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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
18 mars 2008

L'heure des choix pour le Pays

Toutes  les  réformes  entreprises  depuis près d'un an maintenant  donnent l'impression d'un mouvement brownien et d'amateurisme  sans aucune perspective  d'ensemble.

Aucune  n'aborde  l'ESSENTIEL  à savoir créer  les conditions d'atteindre  des cibles non  encore identifiées à partir  d'un surcroît  de richesses.

La situation  du pays  est celle  que nous connaissons, rien  de sérieux ne peut être entrepris sans  se donner  et surtout créer   les conditions  d'une augmentation  de nos richesses.

les  4 réformes  essentielles  décrites  sur  la fiche  qui précède ne peuvent  être  débutées simultanément.

Seules  les mesures  qui viseront  à accroître  nos parts  de marché  à l'export  doivent être prioritaires.

    les résultats  de cette politique  si elle est enfin engagée  ne portera  ses fruits  que  dans trois  ou quatre  au mieux, mais en tarder  le commencement  repoussera  d'autant  ses  effets bénéfiques  pour  la France  et  les 10 millions de  Français  déjà exclus  de tout avenir.

Quels objectifs  crédibles pourraient être fixés  par le gouvernement?

Quel échéancier  pourrait être  enfin arrêté  pour y parvenir?

Quels moyens  devront être mis  en oeuvre pour y parvenir?

Les  Français  savent  que la rupture  et la recherche  de nouveaux équilibres  sont vitaux  pour leur avenir, encore  faut il  savoir où nous allons , pourquoi  et surtout comment?

toutes  les mesures  qui visent  à réduire  les dépenses  de l'état  sont certes essentielles  mais insuffisantes  dans la situation présente  du Pays.

Seules  les mesures  qui viseront à accroître  nos exportations doivent être privilmégiées.

les conséquences  de cette politique  permettront  alors  avec  des moyens nouveaux  de réduire  le chômage  par la création  d'au moins 7 millions  d'emplois privés  condition  de la réforme  de l'état  avec la suppression  de 1,5 à deux millions de fonctionnaires  que l'etat  ne peut payer depuis 1981.

comment créer les 7 millions d'emplois qui ont été détruits en FRANCE

 

note  déjà publiée  le 22.02.2006

COMMENT REDUIRE LE CHÔMAGE


COMMENT RETABLIR L’EQUILIBRE DES COMPTES PUBLICS
              RELANCER LA CROISSANCE ET CREER DES EMPLOIS


                        Les différents rapports portés à la connaissance du grand public donnent tous l’amorce diffuse  d’une réponse aux graves problèmes liés au surendettement que connaît le pays.


                        Sans reprendre toutes les causes, nous pouvons en dégager trois ou quatre qui devront être prises en compte par les futurs candidats dans leurs programmes respectifs.


            1/   Un nombre trop élevé de fonctionnaires, qui représentent 25% de la population active du pays.


            Plus de cinq millions et demi  de fonctionnaires dans les trois fonctions publiques


            2/   Un volume de personnes privées d’emploi anormalement élevé.
             Deux millions et demi de chômeurs
            Un million et demi de personnes inscrites en plus à l’ANPE et non chômeurs
             Plus d’un million de RMISTES (compabilisés pour certains  dans le volume précèdent)


            Plus de trois millions d’emplois intérimaires mis en place depuis 1983


            3/    Un accompagnement à l’export de nos PME  inexistant comparativement aux structures mises en place chez nos partenaires Européens


            4/    Un code du travail qui est un frein à l’emploi mais qui paradoxalement ne protège plus les salariés


            5/  Une dette publique qui handicape tout gouvernement et qui ne peut se réduire sans mesures structurelles de l’état, c'est-à-dire sans diminution drastique de ses effectifs de fonctionnaires dans la perspective de ramener progressivement leur volume (%)à l’identique de tous les autres pays de l’OCDE.


            LES SOLUTIONS SUR LESQUELLES LES CANDIDATS DEVRONT SE POSITIONNER


            LA REDUCTION DES EFFECTIFS DE LA FONCTION PUBLIQUE


            S’il est un sujet  explosif, c’est bien celui-ci.


            D’une part les Français sont historiquement très attachés à leurs services publics, d’autre part les fonctionnaires constituent les « grands bataillons de syndicalistes » pour ne pas dire la majorité des syndiqués français.


            Toute réforme de leurs statuts impliquera nécessairement des luttes sociales qui pourront apparaître corporatistes mais qui se toute manière s’avèreront incontournables.


            Cette réforme ne pourra être entreprise sans un très large consensus de la nation toute entière.


            D’autre part les propositions que seront faites devront s’inscrire dans le temps (10 ou 15  ans minimum) et en aucun cas PENALISER les fonctionnaires eu égard aux règles qu’à titre individuel ils auraient connues lors de leur entrée au sein de la fonction publique.


            Cette réforme s’inscrira alors  dans un nouveau projet d’organisation des structures de l’état avec la suppression d’une des deux fonctions publiques redondante.


