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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
27 novembre 2005

02 suite du texte causes de l'impasse suggestions pour trouver une réponse

LES CAUSES DE L’IMPASSE

          L’état français est en faillite structurelle depuis 1981 date d’arrivée de la gauche au pouvoir.

          Le déficit budgétaire s’est creusé chaque année de près de 50 milliards d’euros ce qui en 25 ans représente 1100 milliards d’euros et qui placent les remboursements de la dette cumulée depuis 1982 au deuxième poste budgétaire avec plus de 30 milliards à payer par an.

          L’alternance politique n’a jamais pu endiguer ce déficit structurel qui trouve ses causes dans les choix politiques irréversibles pris par François MITTERAND lors de son premier mandat, mais surtout aux effets pervers qui découlent de mesures sociales en apparence justes à cette époque.

                      L’accroissement des dépenses publiques.

          La situation de la France en 1981date d’arrivée de la gauche au pouvoir se caractérise déjà par un volume anormal de fonctionnaires comparativement aux autres pays (comparables démographiquement à la France) Européens

          Cette situation est l’héritage des mesures prises lors des années qui suivirent la guerre dans le premier gouvernement du général de Gaule

          L ‘arrivée des ministres communistes au sein du gouvernement se traduira par l’intégration de nombreux résistants au sein de la fonction publique.

          Pour la première fois leur poids relatif depuis des siècles dépassera les 10% de la population active du pays.

          En 1982 simultanément à  la montée du chômage structurel du pays le gouvernement mettra en place une décentralisation (en son temps refusée en 1969 au Général De Gaule) qui devait théoriquement être conduite sous enveloppe budgétaire c'est-à-dire sans création de postes de nouveaux fonctionnaires

          En effet les missions transférées des préfectures aux nouveaux conseils généraux et régionaux devaient être assurées par un détachement de fonctionnaires des services préfectoraux.

          Ce seront plus d’un MILLION trois cent mille nouveaux fonctionnaires qui seront alors recrutés en moins de 5 ans.

          Le poids de la fonction publique d’état des nouvelles collectivités territoriales et hospitalière dépassera 22% de la population active du pays. Fait unique dans l’histoire pour un pays de la taille démographique de la France. (Aucun pays nordique ne compte plus de 5 millions d’habitants)

            Au cours de cette période l’organisation du système de santé devint le prétexte  et le moyen à de nombreux élus locaux de droite ou de gauche pour résoudre le chômage croissant de leurs populations et de leurs électeurs.

            Le Maire très souvent Président du conseil d’administration de l’hôpital présent sur son territoire  utilisera cette structure pour résoudre provisoirement les conséquences désastreuses de la montée du chômage. (Sans avoir à en payer les coûts)

            L’hôpital n’avait plus pour seul objectif d’apporter les soins aux malades mais aussi et surtout de fournir une réponse concrète à la satisfaction des demandes d’emploi des futurs électeurs.

            Une étude approfondie de l’implantation de nos hôpitaux sur le territoire national montre à l’évidence cette incohérence qui nuit à l’efficacité de l’ensemble mais qui est justifié dès lors que le paramètre social est prioritairement pris en considération.

            L’irresponsabilité des élus et le laisser faire des autorités de tutelle génère un malaise croissant, car les structures paralysées ne peuvent s’adapter et de ce fait ne répondent que partiellement aux attentes et besoins réels des patients.

            Seule une régulation de fait, qui sera générée par le corps médical lui même apportera les correctifs indispensables à cette déviance.

            Le nombre de chirurgiens et plus encore d’anesthésistes (moyenne d’âge 55 ans) va décroître brutalement au cours des 5 prochaines années.

            La chute de ces effectifs résulte des conséquences perverses des lois de monsieur KOURCHNER, qui autorise tout patient insatisfait  à attaquer en justice son chirurgien.

Les procès ont plus que décuplé depuis la mise en vigueur de ces lois mais plus grave pour l’avenir les jeunes internes se détournent massivement de ces spécialités très prisées jusqu’en 1995.

            La suppression des blocs opératoires par hémorragie de chirurgiens et plus rapidement encore d’anesthésistes entraînera  d’ici 2010 la fermeture d’un nombre important d’hôpitaux et conduira alors l’état devant l’urgence de cette situation prévisible à rationaliser l’existant conformément aux besoins réels de santé des populations.

                                 L’INCAPACITE A REPONDRE AU CHANGEMENT

            Dès 1984 la France comme de nombreux pays occidentaux se trouva confrontée à une conjoncture internationale délicate. Nos parts de marché diminuent et entraînent des difficultés croissantes au sein des entreprises et surtout de celles qui sous-traitent.

            Face à une situation évolutive il convenait de s’adapter et ainsi de sauver l’essentiel c'est-à-dire les entreprises seules capables de produire de la richesse, de financer l’état et surtout de fournir de l’emploi aux salariés français.

           La France une fois encore comme après 1929 se distingua de ses partenaires. Le président MITTERAND conforme à son pragmatisme politique vis-à-vis de ses partenaires  de l’époque proclame haut et fort

                                        « On ne touchera pas aux acquis sociaux »

            Belle posture, mais négliger les lois de l’économie (ainsi que les positions de Michel ROCCARD) réserve toujours de grosses et très mauvaises surprises, il n’y a pas une économie de droite ou de gauche mais seulement une bonne économie c'est-à-dire celle qui obtient des résultats et qui tient compte des réalités.

            Aux USA à la même époque une grande entreprise comme FORD confrontée elle aussi aux difficultés du marché et à la perte de 30% de ses parts de marché pouvait faire face dans l’urgence et ainsi sauver l’essentiel paradoxalement en France les entreprises ne le pouvaient pas.

            Les dirigeants de FORD purent réunir leur personnel, dirigeants syndicaux et arrêter en commun des mesures socialement très difficiles pour sauver l’essentiel qu’est et restera toujours l’entreprise.

            Les salaires furent réduits de 25%, 30% des salariés furent licenciés immédiatement.

            Ces mesures draconiennes  décidées en commun et sans délais permirent la survie de cette grande entreprise. L’alternative refusée par tous était le dépôt de bilan et la mise au chômage de la totalité du personnel.

                        Comparativement le gouvernement français appuyé en cela par les syndicats de la fonction publique puisqu’ils représentent 90% de leurs membres interdirent cette approche pragmatique pour faire face à l’urgence.

                        Il n’était pas question de modifier le code du travail et de permettre au patronat de jouer sur ce qu’ils qualifiaient alors  de variables d’ajustement, c'est-à-dire de licencier l’excédent de personnels que les entreprises ne pouvaient plus payer

            Même avec l’accord des personnels concernés il fut impossible de sauver les « navires » on privilégiera alors le dépôt de bilan des entreprises en difficulté à leur survie par une modification du code du travail.

            Le nombre des entreprises acculées à poser le bilan fut considérable mais les effets pervers furent encore plus redoutables et destructeurs pour la cohésion sociale de notre pays.

