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presidentielles 2007 , 2012 et 2017
17 janvier 2014

Est ce le tout début d'un frémissement de changement?

Un deal incomplet en trompe l'oeil:
30 milliards d'allégements de cotisations patronales des allocations familiales payées à tort sur le travail vers l'impôt ou plus précisément une réduction des dépenses de 15 milliards par an jusqu'en 2017 soit près de 60 milliards d'euros dont 15 dès la fin 2014.
alors même que le MEDEF d'après ses propres calculs demande logiquement 100 milliards immédiatement afin de créer sur deux ans près d'un million d'emplois conséquence des allégements de charges ou de cotisations et NON la condition exigée de ce demi tour mental.
Certes cette proposition est courageuse car même la droite n'a jamais eu le courage politique non pas de la proposer mais de la mettre en oeuvre.
mais est ce suffisant?
nous pouvons en douter, comme nous l'écrivions déjà il y a des mois sinon des années sur ce blog.
Chacun sait ce qu'il conviendrait de faire
Qui en aura le courage?
Tout le monde connaît depuis si longtemps ce qu'il conviendrait d'avoir le courage de faire.
dressons les quelques mesures que tout gouvernement futur de gauche ou de droite sera contraint prochainement de mettre en oeuvre.
1/ s'attaquer enfin comme tous nos voisins à une réforme des retraites logique.(mais réellement juste)
mettre l'âge de la retraite à 65 ans à taux plein pour 41 annuités de travail.
inclure certes l'aspect pénibilité pour certaines professions en accordant des années d'avance sur retraite à savoir une année tous les 5 ans pour un maximum de 5 ans. (comme déjà pratiqué dans toute la fonction publique d'état au passage)
2/ libérer le travail et permettre aux entrepreneurs de créer leurs entreprises et surtout d'embaucher
Pour ce faire,transférer une part des cotisations sociales vers l'impôt payé par tous.
tout d'abord augmenter la CSG de trois points soit 54 milliards de moins pour les entreprises avec un contrat social à passer avec le patronat à savoir l'embauche de deux millions de chômeurs sur 24 mois
Modifier le code du travail qui devra être totalement refondu (maximum 500 pages et non les 3750 actuelles à l'identique de celui de l'ALLEMAGNE. )
permettre légalement le licenciement au patronat, ce qui permettrait aux PME en particulier de revenir à 100% de leur effectifs et non aux 80% actuels dont 20% de CDD ou d'interim.
en conséquence rétablir comme seul contrat de travail de CDI pour tous.
les PME (99% des entreprises Françaises celles qui comptent moins de 50 salariés) emploient
14 500 000 personnes soit un gisement potentiel de près de 3 millions d'emplois possibles.
Porter la représentation syndicale de 50 salariés à 150 personnes afin de permettre aux PME d'embaucher sans l'obligation de créer des comités d'entreprises i de représentants syndicaux
Ultérieurement diminuer les charges sociales qui pèsent sur le travail
Tout d'abord en supprimant les charges sociales qui pèsent sur les salaires des personnels par une augmentation progressive de la TVA (deux points équivalent à 16 milliards ) soit une augmentation de fait de tous les salaires du privé.
dans une seconde phase baisser les charges patronales avec une augmentation de la TVA qui pourrait en cible atteindre 25% comme au Danemark ou en Norvège. (soit trois points de TVA à savoir 24 milliards d'euros)
ce choc significatif de compétitivité devrait transférer environ 100 milliards de charges actuelles sur l'impôts avec cependant des compensations
en effet 24 milliards d'augmentations de salaires, et près de 10 milliards dans une seconde phase)
l' aspect de plus significatif de ce contrat social seraient d'une part l'embauche en 18 mois de 2 millions de chômeurs, et la possibilité offerte ensuite aux PME de recruter sans risque de retournement de la conjoncture jusqu'à 3 millions d'emplois nouveaux.
