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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
19 octobre 2012

Où ALLONS NOUS MONSIEUR LE PRESIDENT HOLLANDE ??

 

Certes l'opposition s'oppose quoi de plus naturel ?

 

 

Le gouvernement semble débordé, ne l'est il pas depuis si longtemps?

 

 

les résultats de la politique en cour sont ils visibles ?

 

 

la bonne question serait sans doute de savoir si en quelques mois cela pourrait être possible?

 

 

or nous sommes sur un vélo, tant que nous pédalons il avance et l'équilibre instable est compensé par la vitesse.

 

 

or cette vitesse ralentit au risque même de disparaître et d'avoir pour conséquence la Chute !

 

 

 

Depuis l'arrivée du nouveau pouvoir socialiste le leit motif se résume en deux ou trois mots:

 

 

l'égalité, l'égalité et donc la justice.

 

 

quel républicain pourrait il ne pas partager ceci?

 

 

cependant cette volonté affichée d'égalité et de justice qui ne peut se traduire que par un renversement de priorités jusqu'ici suivies dans notre pays n'est pas à l'abri d'effets pervers.

 

n'est ce pas d'ailleurs le sens même du premier discours de François Hollande au BOURGET ?

 

mais: mais:

 

 

" Les chemins de l'enfer ne sont ils pas depuis toujours pavés de bonnes intentions"?

 

 

Ce principe dogmatique de taxer le capital à la même hauteur que le travail ne risque t il pas d'avoir comme effets pervers immédiats un assèchement des investissements et donc un impact direct sur l'équilibre des entreprises privées seules créatrices d'emplois?

 

 

Ce combat commun pour l'emploi c'est à dire la réduction du chômage ne passe t il pas en toute logique par l'accompagnement des entreprises qui logiquement dans notre pays comme chez tous nos voisins sont les seules à pouvoir offrir à 5 millions de nos concitoyens qui en sont privés les conditions d'un avenir digne à savoir un emploi.

 

 

détruire les conditions de la création des entreprises et plus encore de leur adaptation au marché réel et non idéologique ne peut avoir pour conséquence qu'un ralentissement encore plus grand de notre économie et donc logiquement un accroissement exponentiel du chômage.

 

 

est ce le choix du gouvernement ? la réponse est NOn mais alors pourquoi ces cafoulllages?

 

 

mais avant de porter un avis sur la stratégie retenue par le président car ce n'est qu'à partir des objectifs lointains retenus que peuvent se comprendre les décisions du quotidien prises par le pouvoir de "saisonniers" en place.

 

 

En nous plaçant dans cette perspective lointaine, tous les candidats avaient donc le même objectif qui lui est donc partagé théoriquement par l'ensemble des français (ou du moins ceux dotés de bon sens ).

 

 

Comment rétablir l'équilibre des comptes publics afin de rendre au gouvernement son autonomie de décision et surtout à terme comment réduire la dette du pays dont les intérêts de remboursement pèsent de plus en plus sur la liberté de manoeuvre du pouvoir. (qu'il soit de gauche ou de droite)

 

 

Quelques chiffres sont cependant indispensables pour comprendre.

 

 

les 100 ou 108 milliards de déficit structurel de nos comptes trouvent leur explication dans la comparaison des recettes du pays comparativement à ses dépenses.

 

 

Pib 2000 milliards d'euros

 

 

dépenses publiques environ 1250 milliards et 1150 milliards seulement de recettes

 

les 1250 milliards de dépenses qui se décomposent en

 

 

600 milliards de dépenses de la sécurité sociale

 

400 milliards de dépenses de l'état

 

et 250 milliards de dépenses des collectivités territoriales.

 

 

mais également 1800 milliards de dette (qui à 3% représentent 54 milliards de remboursement annuel)

 

mais n'oublions pas les 10 000 milliards d'actifs des Français dont 70% en immobilier et surtout leur capacité d'épargne de plus de 180 milliards par an qui en font les champions du monde ainsi que nos 1500 milliards d'euros de nos assurances vie défiscalisées avec des rendement supérieur à 7 ou 8% en raison de leur placement dans l'accompagnement des économies des pays émérgents à très fort taux de croissance.