            Les chefs d’entreprises qui déposèrent le bilan purent 48h00 après créer de nouvelles structures en embauchant 50% seulement du personnel de leurs anciennes sociétés.

            Echaudés par l’expérience vécue ils ne reprirent que ceux dont la compétence était indispensable à la vie de la nouvelle société. Ils complétèrent alors leurs effectifs avec des contrats de CDD ou d’intérimaires correspondant aux seules commandes en cours.

            A la rigidité du code du travail le patronat fut conduit à s’adapter par une flexibilité légale offerte par le travail à durée déterminé.

            Paradoxalement c’est un gouvernement de gauche qui pour défendre idéologiquement les acquis sociaux de la classe ouvrière aura permis et surtout conduit le patronat français à exclure pour ne pas dire éliminer tous les personnels improductifs au sein de ses entreprises.

            Un million huit cent mille personnes furent débarquées du monde du travail au cours des 4 ou 5 années de cette période. (L’embauche d’un million trois cent mille nouveaux fonctionnaires permirent de masquer cette catastrophe NATIONALE)

            La gauche par calcul et aveuglement de ses syndicats (de fonctionnaires) aura contraint les entreprises à exclure tous les improductifs bien souvent les moins capables à s’adapter au changement. Jamais le patronat par éthique ou par obligation n’aurait pu envisager ni même espérer une telle situation.

                            COMMENT SORTIR LE PAYS DE L’IMPASSE

                        Il faudra beaucoup de courage et un sens aigu de l’intérêt commun (c'est-à-dire de tous) aux hommes politiques pour sortir le pays de l’impasse où il se trouve.

                        Avant d’aborder ou d’esquisser le moindre programme plusieurs facteurs devront être mis en exergue et rester présent à l’esprit de ceux qui entreprendront les réformes de fond indispensables de l’état et du pays.

                                                Facteurs déterminants

            Ces facteurs devront être compris de tous et surtout acceptés ce qui imposera une phase d’explication et de pédagogie au niveau national.

                        1/  Une évidence la France ne doit pas dépenser plus qu’elle n’est capable d’en disposer. Au départ du Général De Gaule une gestion de « bon père de famille » s’est soldée par un déficit nul de l’état.

                        Le budget de l’état qui représente environ 20% du PNB  mais il est en déficit annuel de 25%,

                         2/ Toutes les mesures gouvernementales doivent viser au plein emploi.

                        3/ tous les jeunes de moins de trente ans doivent impérativement être insérés dans le monde du travail dès la sortie de leur scolarité.

                         4 / le salaire minimum doit être garanti à hauteur de  1200€ et non 847€

                        5/ les fonctionnaires n’auront pas à pâtir dans leur déroulement de carrière des incohérences de l’état et des mesures prises par les gouvernements successifs.

                        Chacun pourra s’il le souhaite servir l’état jusqu’au terme de son contrat et bénéficier des conditions de retraite acquises mors de son admission au sein de la fonction publique.

                        En contrepartie tout fonctionnaire servira là ou l’état le jugera le plus utile au pays dans la phase de transition qui ne pourra excéder 10 ans.

                        6/    L’explication et la recherche du consensus sont des impératifs

Un audit national est indispensable, les conclusions qui en seront tirées feront l’objet d’un livre blanc à l’identique de ce qui avait été fait sous Michel ROCCARD et finalisé avec courage par Jean-pierre RAFFARIN

            L’adhésion du peuple est incontournable pour réussir tout changement dans notre pays.

                                             Les PISTES POSSIBLES (non limitatives)

            1/  Toutes les mesure ne pourront l’être qu’avec un consensus national, validé par un référendum.

            Seul le peuple peut et doit décider de son avenir.

            Il s’agira en fait d’imaginer un véritable nouveau contrat social.

            2/ La réorganisation de l’état nécessitera une fonction publique qui ne pourra en aucun cas excéder 10% de la population active du pays.

            3/  L’économie de marché est la seule de nature à créer les richesses indispensables à satisfaire les besoins du plus grand nombre.

            Le rôle social et l’intégration des plus faibles sont la contrepartie naturelle de cette évidence.

            4/  L’entreprise, création et accompagnement fera l’objet de l’attention prioritaire de tous les services de l’état.

            5/  Les services publics ne doivent plus être considérés comme justificatifs au maintien des emplois publiques.

                        Seule la qualité du service rendu au public pourra guider le choix du lesgislateur ou des édiles.

                        La mise en concurrence pourra et devra systématiquement être recherchée dans l’intérêt du public.

            6/  La politique du plein emploi est la contrepartie sociale à la quelle doit souscrire le patronat, les syndicats et les représentants de l’état.

            7/ L’actionnariat social et participatif doit être inscrit dans la loi.

                        Si le capitalisme est et restera la clé de voûte de notre système économique il appartiendra aux législateurs dans l’esprit des réformes entreprises par le général De Gaule de rendre les salariés propriétaires d’au moins 25% du capital de toute société française ou étrangère implantée sur son territoire.

                        De ce fait aucune mesure de management interne ne pourra être prise sans l’assentiment des salariés ou de leurs représentants.

                        Ces 25% du capital dit de participation resteront en tout état de cause la propriété des seuls employés de l’entreprise.

                        La participation définie au sens où les salariés seront associés aux décisions existentielles d’une structure de production sera de fait une réalité.

                        Les bénéfices réalisés par l’action de l’entreprise ainsi d’ailleurs que les pertes profiteront aux salariés car ils auront été associés aux choix.

            (Dans le cas des EURL les 25% appartiendront au syndicat majoritaire dans la branche d’activité)

            8/         L’inscription syndicale sera rendue obligatoire dès l’embauche.

            9/         Les impôts directs seront prélevés à la source

            10/ Aucun élu ne pourra briguer plus de 10 ans de mandat au niveau local et plus de 10 ans au niveau national.

            11/ par équité de tous les citoyens tout fonctionnaire élu devra démissionner de la fonction publique.

            12/ Service National citoyen

            Un service national citoyen sera réactivé avec des objectifs différents.

           Il concernera tous les jeunes français entre 18 et de 20 ans et sa durée sera fixée à un an sans aucune exemption. Afin d’assurer la mixité sociale de tous les jeunes Français.

            Après une période de formation  initiale militaire et civique de quatre mois

Les jeunes auront alors le choix :

            121/ de poursuivre au sein des formations militaires (100 000) au sein de la gendarmerie (50 000) de la police nationale (50 000)

            122/ de rejoindre par le biais des volontariats internationaux l’accompagnement des entreprises françaises à l’export. Ces postes ne seront pas limités aux seuls étudiants titulaires de formations à bac plus cinq

            Placés sous la responsabilité des postes économiques de toutes les ambassades Françaises ils armeront les alliances françaises ainsi que les postes d’accompagnement des PME à l’export. (100 000 postes) la durée des contrats pourra être portée à deux ans ce qui permettra leur insertion au sein des entreprises qui les auront accueillis pour développer leur implantation à l’export.