Dans ces conditions les comptes de la sécurité sociale en matière de chômage permettrait en cible d'économiser sur les 56 milliards de coûts actuels sans doute près de 30 milliards.
économies qui devraient alors une fois encore être transférées en allégements de charges pour toutes les entreprises à la condition sine qua non d'être traduites en augmentation de salaires pour les personnels.
Suppression provisoire des 35 heures
la durée du travail légal devant être fixée à 40 heures avec la liberté laissée aux entreprises d'adapter leurs horaires dans le seul cadre des entreprises.
récupération suite à cette mesure d'environ près de 27 milliard d'euros au seul bénéfice de la sécurité sociale.
Retour au contrôle des noyaux durs de toutes les entreprises implantées sur le territoire national.
en particulier le CAC 40 et les 1800 entreprises comptant plus de 500 salariés dont seulement mois de 700 sont cotées en bourse au premier et second marchés
interdiction par la loi ou un référendum d'être sous contrôle d'une holding située en dehors du territoire national (comme aux USA au Japon en Allemagne etc.. etc..;)
décision qui permettrait de récupérer 27 milliards chaque année d'évaporation fiscale autorisé par les mesures de fabius prises en 1983.
impôts sur les bénéfices des sociétés.
Ultérieurement s'attaquer à des réductions drastiques des dépenses de l'état.
400 milliards de dépenses et 250 milliards liés aux collectivités territoriales
pour ce faire organiser un référendum avec en cible:
la modification du statut des fonctionnaires, 30% fonctionnaires de carrière et 70% de fonctionnaires sous contrats (ce qui existe déjà au sein de certaines administrations comme la défense)
suppression des communes qui devront être regroupées au sein de collectivités locales
passer de 36 000 commues actuelles à 5 ou 6000 futurs (cantons)
suppression des départements et regroupement au niveau des Régions qui elles aussi devraient revenir aux 10 ou 12 provinces d'antan afin de correspondre aux autres régions européennes et donc aux lands allemands, avec ce qui serait souhaitable une décentralisation de nombreuses fonctions actuellement encore sous contrôle des ministères parisiens.
gains espérés de l'ordre d'environ 500 000 fonctionnaires territoriaux (catégorie b et c)
soit 15 à 20 milliards
Cette réforme ne pouvant s'inscrire que dans un laps de temps assez long (10 ans au moins) corrélée avec la création d'emplois dans le privé afin d'absorber les fonctionnaires sous contrat qui rejoindront le privé à l'issue de leur passage au sein des fonctions publiques. ( 70% de fonctionnaires sous contrat suite à un référendum)
Une réforme de, la représentation syndicale
avec à peine 7% de syndiqués dans notre pays que représentent réellement les syndicats cependant si nécessaires à la défense bien comprise du monde du travail
il serait sans doute possible de leur confier par la loi la gestion des complémentaires santé comme cela se pratique dans les pays nordiques
mesure qui imposerait alors une syndicalisation quasi obligatoire de tous les salariés du pays pour bénéficier de la complémentaire santé rendue obligatoire pour tous.( exemple allemand ou suédois)
contrairement aux théories fumeuses avancées par certains il conviendrait de leur laisser la gestion de la formation professionnelle (50 milliards d'euros) avec cependant un contrat d'objectifs arrêté par les parlementaires et un contrôle systématique annuel des cours des comptes régionales.
Par ailleurs il conviendrait de fusionner les budgets afin de rendre aux seuls syndicats la responsabilité de la formation des chômeurs
d'autant que si plus de 3 millions de chômeurs retrouvaient un emploi, l'idée de faire gérer ce budget au profit du seul pôle emploi n'aurait plus aucun sens.
