L'heure des choix pour le Pays
Toutes les réformes entreprises depuis près d'un an maintenant donnent l'impression d'un mouvement brownien et d'amateurisme sans aucune perspective d'ensemble. Aucune n'aborde l'ESSENTIEL à savoir créer les conditions d'atteindre des cibles non encore identifiées à partir d'un surcroît de richesses. La situation du pays est celle que nous connaissons, rien de sérieux ne peut être entrepris sans se donner et surtout créer les conditions d'une augmentation de nos richesses. les 4 réformes essentielles décrites sur la fiche qui précède ne peuvent être débutées simultanément. Seules les mesures qui viseront à accroître nos parts de marché à l'export doivent être prioritaires. les résultats de cette politique si elle est enfin engagée ne portera ses fruits que dans trois ou quatre au mieux, mais en tarder le commencement repoussera d'autant ses effets bénéfiques pour la France et les 10 millions de Français déjà exclus de tout avenir. Quels objectifs crédibles pourraient être fixés par le gouvernement? Quel échéancier pourrait être enfin arrêté pour y parvenir? Quels moyens devront être mis en oeuvre pour y parvenir? Les Français savent que la rupture et la recherche de nouveaux équilibres sont vitaux pour leur avenir, encore faut il savoir où nous allons , pourquoi et surtout comment? toutes les mesures qui visent à réduire les dépenses de l'état sont certes essentielles mais insuffisantes dans la situation présente du Pays. Seules les mesures qui viseront à accroître nos exportations doivent être privilmégiées. les conséquences de cette politique permettront alors avec des moyens nouveaux de réduire le chômage par la création d'au moins 7 millions d'emplois privés condition de la réforme de l'état avec la suppression de 1,5 à deux millions de fonctionnaires que l'etat ne peut payer depuis 1981. note déjà publiée le 22.02.2006
COMMENT RETABLIR L’EQUILIBRE DES COMPTES PUBLICS
RELANCER LA CROISSANCE ET CREER DES EMPLOIS
Les différents rapports portés à la connaissance du grand public donnent tous l’amorce diffuse d’une réponse aux graves problèmes liés au surendettement que connaît le pays.
Sans reprendre toutes les causes, nous pouvons en dégager trois ou quatre qui devront être prises en compte par les futurs candidats dans leurs programmes respectifs.
1/ Un nombre trop élevé de fonctionnaires, qui représentent 25% de la population active du pays.
Plus de cinq millions et demi de fonctionnaires dans les trois fonctions publiques
2/ Un volume de personnes privées d’emploi anormalement élevé.
Deux millions et demi de chômeurs
Un million et demi de personnes inscrites en plus à l’ANPE et non chômeurs
Plus d’un million de RMISTES (compabilisés pour certains dans le volume précèdent)
Plus de trois millions d’emplois intérimaires mis en place depuis 1983
3/ Un accompagnement à l’export de nos PME inexistant comparativement aux structures mises en place chez nos partenaires Européens
4/ Un code du travail qui est un frein à l’emploi mais qui paradoxalement ne protège plus les salariés
5/ Une dette publique qui handicape tout gouvernement et qui ne peut se réduire sans mesures structurelles de l’état, c'est-à-dire sans diminution drastique de ses effectifs de fonctionnaires dans la perspective de ramener progressivement leur volume (%)à l’identique de tous les autres pays de l’OCDE.
LES SOLUTIONS SUR LESQUELLES LES CANDIDATS DEVRONT SE POSITIONNER
LA REDUCTION DES EFFECTIFS DE LA FONCTION PUBLIQUE
S’il est un sujet explosif, c’est bien celui-ci.
D’une part les Français sont historiquement très attachés à leurs services publics, d’autre part les fonctionnaires constituent les « grands bataillons de syndicalistes » pour ne pas dire la majorité des syndiqués français.
Toute réforme de leurs statuts impliquera nécessairement des luttes sociales qui pourront apparaître corporatistes mais qui se toute manière s’avèreront incontournables.
Cette réforme ne pourra être entreprise sans un très large consensus de la nation toute entière.
D’autre part les propositions que seront faites devront s’inscrire dans le temps (10 ou 15 ans minimum) et en aucun cas PENALISER les fonctionnaires eu égard aux règles qu’à titre individuel ils auraient connues lors de leur entrée au sein de la fonction publique.
Cette réforme s’inscrira alors dans un nouveau projet d’organisation des structures de l’état avec la suppression d’une des deux fonctions publiques redondante.
Soit la territoriale
Soit la Nationale
Avec une réorganisation complète des niveaux de compétence sur l’ensemble du territoire avec sans doute
- Le regroupement des communes (suppression des mairies)
La refonte totale du système des départements avec la fusion au niveau des régions des instances territoriales et départementales qui font toutes double emploi.