                        Le MEDEF aura la responsabilité en liaison avec le ministère des affaires étrangères de proposer les postes au sein des PME prioritairement et des grandes entreprises.

Le choix des candidats s’effectuera en tenant compte des intérêts des sociétés mais aussi en fonction des jeunes eux-mêmes sans discrimination.

            123/ De rejoindre l’encadrement d’ONG pour agir hors des frontières nationales

Une formation complémentaire nécessaire de 4 mois (qui pourra partiellement débuter lors de la phase de formation initiale)  imposera alors un complément de contrat de 6 mois pour assurer une présence effective dans les postes de 10 mois au minimum.

            150 000 postes par an.

            124/ de rejoindre l’encadrement d’associations à vocation sociale sur le territoire national. Ou certains ministères

            Education nationale   100 000 postes

            Ministère de la santé  100 000 postes

            Associations diverses 100 000 postes

            125/ Objectifs

                        Formation civique de tous les citoyens

                        Mixité sociale et intégration de tous les jeunes français

                        Formation de base de tout futur combattant (alimentation des réserves dans la perspective éventuelle de la création d’une garde nationale qui serait chargée de la défense opérationnelle du territoire dans le cadre possible de la lutte anti-terrorisme.)

                        Rayonnement de la France à l’extérieur, ONG et alliances françaises

                        Ouverture massive vers les marchés potentiels de demain à l’export

                        Accompagnement des scolaires par tutorat au sein des collèges et des lycées

                        Accompagnement des personnes âgées et des malades au sein des structures déficitaires en personnels

                        Préformation au sein de la défense de la gendarmerie et de la police nationale.

                        Préparation à l’insertion professionnelle

            13/ Baisser les dépenses et augmenter les recettes de l’état

                        Dans la phase transitoire d’adaptation de l’état à ses nouvelles structures (10% de la population active) d’une durée de 10 à 15 ans

                        Il conviendra avec initialement les mêmes dépenses d’autoriser le détachement de fonctionnaires au sein des PME de moins de 20 personnes.

                        Le volume souhaitable serait de 100 à 150 000 fonctionnaires par an.

                        Toujours fonctionnaires ces derniers conserveraient leurs statuts et les avantages liés à leur état. Ils auraient pour les plus jeunes la possibilité de rejoindre leurs corps d’origine ou d’opter pour un détachement définitif au sein de leurs entreprises d’accueil.

                        Ces détachements initialement limités aux PME de moins de 20 personnes auraient pour effet immédiat une augmentation du chiffre d’affaires de la quasi-totalité des entreprises concernées.

                        La contrepartie financière de la gratuité de ces cadres serait l’embauche (nécessaire) d’au moins deux nouveaux salariés après 8 mois de présence du cadre si les objectifs sont atteints  et en tout état de cause l’embauche d’un jeune de moins de 25 ans.

            14/ Banques d’investissement

            Création de banques d’investissement dédiées à la création d’entreprises et à l’accompagnement des pépinières existantes.

            Les conseils généraux mettront en place des fondations de développement  mixtes publique privée qui disposeront de leur autonomie financière.

            Ces fondations auront pour rôle d’accueillir des inventeurs ou des porteurs de projets économiques. De leur prêter  assistance, de leur trouver les financements nécessaires au démarrage de l’activité économique, de leur garantir 80% de la propriété du capital de leurs sociétés dès lors qu’elles s’avéreraient rentables

            Les 20% du capital résiduel seraient définitivement acquis par ces fondations pour l’amortissement des frais engagés et l’accompagnement des nouveaux projets seuls garants des futurs emplois du pays.

            La création de telles structures dédiées totalement à l’accompagnement d’inventeurs et de porteurs de projets permettrait sans doute le retour de nombreux diplômés français qui ont dû s’expatrier à l’étranger en particulier aux Etats-Unis .Le nombre de directeurs recherche et développement d’origine française au sein des laboratoires des plus grands groupes est édifiant à cet égard. Leur retour et l’excellence de leur compétence sont une des clés des emplois français de demain si les jacobins de notre Etat centralisé acceptent de voir et surtout  de comprendre les réalités du monde.

            15/ Investissements en recherches et développement

            Si l’impôt sur la grande fortune doit être conservé il faut alors le rendre profitable à tous.

            Les personnes soumises à cet impôt devront se voir offrir le choix suivant

            Soit payer cet impôt

            Soit obtenir un allégement total en investissant ces sommes auprès des fondations décrites au paragraphe précèdent

            16/ Marchés publics

30% des marchés publics d’état seront prioritairement affectés aux PME de moins de 100 personnes. Procédure identique à celle déjà pratiquée au sein des grandes démocraties occidentales ainsi qu à L’ESA ‘(Agence spatiale européenne) depuis de nombreuses années.

            Pour éviter les appels d’offres dévoyées une présélection sera effectuée en amont et la mise en concurrence s’effectuera sur internet avec possibilité pour les PME de s’associer à de grands groupes pour obtenir en partenariat ce type de financements. (L’ESA dispose en interne d’un tel type de procédure depuis des années à la satisfaction générale)

            17/ Régime de sécurité sociale

            En revenant aux principes qui ont guidé sa création à la fin de la dernière guerre et dans un souci d’équité les régimes de la sécurité sociale seront tous refondus dans un régime unique qui offrira les mêmes prestations  aux citoyens français.

            18/ Assurance chômage

            L’assurance chômage sera refondue complètement afin d’en faire bénéficier tous les citoyens de manière équitable.

            Tous les bénéficiaires percevront un montant identique qui sera modulé en fonction du nombre de personnes à charge, sa durée sera limitée dans le temps à 12 mois maximum.

            Cette limitation sera assortie de mesures d’accompagnement personnalisé sous traités auprès des meilleurs cabinets de recrutement ce qui imposera la suppression de l’ANPE dont l’existence est en contradiction non seulement avec les pratiques des autres pays membres de l’union Européenne mais avec sa propre législation.

            19/ Reclassement des cadres

            50% des cadres au chômage se trouvent en Île de France, après une période de trois mois maximum, tous les cadres rejoindront obligatoirement  une PME de leur choix avec un dispositif équivalent à celui mis en place par le conseil régional d’Île de France DYNAMICADRES

            Placé au sein d’une entreprise manquant d’encadrement le cadre qui percevrait ses indemnités de chômage aurait pour objectif d’augmenter le chiffre d’affaires de sa société d’accueil pour permettre éventuellement  à son employeur de l’embaucher à l’issue de 9 à 12 mois.

            Accompagné en parallèle par un consultant d’un cabinet de recrutement il pourrait recevoir une formation complémentaire visant à l’adapter à son nouveau poste de travail ou rechercher une nouvelle société d’accueil à l’issue de son stage.

            Le maintien à l’emploi est la seule solution au maintien des compétences et surtout à une lutte efficace à la déstructuration mentale de toute personne écartée du monde du travail. C’est en effet la cause principale du refus d’embauche des chômeurs de longue durée.

