois sous valorisés.

La crise démographique leur rappelle qu’ils commenceront très tard à financer très mal une retraite très basse; la crise écologique leur laisse entendre que le monde sera de plus en plus étouffant ; la crise géopolitique, enfin, leur montre que la longue parenthèse de paix  en Occident (plus de 45 ans sans guerre, même coloniale) pourrait se refermer.

Et leur désespoir grandit encore quand ils voient  la  génération triomphante de baby-boomers, nés pendant les Trente Glorieuses, à qui tout a souri, vivre   leur   retraite, plus nombreux que jamais, à leurs crochets. 

Quand ils comprennent que les hommes politiques de tous les partis ont servi et servent encore les intérêts de ces générations bénies des cieux ; et que les syndicats servent d’abord les intérêts de ceux qui ont un emploi, et donc pas ceux des plus jeunes. Que de talents gâchés, par une politique à si courte vue. Que richesses perdues, aujourd’hui et demain, par un tel abandon.

Le pays a  pourtant tout à gagner à investir sur eux. Et pour cela, à exiger la mise en œuvre de quelques mesures simples : interdire d’employer des jeunes pendant plus de six mois sans CDI ; réduire les charges  pesant sur leurs emplois ; considérer tout jeune cherchant activement un emploi comme exerçant une activité méritant rémunération ; les aider par tous les moyens à créer leur propre entreprise, à réaliser leur rêve ; et surtout, les associer  dignement aux prises de décisions dans les partis, les syndicats, les associations.  Si on ne le fait pas, on ne pourra pas leur en vouloir de ne pas se résigner. "   

                                                                                                                                                  

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Commentaires
G
l'espoir fait vivre, ce sont les entreprises et elles seules qui financent les cotisations sociales.<br /> Pouvez vous l'ignorer? sur quelle planète vivez vous?<br /> L'état n'a aucun rôle à jouer, car seuls les syndicats décident, CFDT et MEDEF.<br /> Taxer les banques françaises quelle lumlineuse idée, mais les clients changeront de banque c'est aussi simple.<br /> Aujourd'hui le tissus des netreprises françaises est constitué à 99% de toutes petites sociétés qui comptent moins de 50 salariés. ces PME sont les plus taxées d'Europe 33% sur les bénéfices et taxes diverses impératives pir salariés les 6 millions de fonctionnaires que compte le pays.<br /> de ce fait pour un salaire de 1000€ net, une société française doit débourser 2000€<br /> alors que pour 2000€ dans certains pays le salarié perçoit 1500€.<br /> ce ne sont pas les dividendes du capital qui ,impose cette situation mais les erreurs comptables des socialistes depuis 1982.<br /> recrutement pléthorique de fonctionnaires, retraite à 60 ans avec 3 millions de retraités supplémentaires, interdiction de licenciement dans les PME avec pour conséquence en moins de trois ans la mise au chôimage de près de deux millions de salariés.
F
A crise exceptionnelle, mesures exceptionnelles !<br /> <br /> Constat simple : aujourd'hui, il y a pénurie des offres d'emploi, comme vous pouvez le constater sur le site Internet du Pôle Emploi : www.anpe.fr<br /> au 31/01/2009, 120 477 offres d'emploi pour 699 514 CV en ligne<br /> <br /> Mais où sont passés tous les chômeurs ?<br /> Mais où sont passés les emplois ?<br /> <br /> Quelque soit la durée de cotisation des individus, il est aujourd'hui vital que le gouvernement s'engage pour le maintien des droits, et la restitution des droits, pour tous, et ce, pour les deux ou trois années de crise qui arrivent !<br /> <br /> Suggestion : la création par le gouvernement d'un argent "social" à destination des 8 à 10 millions de personnes les plus démunies, pouvant être financé, par exemples, par une taxe sur les produits financiers des banques, par des taxes sur les marchés de taux d'intérêt...
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