 

 

concernant l'économie, notre population active d'environ 28 millions de personnes sur les 66 millions de la population française dont déjà plus de 17 millions de retraités, 3 millions d'étudiants et 18 millions d'enfants

 

 

les 28 millions de la population active supportant ainsi les 38 millions autres

 

 

avec cependant sur ces 28 millions 6 millions de fonctionnaires dont 2,5 millions ont été recrutés depuis 1982

 

 

avec également 1,3 millions d'emplois salariés au sein des associations et donc entièrement financés par l'impôt via les multiples subventions

 

les 5 millions actuels de personnes inscrites à pôle emploi dont 3 millions seulement en catégorie A sont pris en compte

 

 

or ces 12, 3 millions de salariés ou chômeurs sont pris en compte par l'impôt et les cotisations sociales qui pèsent sur les entreprises.

 

 

Il ne reste alors qu'à peine 15 700 000 emplois salariés du privé qui seuls sont en mesure de créer la richesse du pays, tous les autres salariés étant dans le fonctionnement de l'état et non créateurs de richesses si ce n'est sociales.

 

 

Or près de 3 millions de ces emplois sont occupés par les 3 millions de petits patrons français dont la caractéristique essentielle est de diriger des micro entreprises (99% des entreprises Françaises comptent moins de 50 salariés 96% moins de 19 et 93% moins de 9 quand seulement 1800 en comptent plus de 500.

 

 

Sur les 12,7 millions restants près de 3 millions concernent des emplois à temps partiel (souvent non choisis) qui sont occupés à 90% par des femmes (souvent mères de famille seules à élever leurs enfants.

 

 

Il ne reste donc que moins de 10 millions d'emplois salariés (9,7 millions) mais là encore avec près 1,7 millions d'emplois en CDD contrat à durée déterminé (mis en place par Madame AUBRY déjà pour lutter contre le chômage en son temps)

 

 

ce sont donc à peine 8 millions d'emplois privés qui se retrouvent en CDI complet. avec la garantie de l'emploi tant que l'entreprise ne fait pas faillite, à l'identique des fonctionnaires titularisés qui ne concerne en fait que moins de 60% des effectifs des trois fonctions publiques. (état territoriale et hospitalière)

 

 

 

ces différents chiffres en mémoire revenons en à l'objectif de nos politiques

 

 

réduire de 100 milliards nos dépenses structurelles passe par trois ou quatre solutions

 

 

1/ augmenter les impôts de 100 milliards

 

2/ diminuer les dépenses publiques de 100 milliards (option sarkozy)

 

3/ augmenter les impôts de 50 milliards et diminuer les dépenses de 50 milliards (option de BAYROU)

 

4/ Augmenter les impôts de 40 milliards et parier sur le retour de la croissance (4%) pour engranger 60 milliards de taxes nouvelles pari d'Hollande.

 

 

Si tout le monde est donc d'accord sur l'objectif stratégique les modalités pour y parvenir sont bien différentes.

 

le FMI comme tous les organismes internationaux ont cependant pris conscience que l'austérité seule n'est pas la solution, qu'il faudra du temps pour le retour aux équilibres fondamentaux donnant ainsi après coup raison à Hollande sur les modalités de sa stratégie.

 

 

mais des interrogations subsistent et elles sont très nombreuses.

 

 

le pari en apparence logique n'est il pas un pari fou? contraire au bon sens et ne risque t il pas d'amener le pays à la faillite comme en 1984?

 

 

Certes personne ne peut nier que certains lignes aient changé y compris dans l'orthodoxie de la BCE.

 

mais est ce suffisant?

 

 

nous risquons de le savoir très vite si le chômage dépasse très vite l'inimaginable dans la perception socialiste du réel.

 

 

imaginons 400 000 chômeurs de plus en catégorie A de mai à décembre 2012 en France soit 1 millions de plus à pôle emploi et pire encore 2 à 3 millions de plus d'ici fin 2013?

 

 

comme nous l'avions déjà connu entre 1981 et 1984.

 

 

Le rêve prendra t il fin alors dans l'attente de jours meilleurs et du retour si attendu de la croissance?

 

 

Le président ayant encore à sa disposition les mêmes mesures que la droite aurait été contrainte de mettre en oeuvre,

 

soit 4 points de csg (48 milliard de recettes supplémentaires)

 

et trois points de TVA soit 24 milliards.

 

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