            20/  INSERTION des jeunes sur le marché du travail

            A l’issue de leur service national citoyen tous les jeunes qui n’auront pu obtenir un emploi seront à l’identique des cadres chômeurs placés dans une entreprise (PME) de leur choix. (En fonction des postes disponibles)

            Ces postes seront le corollaire du placement des fonctionnaires détachés au sein des PME soit 150 000 par an avec la création de 150 à 200 000 nouveaux postes par an

            Ils bénéficieront alors d’une prolongation de contrat de leur service national jusqu’à l’obtention d’un contrat CDI au sein de leurs entreprises d’accueil. (Durée maximale 6 mois)

            21/ ADAPTATION au changement

            Pour faire face aux évolution inévitables du monde du travail et permettre à chacun de disposer d’une employabilité certaine a cours de sa vie professionnelle le MEDEF et les partenaires sociaux imposeront un suivi individualisé pour chacun des salariés de toute entreprise y compris les PME de moins de 20 personnes

Un bilan de compétence devra de droit être proposé au moins tous les 5 ans ainsi que les formations nécessaires à la mise en conformité des conclusions de ces bilans « professionn

            22/ Egalités des chances dans l’enseignement

            Nous avons assistés depuis de nombreuses années à la création de lycées de banlieues qui n’offrent et surtout n’offriront jamais les mêmes chances que ceux du centre des grandes villes pour une raison très simple qu’ils n’existera jamais la mixité sociale.

            Il importe donc d’imaginer ou mieux encore de recréer dans l’esprit de Napoléon les Prytanées et les Lycées tels qu’ils avaient été créés à l’origine.

            Des quatre anciens Prytanées dont Henri IV et Louis le grand  il en subsiste encore un, installé à la Flèche dans la Sarthe.

            Internat qui bénéficie d’un double encadrement militaire et civil corps professoral excellent détaché de l’éducation nationale.

            Tous les élèves y sont soumis  aux mêmes règles, un uniforme masque toutes les différences sociales, la hiérarchie ne s’établit qu’en fonction des résultats scolaires et des qualités humaines dont certains savent faire preuve.

            D’autres établissements de même nature comme les Lycées militaires d’Aix en Provence, d’Autun  de saint cyr l’école prouvent depuis des décennies au travers des résultats obtenus par les réussites professionnelles de leurs anciens élèves et plus particulièrement ceux issus des classes les plus modestes, la pertinence de ce type d’établissement républicain

            A partir de cette idée simple et monsieur FILLON peut en témoigner pour bien connaître ces établissements, serait il possible de créer avec l’éducation nationale ce genre d’établissement qui auraient vocation à mixer les populations du moins pour les meilleurs afin de leur donner s’ils travaillent les mêmes chances que les élèves des meilleurs lycées Parisiens.

            23/ Instruction militaire obligatoire

            Dans la perspective de la montée en puissance du service national citoyen, l’instruction des élèves des grandes écoles devrait être réactivée avec sans doute un contenu différent en fonction des filières qui seront choisies.

            Cette instruction obligatoire de nos élites aurait pour but de fournir l’encadrement indispensable à la montée en puissance du service national civique.

            Tous les étudiants autorisés à poursuivre leurs études au-delà de 20 ans y seraient également astreints pour les mêmes raisons.

            24/ Ouverture des marchés à l’export

            L’accroissement des richesses du pays et par conséquent ses possibilités de mieux en répartir les  bénéfices passe par la conquête des marchés de l’export.

            Pour les raisons évoquées précédemment il n’existe pas de structure d’accompagnement de nos PME d’une efficacité équivalente à tous les autres pays européens.

            Il est donc impératif que l’Etat corrige  ce retard impardonnable que les entreprises françaises connaissent depuis des dizaines d’années.

            Nous ne sommes plus sous COLBERT ni même sous le président POMPIDOU, le monde a changé et change encore plus vite aujourd’hui, nous ne sommes plus seuls.

            Pour prendre notre place il est indispensable que les hauts fonctionnaires de notre pays acceptent l’idée que notre développement  ne passe plus par leurs fourches caudines ni surtout par leurs rivalités internes stérilisantes pour notre commerce extérieur.

            Seul le MEDEF accompagné et soutenu par tous les services de l’Etat peut prendre cette charge à l’identique des pratiques des autres grands pays y compris nos partenaires européens.

            Sans création d’un nouveau ministère le MEDEF et s’ils le souhaitent de grands syndicats pourront prendre en charge cette nouvelle structure qui pourra et devra disposer en direct  de la gestion et l’emploi des jeunes français du service national civique

            100 000 postes en volontaires internationaux (PEE des ambassades)

            150 000 postes détachés auprès des ONG françaises de par le monde.

            Dont 15000 élèves ou étudiants (IMO) pour en assurer l’encadrement

            25/  Rayonnement de la France

            Notre vieux pays n’est jamais aussi grand que lorsqu’il porte un message universel.

            Il nous appartiendra avec notre nouveau service national civique et plus précisément avec les deux formes spécifiques ONG et volontaires internationaux de participer en force numérique auprès de nos anciens Pays frères Africains.

            Notre rôle s’inscrira dans l’aide à apporter dans le développement de leurs économies et du soutien à fournir aux multiples ONG déjà présentes.

            Il appartiendra alors à nos dirigeants d’entraîner d’autres pays européens dans cette démarche qui de toute façon d’une manière ou d’une autre s’avérera indispensable.

            

                                               06 SUITES POSSIBLES

            26/ Marchés extérieurs

            En complément du paragraphe 24, la structure d’accompagnement des PME Françaises à l’export pourrait utilement s’inspirer des structures Anglaises Italiennes ou Allemandes.

            Si aujourd’hui le parrainage des PME françaises se limite à l’accompagnement de moins de 300 PME par an, les structures de nos voisins parviennent à plusieurs milliers d’actions annuelles.

            Si sur le fond nous arrivions à combler notre retard par la conversion mentale de notre haute fonction publique il conviendrait  aussi sur la forme de disposer d’une politique d’accompagnement global visant à obtenir des résultats concrets c'est-à-dire des parts de marché où nous sommes souvent les plus performants.

            Pour ce faire la structure d’accompagnement à l’identique de nos voisins et mieux encore de nos amis Japonais devra pouvoir offrir GRATUITEMENT à nos PME les études de marché ainsi que l’accompagnement et l’hébergement sur site pendant une période pouvant aller jusqu’à 24 ou 36 mois.

            L‘accompagnement logistique, commercial, juridique sur 2 ou 3 ans sont les seules conditions du succès ainsi que la mobilisation de tous les acteurs qui doivent concourir à aider nos entreprises dans leur conquêtes de nouveaux marchés.

            Si d’autres pays utilisent ces procédures avec le succès que nous connaissons pourquoi pas nos entreprises ?