                        Soit la territoriale


                        Soit la Nationale


            Avec une réorganisation complète des niveaux de compétence sur l’ensemble du territoire avec sans doute


                        - Le regroupement des communes (suppression des mairies)
                          La refonte totale du système des départements avec la fusion au niveau des régions des instances territoriales et départementales qui font toutes double emploi.


            La décentralisation devant être alors conduite jusqu’au terme de sa logique.


                        La politique étant du ressort des ministères et la conduite ou mise en œuvre de la seule responsabilité du territorial.


            Ce qui n’avait pas été tranché en 1982 lors de la première décentralisation, c'est-à-dire le détachement des fonctionnaires « nationaux « au sein de la fonction publique territoriale.

Ce qui devait se faire sous enveloppe constante c'est-à-dire sans création de nouveaux postes s’est traduit dans les faits par plus d’un million de postes nouveaux.en moins de 20 ans.


            Comment ne pas pénaliser les fonctionnaires ?


            Les fonctionnaires actuellement en poste ne sont en rien responsables  des décisions  politique  prises par les différents gouvernements qui ont eu en charge ce problème.


            CHACUN des fonctionnaires se verra garantir son déroulement de carrière jusqu’au terme de celle-ci. (Conformément à son statut)
            Cette condition étant un préalable à toute réforme.


            En contrepartie tout fonctionnaire occupera le poste que l’état lui proposera ; même si ce dernier entraîne une mutation géographique, un changement de corps ou un détachement au sein d’une entreprise privée.


            Sur 10 ans avec une nouvelle réorganisation territoriale et nationale, le gain de postes pourrait s »élevé à un million avec cependant un redéploiement vers l’enseignement (150 000 postes) et vers la santé (100 000 postes)
            L’économie d’échelle atteindrait environ 750 000 postes soit approximativement le  déficit annuel du budget de l’état.
            Ces études ont été conduites depuis des années, certaines « fuites organisées » de ces documents d’études interne à certains ministères ont en leur temps défrayer les chroniques.

(Il y a dix ans une étude montrait qu’il fallait déjà envisager de supprimer  5 à 600 000 postes)


            CONQUERIR LES MARCHES A L’EXPORT


            Pour faire face au niveau de nos dépenses, nous n’avons que deux solutions


            Soit les réduire pour les mettre en adéquation avec nos ressources
            Soit augmenter nos ressources ce qui entraînera la création de nouveaux emplois et donc la diminution des charges qui pèsent sur l’emploi. Lui-même.


            Tous les rapports y compris ceux du  Ministère du commerce extérieur montrent que la France a plus de 30 ans de retard sur nos principaux concurrents européens.


(Portage de moins de 500 PME pour plus de 30 000 en Allemagne par an)
            La solution (et elle est la seule) concerne la mise en place d’une structure efficace dans l’accompagnement réel de toutes nos PME à l’export.


            Contrairement au projet en cours, les résultats ne seront mesurables qu’avec une stratégie globale qui malheuresement fait encore défaut.


            Il conviendrait donc de mettre en place une véritable stratégie offensive, visant à accroître l’efficacité de nos PME, avec un renforcement en encadrement réel, une politique fiscale adaptée aux objectifs à savoir la conquête des marchés et un accompagnement complet jusqu’à la signature de nouveaux contrats.


            Une aide totalement  gratuite (pendant 3 ans) de nos petites entreprises, avec paiement au résultat après embauche de personnels.


            Nos PME de moins de 20 personnes représentent 96% du total de nos sociétés. L’injection d’un cadre seulement aurait pour conséquence immédiate une augmentation du chiffre d’affaires et la création qui en résulte de nouveaux emplois.


            Le détachement d’un fonctionnaire compétent dont la rémunération serait prise en compte par l’état pourrait être une piste d’étude. De même l’injection de cadres a en recherche d’emploi avec un dispositif d’allègement total jusqu’à ce que le cadre génère un retour de trois fois son salaire chargé pourrait aussi être une piste possible.


            LA MODIFICATION DU CODE DU TAVAIL


            L’insécurité sociale de notre pays remonte aux années 1973, les mesures prises en 1975 et en 1982 sont à l’origine du déséquilibre dont nous constatons les effets aujourd’hui.


            La remise à niveau de nos dépenses publiques doit avoir pour corollaire un code du travail qui protégerait efficacement les salariés et surtout le retour d’un contrat de type DDI offert à tous.


            Si dans la situation actuelle qui résulte des erreurs commises au cours des trente dernières années, les emplois CDI deviennent presque l’exception, il faudra imaginer un nouveau deal social avec l’ensemble des partenaires sociaux et sans doute la création de garanties nouvelles face à la flexibilité si celle-ci devient incontournable.


            La conquête de nouveaux marchés si elle est appuyée par une stratégie efficace, la réduction programmée des effectifs de la fonction publique avec un transfert progressif des compétences vers les PME auront pour effet en moins de 5 ans une réduction d’au moins 50% de ceux qui aujourd’hui sont privés d’emploi.


            La diminution des exclus aura pour conséquence un meilleur traitement avec sans doute là aussi des réformes structurelles des organismes qui en ont la charge.


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