La décentralisation devant être alors conduite jusqu’au terme de sa logique.
La politique étant du ressort des ministères et la conduite ou mise en œuvre de la seule responsabilité du territorial.
Ce qui n’avait pas été tranché en 1982 lors de la première décentralisation, c'est-à-dire le détachement des fonctionnaires « nationaux « au sein de la fonction publique territoriale.
Ce qui devait se faire sous enveloppe constante c'est-à-dire sans création de nouveaux postes s’est traduit dans les faits par plus d’un million de postes nouveaux.en moins de 20 ans.
Comment ne pas pénaliser les fonctionnaires ?
Les fonctionnaires actuellement en poste ne sont en rien responsables des décisions politique prises par les différents gouvernements qui ont eu en charge ce problème.
CHACUN des fonctionnaires se verra garantir son déroulement de carrière jusqu’au terme de celle-ci. (Conformément à son statut)
Cette condition étant un préalable à toute réforme.
En contrepartie tout fonctionnaire occupera le poste que l’état lui proposera ; même si ce dernier entraîne une mutation géographique, un changement de corps ou un détachement au sein d’une entreprise privée.
Sur 10 ans avec une nouvelle réorganisation territoriale et nationale, le gain de postes pourrait s »élevé à un million avec cependant un redéploiement vers l’enseignement (150 000 postes) et vers la santé (100 000 postes)
L’économie d’échelle atteindrait environ 750 000 postes soit approximativement le déficit annuel du budget de l’état.
Ces études ont été conduites depuis des années, certaines « fuites organisées » de ces documents d’études interne à certains ministères ont en leur temps défrayer les chroniques.
(Il y a dix ans une étude montrait qu’il fallait déjà envisager de supprimer 5 à 600 000 postes)
CONQUERIR LES MARCHES A L’EXPORT
Pour faire face au niveau de nos dépenses, nous n’avons que deux solutions
Soit les réduire pour les mettre en adéquation avec nos ressources
Soit augmenter nos ressources ce qui entraînera la création de nouveaux emplois et donc la diminution des charges qui pèsent sur l’emploi. Lui-même.
Tous les rapports y compris ceux du Ministère du commerce extérieur montrent que la France a plus de 30 ans de retard sur nos principaux concurrents européens.
(Portage de moins de 500 PME pour plus de 30 000 en Allemagne par an)
La solution (et elle est la seule) concerne la mise en place d’une structure efficace dans l’accompagnement réel de toutes nos PME à l’export.
Contrairement au projet en cours, les résultats ne seront mesurables qu’avec une stratégie globale qui malheuresement fait encore défaut.
Il conviendrait donc de mettre en place une véritable stratégie offensive, visant à accroître l’efficacité de nos PME, avec un renforcement en encadrement réel, une politique fiscale adaptée aux objectifs à savoir la conquête des marchés et un accompagnement complet jusqu’à la signature de nouveaux contrats.
Une aide totalement gratuite (pendant 3 ans) de nos petites entreprises, avec paiement au résultat après embauche de personnels.
Nos PME de moins de 20 personnes représentent 96% du total de nos sociétés. L’injection d’un cadre seulement aurait pour conséquence immédiate une augmentation du chiffre d’affaires et la création qui en résulte de nouveaux emplois.
Le détachement d’un fonctionnaire compétent dont la rémunération serait prise en compte par l’état pourrait être une piste d’étude. De même l’injection de cadres a en recherche d’emploi avec un dispositif d’allègement total jusqu’à ce que le cadre génère un retour de trois fois son salaire chargé pourrait aussi être une piste possible.
LA MODIFICATION DU CODE DU TAVAIL
L’insécurité sociale de notre pays remonte aux années 1973, les mesures prises en 1975 et en 1982 sont à l’origine du déséquilibre dont nous constatons les effets aujourd’hui.
La remise à niveau de nos dépenses publiques doit avoir pour corollaire un code du travail qui protégerait efficacement les salariés et surtout le retour d’un contrat de type DDI offert à tous.
Si dans la situation actuelle qui résulte des erreurs commises au cours des trente dernières années, les emplois CDI deviennent presque l’exception, il faudra imaginer un nouveau deal social avec l’ensemble des partenaires sociaux et sans doute la création de garanties nouvelles face à la flexibilité si celle-ci devient incontournable.
La conquête de nouveaux marchés si elle est appuyée par une stratégie efficace, la réduction programmée des effectifs de la fonction publique avec un transfert progressif des compétences vers les PME auront pour effet en moins de 5 ans une réduction d’au moins 50% de ceux qui aujourd’hui sont privés d’emploi.
La diminution des exclus aura pour conséquence un meilleur traitement avec sans doute là aussi des réformes structurelles des organismes qui en ont la charge.