            

            Cette structure ne peut être armée que par le MEDEF et non les services de l’état et ce pour deux raisons majeures. Les rivalités internes entre nos ministères et surtout l’éthique de notre fonction publique qui ne peut accepter que des moyens publics puissent permettre à des entreprises privées de se développer. (Contrairement aux pratiques de toutes les grandes démocraties occidentales) 

            27/ L’ouverture du capital à tous les salariés

            Il est temps que nous comprenions dans quel monde nous vivons. L’économie de marché doit être reconnue par le peuple français comme le fondement de notre développement économique et social.

            Le dernier congrès socialiste montre à l’évidence que ce choix au grand regret de monsieur Michel ROCCARD n’a toujours pas été tranché.

            Que penser des élites de ce pays qui refusent les fonds de pension à nos salariés et qui ont ouvert sous MITTERAND le capital de toutes nos grandes sociétés aux fonds de pensions anglo-saxons.

            Si le général de GAULLE pouvait dire que la politique de notre pays ne se faisait pas à la corbeille de la bourse, nous détenions alors plus de 80% du capital de nos grandes sociétés, que dire aujourd’hui quand le contrôle de nos plus grands groupes est aux mains de ces fonds de pension si décriés par ailleurs.

            Il n’est que de constater où les PDG de ces grands groupes doivent aller présenter leurs bilans pour comprendre que nous ne maîtrisons plus notre avenir et que nous sommes depuis les années 80 sous contrôle des USA en particulier.

            Nous devons nous réapproprier notre destin en agissant sur plusieurs leviers.

Modifier la législation par la participation citoyenne décrite dans un paragraphe antérieur.

Créer des fonds de pension salariés avec une ponction directe sur les salaires comme le pratiquent les Suisses ce qui offrirait l’avantage de faire bénéficier à tous nos salariés du bénéfice du développement de leurs entreprises et de leur assurer un complément de retraite qui s’avérera indispensable dans les 30 prochaines années.

            Ces sommes pourraient par ailleurs alimenter directement les fondations d’investissement décrites dans un paragraphe antérieur condition de l’adaptation de nos moyens de production aux changements inévitables que va connaître la planète avec l’émergence dans les 10 prochaines années de la Chine et de l’Inde.

            Le travail de nos salariés doit avant tout bénéficier à nos salariés et non aux salariés américains qui ne disposent que de cet outil pour assurer leurs retraites.

            Que penser encore de nos élites qui depuis plus de 20 ans avaient déjà créé des fonds de pension au bénéfice exclusif de nos fonctionnaires par le truchement de la pré fond dont d’ailleurs seuls le hauts fonctionnaires pouvaient  en bénéficier.

            28/ Liberté égalité fraternité mais aussi complémentarité

            A nos devises républicaines il convient d’en rajouter une autre plus actuelle la complémentarité.

            Nous pouvons nous gausser de la pratique souvent clanique de nombreuses sociétés africaines, mais personne n’y est jamais rejeté contrairement à l’exemple que nous donnons piteusement de nos sociétés occidentales depuis près de 40 ans.

            Chacun doit trouver sa place au sein de notre société. Comme nous ne serons jamais égaux si ce n’est en droit, il appartiendra toujours aux plus forts et aux plus intelligents de notre société de faire leur place et toute leur place aux plus démunis.

            Leur responsabilité  en la matière doit systématiquement  être mis en exergue dans l’éducation donnée aux plus chanceux de la société c'est-à-dire les cadres et les futurs cadres. La cohésion de notre peuple est à ce prix et nous pourrions rapidement regretter d’avoir oublier depuis 40 ans cet impératif de la vie en collectivité.

            Le retour  à l’instruction militaire obligatoire de nos élites des grandes écoles répond en partie à ce souci.

            Prendre en charge ceux qui en ont le plus besoin, ceux que la nature a souvent oubliés doivent côtoyer les plus chanceux pour qu’ils n’oublient jamais leur devoir moral et de citoyens vis-à-vis d’eux.

            Chacun doit pouvoir avoir la place qui lui revient, la complémentarité traduction de la fraternité doit être remise en œuvre et la responsabilité des élites est engagée car ils en sont et en seront toujours tenus pour responsables.

            29/ L’accompagnement des femmes dans le monde du travail

            Notre pays est parmi les grands pays occidentaux celui qui compte le plus grand nombre de femmes insérées dans le monde du travail.

            Leur place est un acquis social  incontournable tant pour les femmes elles-mêmes que pour l’économie du pays.

            Il est cependant navrant de constater le peu de places de cadres qu’elles occupent au sein des entreprises et de savoir qu’elles représentent 80% de postes de temps partiels non choisis sur près de 3 millions d’emplois.

             L’accès à l’emploi est une des conditions de la libération sociale de la moitié de la population française mais quels sont les freins qui justifient cette situation aussi injuste que nuisible à notre économie. (L’avenir de notre société en dépend directement)

            Si les femmes sont les égales des hommes en droit seulement la réalité est tout autre. Leur spécificité dès lors qu’elles deviennent mères de famille doit leur être reconnue.

Pour ce faire l’état doit mettre en œuvre une politique qui vise à leur permettre outre leurs charges de famille de pouvoir concourir avec leurs homologues masculins à équivalence de capacité en les affranchissant de leurs charges de famille qu’elles assument de plus en plus seules.

            Toute entreprise de plus de 100 personnes devraient créer en interne ou en partenariat avec d’autres entreprises des crèches gratuites à la disposition de leurs salariées comme cela se pratique au japon non dans un souci de confort mais d’efficacité de l’entreprise. Le financement pourrait être obtenu par les crédits déjà existants mais transférés  en parti sur les entreprises.)

            Dégager les femmes de la contrainte des impératifs de garde des enfants est la première condition de la parité qui permettra l’accès des meilleures d’entre elles aux postes d’encadrement.

            Dégagées de ce souci elles pourraient plus librement s’investir dans les réunions de direction et contribuer par leur manière personnelle à développer les marges des entreprises françaises.

            Un effort de formation devra être mis en place prioritairement pour celles qui reviennent à l’emploi après une naissance. Il existe des fonds spécifiques de la communauté Européenne que la France n’utilise jamais contrairement à nos voisins.

La création d’un salaire plancher pour les mères de famille qui travaillent devra être instauré. Le complément sera à la charge de l’état et permettra pour les femmes seules en particulier de faire face aux dépenses incontournables de leurs enfants qui garantiront les retraites des autres familles n’ayant pas d’enfants. Ce complément de salaire pour celles qui le nécessiteront s’obtiendra en diminuant certaines dépenses consécutives à leurs absences.

            L’orientation vers les filières d’excellence en particulier scientifiques devra leur être proposées dans les classes préparatoires et par conséquent dans les grandes écoles qui représentent encore aujourd’hui  la meilleure possibilité d’accès aux postes d’encadrement de haut niveau en France.

            Leur sélection vers les  filières scientifiques doit devenir la règle dès la sixième.