Une réforme globale de notre système de santé.
certes il serait impossible à court terme de revenir aux 400 hôpitaux d'avant 1981 alors que nous en comptons plus de 1200 aux quels il convient d'ajouter près de 2000 cliniques privées (qui au passage assurent près de 80% de ce que les praticiens nomment les actes chirurgicaux lourds. alors qu'ils étaient réalisés à 100% au sein des établissements publics avant 1968)
pourquoi disposer de 14 blocs opératoires en moyenne par département alors que pour des populations équivalentes le reste de l'europe n'en compte pas plus de 7 ou 8 ?
il conviendrait donc de regrouper privé et public au sein de structure correspondant aux bassins de populations afin d'offrir à tous les mêmes qualités de soins surtout en matière chirurgicale.
en conséquence passer de 3200 structures actuelles à environ 2000 avec en contrepartie la création de maisons de santé dépendant directement des hôpitaux régionaux qui seraient implantées au sein des ex communes ou communautés de communes.
Tous les jeunes médecins devant alors servir l'état durant 8 ans avant de pouvoir s'installer en libéral.
Une telle réforme salutaire et indispensable permettrait le retour aux équilibres sur les quels reposent notre pacte social. ( à noter cependant une féminisation anormale de cette profession (plus de 80%) qui explique pour une bonne part la désertification médicale en milieu rural; en effet comment imaginer une future mère de famille perdue au milieu de la campagne avec 70 à 80 heures par semaine?
Adaptation de notre banque d'investissement à la hauteur des enjeux du pays
certes cette banque vient tout juste d'être créée, mais n'est elle pas seulement que le regroupement de structures déjà existantes?
en effet sans le reliquat du grand emprunt de sarkozy (10 milliards) (si critiqué au passage par le PS) de quels moyens nouveaux disposerait cette nouvelle banque indispensable?
certes en France nous n'avons plus de pétrole ni même beaucoup d'idées, mais nous sommes de loin les champions européens des économies.
En effet les Français économisent encore plus de 180 milliards d'euros chaque année
le pactole des assurances vies représente à lui seul plus de 1600 milliards d'euros.
or ces placements sont totalement ou presque exonérés d'impôts.
imaginons une orientation forcée par le fisc de 50 milliards chaque année afin que ces sommes soient injectées dans l'adaptation de notre appareil productif et non orientées vers le développement des économies des pays émérgents.
50 milliards multipliés par 6 ou 7 en matière de crédits représenteraient alors 300 à 350 milliards de prêts injectés tous les ans dans l'accompagnement de nouvelles entreprises à haut potentiel susceptibles d'ici quelques années de fournir les millions d'emplois manquants et plus particulièrement les emplois de cadres.
en effet sur ce point notre économie n'offre jusqu'à ce jour moins de 15% d'emplois de cadres (précisément 14,7% selon l'insee)
soit sur un total potentiel de 27 ou 28 millions de personnes moins de 4 millions de postes de cadres
soit un flux de renouvellement de moins de 100 000 postes chaque année.
or les grandes écoles fournissent à elles seules plus de 50 000 cadres par an pratiquement tous insérés dans le monde du travail dès la fin de leurs études
nos 87 universités mettent sur le marché chaque année près de 10 000 docteurs toutes disciplines confondues mais plus de 230 000 diplômé d'au moins une licence quand on sait que près de 500 000 jeunes bacheliers entrent chaque année dans un cursus d'enseignement supérieur.
sans être polytechniciens chacun doit donc comprendre que plus de 200 000 diplômés des nos petites universités ne pourront jamais s'insérer dans le monde du travail avec un emploi de cadre correspondant le pensent ils à leur niveau de formation.
comme disent certains leurs diplômes sont des diplômes assigats et donc sans aucune valeur ou presque.
il appartient donc à l'état et au patronat de développer demain des entreprises à très haut potentiel capables d'offrir 50 à 60% de leurs emplois en catégorie cadres au risque sinon de voir fuir à l'étranger cette ressource intellectuelle financée par les impôts du pays au profit de la concurrence mondiale.
certes les efforts à consentir par tous seraient énormes, il conviendrait alors d'inscrire également dans la constitution la participation si chère au GÉNÉRAL de GAULLE à savoir l'intéressement de tous les salariés à 25% des bénéfices faits par toute entreprise implantée en France.
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