            30/ Création de nouvelles grandes écoles

            La spécificité française en la matière n’est pas à démontrer. Le nombre d’élèves qui intègrent les classes préparatoires n’évolue que très peu mais à la différence d’il y a30 ou 40 ans le nombre des élèves issus des classes populaires diminue considérablement

En coopération avec nos meilleures universités serait il possible d’imaginer la création de nouvelles grandes écoles ce qui induirait la création de nouvelles classes préparatoires où les conditions d’enseignement n’ont rien à voir avec ce qui est proposé à la majorité des étudiants de premières années de DEUG .

            Certains s’insurgent sur les différences de traitement accordé à nos meilleurs élèves dans les classes préparatoires avec en particulier l’excellence des enseignants et la personnalisation du suivi lié au système de colles hebdomadaires dont ils bénéficient contrairement à ce qui est proposé au sein de nos universités.

La situation actuelle qui est juste eu égard à la sélection draconienne que subissent ces élèves sélectionnés parmi les meilleurs après des efforts consentis bien souvent depuis le début de leurs scolarités pose cependant un problème dès lors que leur accès semble être de plus en plus réservé à certaines catégories  sociales.

Seule l’ouverture de nouveaux centres d’excellence et des classes préparatoires qui en découlent, avec sans doute la création de bourses étudiant sur 4 ans qui pourraient être accordées par les proviseurs de tous les lycées dont  prioritairement ceux qui  accueillent des enfants de condition modeste ( comme cela se pratique aux USA) serait de nature à corriger cette anomalie de sélection sociale dans l’intérêt de nos jeunes concitoyens en rétablissant une égalité de chance pour ceux qui veulent réellement travailler.

31/ réforme de notre modèle social

L’adaptation au changement doit être le maître mot de notre nouveau modèle social.La prise en compte du réel est un impératif incontournable.

            Tous doivent comprendre que notre modèle distributif ne peut fonctionner durablement qu’à partir du moment où l’accroissement des richesses du pays aura pour corollaire une réduction massive de ceux qui sont aujourd’hui exclus du monde du travail

            Le reliquat de ceux dont l’incapacité d’adaptation sera un fait avéré permettra alors de pouvoir les traiter avec toute l’attention qu’il convient.

            Nous savons tous que l’inégalité génétique est une vérité mais que la responsabilité de ceux qui par chance ont pu bénéficier de tous les avantages même en fournissant souvent un effort personnel considérable qui justifie leurs postes de cadres ou de dirigeants ne les dédouanera jamais de s’intéresser personnellement à l’accompagnement des plus faibles de notre société.

            L’action prioritaire de tous les dirigeants de notre pays avec l’assentiment de tous syndicats patronat et la totalité du monde du travail doit viser à tout mettre en œuvre pour d’abord et avant tout ACCROÎTRE les richesses du pays.

            Les mesures sociales qui devront être mises en œuvre, indispensables à la cohésion sociale et à l’intérêt bien compris de notre nation bénéficieront alors de moyens considérablement accrus  et de plus concentrés sur des volumes de population plus réduits et par conséquent plus efficaces.

            Sans rependre les quelques pistes de réflexion déjà abordées dans les paragraphes qui précèdent certaines peuvent être rappelées

            La conquête des marchés internationaux pour une grande majorité de nos PME

                        Création d’une structure du MEDEF et de l’Etat en liaison avec les syndicats pour parrainer les PME vers l’export 10 à 25000 entreprises par an

                        Création d’un service national civique avec 100 000 jeunes détachés dans les PEE des ambassades françaises pour accompagner nos entreprises.

                        Création de 150 000 postes de jeunes du service national insérés au sein des ONG à l’étranger.

            Création d’un capitalisme salarié  proposition n° 27 ci-dessus

            Création de fondations  d’investissement pour la création d’entreprise et l’accompagnement des inventeurs porteurs de projets industriels de haute technologie capables de créer les nouveaux emplois indispensables de demain pour tenir compte de l’adaptation inévitable aux évolutions du marché.  (Proposition 14 )

            Encadrer nos PME avec le détachement t du surnombre de nos fonctionnaires 100 000 par an (sans changement de leurs statuts) et embauche annuel de 100 à 200 000 nouveaux postes  (proposition n°13 baisser les dépenses de l’état augmenter les recettes)

             Sur Encadrer nos PME avec le placement systématique de nos cadres en chômage (dispositif dynamicadres  du conseil régional d’île de France adapté) proposition n° 19)

En assurant aux cadres détachés un accompagnement personnalisé par des consultants de plus grands cabinets de recrutement rémunérés aux résultats)

            Une prise en compte plus réaliste des changements non seulement prévisibles mais annoncés et inéluctables.

            Nous savons par exemple que  nos emplois industriels  atteignent  encore près de 20% de nos emplois, tous ceux qui ne seront pas compétitifs disparaîtront au cours de 5 à 10 prochaines années.

            Il ne s’agit pas de prévisions  mais de faits acquis. Il convient donc d’en tirer les conclusions qui s’imposent : comment préparer l’adaptation de nos salariés présents dans ces branches au cours des prochaines années pour ne pas nous retrouver devant des drames sociaux si par aveuglement nous nous refusons à prendre en compte l’évolution du monde.

            Seule la création de nouvelles entreprises qui proposeront des produits innovants et compétitifs pourront absorber avec des formations adaptées les personnels qui de toute façon perdront les emplois qu’ils occupent aujourd’hui. Il convient donc d’anticiper le changement et faire preuve d’intelligence.

            La défense des intérêts du monde salarial passe inévitablement par cette démarche.

            La limitation des dépenses de l’état avec la réduction du nombre des fonctionnaires à 10% de la population active du pays

            Réforme qui pourra être conduite en 10 ans au moins sans pénaliser les fonctionnaires dans leurs statuts.  Préalable indispensable à ce type de réforme qui ne pourra être entreprise qu’après un référendum. (Proposition n°13)

            EMPLOYABILITE  et adaptation au changement Un accompagnement individualisé de tous les salariés : obligation de passer un bilan de compétences tous les 5 ans et de suivre les formations qui découlent de ces bilans professionnels.

            Une prise en charge des personnes privées d’emploi par des cabinets de recrutement qui seront rémunérés aux résultats. Suppression de l’ANPE.

            Refonte totale du système d’indemnisation du chômage et couverture unique pour tous les régimes de la sécurité sociale (voir ci-dessus)

            Modèle européen  aucun autre pays n’acceptera un modèle social fondé sur la faillite économique d’un système, ce qui est vrai en France depuis 1982 avec la faillite de l’état dont les dépenses excédent de plus de 25% son budget tous les ans depuis cette date

            A la condition de d’assainir notre budget, non en augmentant les dépenses qui sont de 53% du PNB, nous pourrions alors redevenir crédibles auprès de nos partenaires et avec leur soutien proposer des garanties sociales qui devront avec le temps pouvoir s’harmoniser avec nos pratiques . Il faudra comprendre que Rome ne s’est pas fait en un jour et que 10 à 20 ans seront nécessaires aux nouveaux pays membres pour pouvoir offrir à leurs salariés une protection sociale aussi avancée que la nôtre.

            Il est pervers et mensonger de ne pas donner ce type d’élément de compréhension à nos compatriotes, si l’objectif d’harmonisation est non seulement acceptable mais souhaitable, le temps sera indispensable pour sa réalisation.

            32/ L’orientation  Professionnelle (propositions)

            Trop de nos étudiants diplômés se retrouvent à l’issue de leurs études sans aucune possibilité d’embauche dans les spécialités qu’ils ont suivies.

            L’adéquation entre le choix des études choisies et la possibilité réelle du marché ne répondent pas aux mêmes logiques.

            Sans reprendre la démonstration faite au paragraphe  (21), il est anormal de ne pas donner à nos jeunes étudiants les éléments d’un choix cohérent et réaliste avant de les laisser choisir des filières dont le monde du travail sait pertinemment quelles n’offrent aucun débouché alors qu’il manque plus de 10 000 ingénieurs et autant de commerciaux de niveau international chaque année.

            L’éducation nationale devrait prendre en compte cette réalité bien connue des étudiants qui poursuivent leurs études au sein des classes préparatoires et qui ont choisi leur filière en fonction des postes réels existants sur le marché à l’issue de leurs études.(Taux de placement 100%)

            Tous les cabinets de recrutement savent que la rotation annuelle de postes de cadres qui sont offerts est très inférieure au nombre de diplômés issus des écoles de formation chaque année.

            En y intégrant le volume des cadres qui ont été congédiés et qui recherchent activement de nouveaux emplois le nombre de postes offerts ne peut excéder 30 ou 40 000 postes.

            Volume annuel inférieur à 100 000 dont 30 000 postes hypothéqués par les diplômés des grandes écoles, 30 000 , par le retour à l’emploi des cadres au chômage agés de 30 à 40 ans.

            Il ne reste que 40 000 postes disponibles dont près de la moitié correspondent à des besoins commerciaux.

                        Il ne faut alors pas s’étonner que sur les 230 000 jeunes diplômés d’une licence chaque année de notre système de formation, il devient impossible de leur offrir des postes d’encadrement

                        Ils se sentent floués et même si le système ne ment pas il le fait de fait par omission.

            Suggestions :   Le MEDEF , les grands syndicats accompagnés en cela par les grands cabinets de recrutement et les services du ministère du travail devraient proposer aux classes de premières et de terminales des cycles de conférences pour expliquer à nos jeunes lycéens la réalité COMPTABLE du monde du travail.

            Cette démarche accomplie par les acteurs de cette réalité économique permettrait de donner un éclairage et surtout d’inciter les jeunes lycéens à approfondir leurs connaissances pour mettre en adéquation leurs souhaits et le souhaitable avant de s’engager dans des filières sans AVENIR.

            L’égalité des chances passe aussi par la bonne information.

            33 L’accompagnement des cadres au chômage

            Nous avons assisté à la montée du chômage des cadres en France depuis une quinzaine d’années.

            Sur ce dossier social la France se distingue de ses partenaires européens et ne pourra trouver des solutions acceptables qu’en prenant en compte les réalités.

            Particularisme Français

            Depuis le début des années 60 et jusqu’en 1970, tous les bacheliers ou presque avaient vocation sans suivre (initialement) d’études supérieures à occuper des postes d’encadrement. (Paragraphe 21 ci-dessus)

            Les cadres de cette origine ont cependant acquis des compétences tout au long de leurs carrières, voire en suivant des formations professionnelles de haut niveau mais toujours strictement axées sur les emplois occupés en excluant systématiquement l’ouverture à une culture générale correspondant à leurs responsabilités.

            A partir des années 1980 1985 le nombre de jeunes diplômés issus de notre système éducatif correspondait déjà au nombre de postes offerts chaque année sur le marché du travail.

            (200 000 étudiants en 1966 pour 2 300 000 étudiants aujourd’hui)

            Dès 1984 pour les raisons évoquées au paragraphe 00, la fermeture par dépôts de bilans massifs de trop nombreuses entreprises en France et surtout le recrutement massif de fonctionnaires de cette période va conduire les nouvelles entreprises qui se créeront à limiter leurs recrutements pour faire face au marché et surtout aux charges qui découlent des traitement des nouveaux fonctionnaires et du coût de plus en plus lourd du chômage.

            Nous assisterons dans la même période à la spécialisation des DRH dans les grands groupes non pas au maintien de leur rôle dans l’élaboration des politiques de personnels (mise en adéquation des recrutements de l’avancement et de la mise en formation pour répondre aux besoins prospectifs des groupes) mais dans la maîtrise des compétences juridiques pour répondre aux problèmes liés aux licenciements avec une féminisation croissante de cette fonction.

            L’aspect prospectif de la politique du personnel étant alors reprise en compte par les directions générales ou déléguée au niveau des directions commerciales et de production.

            Le rôle des DRH se trouvera alors limité aux aspects techniques et juridiques des décisions prises par les échelons supérieurs pour accompagner au mieux l’adaptation aux exigences du marché et des contraintes étatiques. (En clair accompagnement individualisé des personnes licenciées)

            Mise en concurrence déloyale

            Tous les cadres seniors (à partir de 45 ans) qui ont quitté les grandes entreprises se trouvent en concurrence avec les jeunes diplômés qui quittent chaque année le système éducatif.

            Sans reprendre les chiffres évoqués au paragraphe précédent, le nombre de postes réellement disponibles pour les cadres est annuellement inférieur à 30 000 postes.

            Les plus jeunes cadres (de 30 à 40 ans) seront recrutés prioritairement aux cadres seniors et ce pour deux raisons majeures

            1/ le changement de poste en interne des sociétés par promotion fait que si toute la chaîne progresse seul le plus petit poste de cadre reste à pourvoir.

            2/ Cette procédure est systématiquement appliquée par les entreprises.elle offre l’avantage d’un déroulement de carrière harmonieux à tous et coûte le moins cher.

                                                            

            Le recours au recrutement d’un cadre senior s’impose dès lors qu’il n’existe pas de ressource en interne.

            Pour tenir compte de cet impératif vital pour l’avenir de l’entreprise les sociétés feront alors appel aux meilleurs cabinet de recrutement, le prix souvent très élevé ne sera jamais une entrave eu égard à ce que rapportera le cadre choisi au développement de la société.

            Le choix des jeunes diplômés et des plus jeunes cadres ( moins de 40 ans) sera systématiquement privilégié et aura pour conséquence le maintien au chômage des cadres seniors souvent moins alertes dans l’utilisation des nouvelles technologies.

            Les grandes structures  privilégiant toujours la promotion interne et les jeunes entreprises (moyenne d’âge inférieur à 30 ans) ne veulent pas s’encombrer de personnes d’une génération différente.

            Avenir de nos cadres seniors

            Les compétences acquises par ces cadres peut et doit trouver une application au sein des PME de notre pays.

            Le particularisme français impose par sa fiscalité une taille de PME très réduite si elle est comparée à celle de nos voisins européens.

            Pour les raisons évoquées au paragraphe 14 15 19 21 de la première note ci-dessus,

l’injection de nos cadres seniors en attente d’emploi au sein des PME leur permettra avec un accompagnement plus efficace de conquérir de nouveaux marchés à l’export où elles sont crucialement absentes.

            La réussite des PME qui doivent atteindre des tailles acceptables pour affronter l’export est la seule piste efficace que nous nous sommes interdit de suivre jusqu’à aujourd’hui.

          Elle permettra d’embaucher de nouveaux salariés pour répondre à l’action de développement de l’arrivée de nos cadres seniors.

34/ EMPLOI  en France  L’INSECURITE SOCIALE

            Sans reprendre toute la démonstration contenue dans les fiches qui précèdent nous devons pouvoir comparer et expliquer les éléments ci-dessous pour imaginer des solutions réalistes à l’adaptation de notre pays au cours des prochaines années.

                                   SITATION EN  2005

            Population active Française             26 millions de personnes

            EMPLOIS  FINANCES PAR L’IMPÔT   44%

            Inscrits à l’ANPE              4 millions dont 2,6 millions de chômeurs   15,4%

                                                     (  1 million de RMI)

                                                   10%  non inscrits        0,260 million

            Fonctionnaires (3 FP)      6 millions                                                      23,6%

            Associations (Sous subventions de l’impôt)  1,3 millions                        5%

            

                                    Total  11 millions  et demi d’emplois supportés par l’impôt  44%

            EMPLOIS PRODUCTIFS DE RICHESSES   56%

            Contrats en alternance                                     500 000                             1,5%

                        (payés au tiers ou à 60% du SMIG , jusqu’à 26 ans)

            Contrats en CDD et intérim    3 millions (dont 80% d’emplois féminins)

                                                                                                                                12,%

            EMPLOIS PRODUCTIFS PLEIN TEMPS(11  millions)                                 43%                  

                        DIRIGEANTS PDG et GERANTS      2,5 millions                                9,6%

                        EMPLOIS  CDI                                    8 millions                       33%

                                   Dont plus d’un million en exemption de charges

                        Comparatif  en 1968

                                   POPULATION ACTIVE  25 millions

                        EMPLOIS FINANCES PAR L’IMPÔT                                          8,8%

                        ANPE                       0,200 millions    (durée de chômage  6 mois)  0,8%

                        Fonctionnaires        2 millions                                                           8%

                        EMPLOIS PRODUCTIFS DE RICHESSES 22,8 millions            91,2%

                        Alternance et CDD                   0

                        Dirigeants                           2,5 millions                                             10%

                        EMPLOIS CDI                 20,3 millions                                            81,2%

                        

                        COMMENTAIRES

                        En 1968 le SMIC était environ à 480F mensuel de l’époque soit 75€

                        En 1974  augmentation des allocations chômage à 90% du salaire pour un

                                   An, durée du chômage moins de 6 mois

                                   Décision mise en place par le gouvernement CHIRAC

                        En 1981  explosion des dépenses  35% d’augmentation des dépenses lors du

                                   Premier budget  (Ministre L FABIUS  ref livre de Michel ROCCARD)

                        En 1983 1988  embauche d’ un million trois cent mille fonctionnaires

                        Liquidation des entreprises privées 1 million huit cent mille licenciements

                                   Embauche de permanents dans les associations

                        En 1986  ouverture du capital des grandes entreprises françaises aux financiers anglo-saxons (interdit sous de GAULLE°) pour financer le déficit croissant de l’état face à la montée du chômage.

                        Cotisations   en 1968  81% et 30% en 2005  (déficits de la SS ??)

                        COMPARAISON  avec nos partenaires qui sont tous restés dans la norme française que nous connaissions de 1968 à 1981

                        ANGLETERRE  2005-       

                                   Emplois financés par l’état  13%

                                   Emplois fonctionnaires         7%

                                   Chômage                              6%

                                   Emplois productifs               87%

                        ETATS-UNIS  2005

                                   Emplois financés par l’état  9%

                                   Emplois fonctionnaires      4,5%

                                   Chômage                             4,5%

                                   Emplois productifs             91%

                        QUE FAUT IL FAIRE ???

                        Il ne sert plus à rien de critiquer les choix des gouvernements qui se sont succédés depuis 1981, il convient d’expliquer les causes structurelles de notre situation pour sortir le pays de l’ornière.

                        Nous vivons à crédit depuis fin 1982,( à hauteur de 25% par an) la limite est atteinte, il faut changer radicalement de cap.

                        La situation doit être expliquée sans complaisance aux citoyens, un objectif commun réaliste doit être proposé  et accepté par tous.

                        Tous les projets devront être explicites sur ce point fondamental 

                        La conduite doit s’effectuer en tenant compte prioritairement des plus faibles de notre peuple au risque d’une explosion sociale méritée par l’inaction de nos dirigeants toute tendances réunies.

                        Le pays est malade et le petit peuple de France ne pourra pas supporté l’injustice plus longtemps.

Seule la conquête des marchés à l’export permettra de diminuer les emplois financés par l’état en créant de nouveaux postes dédiés à l’export.

            Le glissement des emplois du public vers le privé ne pourra s’effectuer qu’avec du temps (10 ans au minimum) sans léser les fonctionnaires de leurs statuts

            Cette condition est un préalable incontournable.

                        Un gouvernement d’union nationale pourra seul répondre à l’urgence de notre situation.

                        Tous les anciens premiers ministres devraient pouvoir être associés comme conseillers auprès du prochain gouvernement.

                        En particulier Michel ROCCARD, Raymond BARRE , Lionel JOSPIN et Jacques DELORS

                        35/  L’encadrement des collégiens et des lycéens

                        Sans reprendre la proposition 12 ci-dessus, dans l’hypothèse de la création d’un service national citoyen qui concernerait l’ensemble des jeunes Français, obligatoire à 20 ans en admettant certains reports pour des études particulières

nous disposerions de la totalité d’une classe d’âge soit 750 000 jeunes chaque année.

                        100 000 de ces jeunes pourraient être détachés auprès de l’Education Nationale pour y occuper des fonctions qui seraient définies par les proviseurs eux-mêmes.

                        Nous pourrions imaginer un échange de ces jeunes avec certains pays de l’union Européenne afin de faire bénéficier à chacun d’un séjour linguistique d’une année seuil minimum pour maîtriser une langue étrangère.

                        Les proviseurs disposeraient alors de jeunes étudiants étrangers pour occuper les postes qui pourraient par exemple  être les suivants :

            Répétiteurs

            Animateurs en   langues vivantes

            Animation des clubs  informatique, théâtre, sport etc…

            Surveillance des études du soir  (devoirs) obligatoire en fonction des résultats sur décision du conseil de classe

            Etc..

            Nous disposerions ainsi d’une vingtaine de répétiteurs pour les 3000 Lycées que compte le Pays

                        Cinq ou six autres pourraient être détachés auprès des collèges.

            

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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
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